Fleurette vous me contez beau prince au chapeau rayé j'en suis toute étourdie quand vous voudrez où vous voulez à l'abri des regards indiscrets.. Marine Zoup
"Le baisemain c'est un bon début. ça permet de renifler la qualité de la viande!" Vicomte Olivier de Kersauson de Pennendreff envoyé par Simone
Enfance endormie dans des cartons... Mais resurgit la lumière dans un regard et l'enfance revient... Leeloo
Ma poupée chérie
Ma poupée chérie ne veut pas dormir! Petit ange mien, tu me fais souffrir! Ