2 févr. 2013

graines...



"Si le but de la poésie est de mettre des idées au point précis où tout le monde peut les voir et les sentir, le poète doit incessamment parcourir l'échelle des intelligences humaines afin de les satisfaire toutes ; il doit cacher sous les plus vives couleurs la logique et le sentiment, deux puissances ennemies ; il lui faut enfermer tout  un monde de pensées dans un mot, résumer des philosophies entières par une peinture ; enfin ses vers sont des graines dont les fleurs doivent éclore dans les coeurs, en y cherchant les sillons creusés par les sentiments personnels" Illusions perdues    Balzac


Je te pastèque une orange douce
Plante la petite graine

Avec un peu de coeur
Véronica




Être le gardien discret
Du plus grand des secrets
Le faire avec humilité
Sous haute sécurité
Garantir l'abondance
De la vie,c'est la danse!

Et pour mes migraines....
Est-ce que je peux en prendre de la graine ?

Claire Fo 




Petites graines miellées
Abondance d'un jour d'été
Au creux de l'hiver égaré

Marie-Josée 




Poti poti
Approche mon enfant
Je vais te faire voir le bouillon
Mare
On dirait qu'il fait chaud dedans
Approche mon enfant
Poti poti

 Véronica



"Les graines sont invisibles. Elles dorment dans le secret de la terre jusqu'à ce qu'il prenne fantaisie à l'une d'elles de se réveiller."
Antoine de Saint-Exupéry

envoyé par Denise



Graines des poètes
pour les âmes qui ont soif
au jardin des cœurs fraternels
prenez en de la graine
vos jours
n'en seront que plus beaux
vous en aurez
au mai des mots
un goût de ciel à la bouche 

Amichel



" la poésie muscle en nous ce qui ne cherche pas à gagner"

Thomas Vinau



Graines en dragées
Graines endiablées
De blanc scellées
Au jaune oublié
Vous perdîtes la chair
Au cœur de l’hiver
Vous la retrouverez
En cucurbitacées
Quand le jardin
vous parcourrez.
Rebondies et potelées
Vous vous épanouirez
Et de vos rondeurs
Jailliront généreusement
Plaisirs de la chair,
Graines en dragées…
Vous êtes belles à croquer!

Maïté



"Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui"
Proverbe chinois
envoyé par Cergie  



Un grain de folie
Est tombé sur le lit
Enrayant ta sagesse légendaire

Tu n’as rien vu
Ou fais semblant

Tu as poursuivi tes chimères
Jusqu’à la rive
Où le grain de folie s’est dispersé
En nano grains
Et ainsi jusqu’à épuisement

Et toi poussière de pensée submergée par la fantaisie
Tu ne sais plus où tu vas, qui tu es, qui tu aimes…

Tu attends ton phénix qui te réhabilitera aux yeux de ton monde si vaste et si exigu

Saravati  


Si trouille il y a
Trouve la joie chez Fifi

Tous les potes iront

Oxygène 


31 janv. 2013

refleurir...


De mai à octobre de l'année dernière,  mon orchidée blanche fut un magnifique bouquet.
Je lui adresse une pensée affectueuse chaque jour. Elle est en train de refleurir... :-)
____


L'orchidée blanche
chante l'alliance
des amours franches
dans l'innocence
des cœurs en dimanche
plein d'espérance

blanches fleurs étranges
qui viennent des anges
rires frais d'enfant
de la jeune épousée
pureté des élans
et parfum des baisers
Amichel

29 janv. 2013

dorure...


à la feuille...
___

Le clair de lune

Oh ! qu'il est doux, quand l'heure tremble au clocher,
la nuit, de regarder la lune qui a le nez fait comme
un carolus d'or !

Deux ladres se lamentaient sous ma fenêtre, un chien
hurlait dans le carrefour, et le grillon de mon foyer
vaticinait tout bas.

Mais bientôt mon oreille n'interrogea plus qu'un silence
profond. Les lépreux étaient rentrés dans leurs chenils,
aux coups de Jacquemart qui battait sa femme.

Le chien avait enfilé une venelle, devant les pertuisanes
du guet enrouillé par la pluie et morfondu par la bise.

Et le grillon s'était endormi, dès que la dernière bluette
avait éteint sa dernière lueur dans la cendre de la cheminée.

Et moi, il me semblait, - tant la fièvre est incohérente ! -
que la lune, grimant sa face, me tirait la langue comme
un pendu !


Aloysius Bertrand

envoyé par Miss Yves 



"Quel est notre pays sinon un rêve que nous nous sommes raconté feuille à feuille, rameau d'or et fleur dorée, fontaine, arbre, rivière, cet invisible paradis."
Kathleen Raine
envoyé par Denise


Instant de gloire
Éphémère miroir
Étoile du soir
Jolie balançoire

Claire Fo


le soleil inspiré
écrit un poème
sur le vélin des feuilles
aux yeux de le lire
au cœur de déchiffrer
ce rêve d'or
Amichel

17 janv. 2013

hivernal...


Plainte d'hiver

Entends-tu cette plainte
Renaître avec la bise
Qui se traîne, indécise,
Sur la campagne éteinte?

On dirait un enfant
Égaré sur la terre
Qui cherche dans l'hiver
Un foyer accueillant.

Et c'est lui, j'en suis sûr,
Qui, vêtu de brouillard,
Vient coller sa figure
À nos carreaux, le soir.
Maurice Carême


Un ciel se tait
Auréolé de froidure
Ecoutes sa plainte...
Marine D


Dans un large fauteuil, près du foyer béni,
Comme on peut voyager, l'hiver, à l'infini !
Hippolyte Laroche
envoyé par Claude 


En janvier,le soleil est frileux.
Il se couvre d'un manteau nuageux.
Il ne le crie pas sur les toits....
mais il a peur du froid.
C'est le temps des vacances,
sa période dormance...
On dit qu'il compte son or...
nous prépare un trésor....
Vienne bientôt février!
Il va se réveiller!
Claire Fo 


En hiver
Le froid banquise bleue du ciel nocturne
fige les derniers feux du soleil
le givre craque sur les toits
un chien aboie
le silence danse avec grâce sur la neige
et glisse sur la glace
le grand sapin s'endort grelottant
avec le vent
qui le berce
l'hiver mendiant
sur ses épaules
jette un léger manteau d'ombres
et couvre ses mains engourdies
de mitaines en laine de nuages
en hiver
chacun dans son logis
s'enferme
tandis que les heures souris
grignotent à la pendule
le temps qui passe
en s'évadant
s'il le peut
sur le traîneau des rêves
Amichel 


Juste une lueur
Sur les toits enneigés
Petit matin glacé
Christine

14 janv. 2013

lundi jour de lavage...


Mes visites chez elle me mettent invariablement de bonne humeur !
Merci Claire !


Fo le dire
Lundi jour de lavage
C'est Génie
Halles !!!



Homo
le fil
Homo
ça pince ! 



Blancheur Fifi
Les beaux torchons
Jour de lavage
et de sent-bon

Véronica  


Quelle belle laisse-ivre!Je te la-corde!
Ça me rend de bonne hume-bonheur!
Toutes ces coll-heures qui me grisent...
Mais j'ai peur d'Éole qui me rend folle...
Et des nuages qui là-verse de l'haut...
Après un repas sage,ce sera le repassage...

Claire Fo  


Les jours de lessive

Dans les bassines de zinc
Les linges fumants
Exhalaient leur haleine
Dans la gorge du jour

Sur les draps de lumière
Le visage de ma mère
Chiffonne mes souvenirs
Dans cette buanderie

Où les jours de lessive
Levaient dans les âmes
Un pan entier de ciel
Où l'eau de nos yeux se mirait
Françoise Urban-Menninger

envoyé par Denise

 
Fils à linge
Linge frais
Frais et sec
Vole au vent

Lessive faite 
Christine 


Chaque semaine, mes parents,
Cinq tantes, dix oncles, vingt nièces,
Cent cousins, des petits, des grands,
Se pressent dans la même pièce.

Dans la machine, ils introduisent
Mille corsages et chemises,
Cent mille slips et pyjamas,
Un million de paires de draps.

Nylon, dentelles ou guenilles,
Chaque semaine nous avons
Cette habitude : nous lavons
Notre linge sale en famille.
Jacques Charpentreau 

envoyé par Lyse

10 janv. 2013

lumignons...



De la boue le chemin est devenu.
Les arbres encore vivement vêtus.
La pluie récente parfume l’air.
Un million de feuilles se couchent par terre.

A la descente de la brume,
le bois secret s’allume.
L’enchantement est divin,
le temps n’a plus de fin.

Errer dans le bois,
voler du passé,
ramasser du thym
gentiment faire du thé.

Rarement le silence reste
dans ce ruisseau fascinant.
Caresser tout le savoir
dans les bras de maintenant.
Chloe Douglas


Des trésors de lumière papillonnent
et caracolent sur les branches.
C'est un enchantement
une coquetterie de la nature,
de petits accroche-coeurs
pour éclairer la torpeur
qui doucement nous enveloppe.

Feuille d'automne

Bijou vermeil
Qui tourbillonne
Dans le soleil,
Flambe l' automne
Pourpres et ors
Qui vermillonnent
Tel un trésor
poème de Charlotte Serre
envoyé par NBC


Lumignons mignons
Parmi les noirs troncs;
Nature prodigue ;
Elles dansent la gigue,
Elles nous font signe,
Les feuilles du Nord
Avec leurs doigts d'or.


Dans la forêt sombre
frissonnent les ombres
des arbres en hiver
mais le soleil au revers
des feuilles allume
l'or qui chasse la brume
lumière vive des matins
à la douceur de satin
quand les oiseaux réveillent
mystères et merveilles
des bois touffus profonds
où mélusine se morfond
Amichel


Quand les arbres se couvrent d'or
Ils lancent leur ultimes flammes
Griffent les bois
Egratignent le ciel
Frissonnent
Et c'est la chute...
Marine D

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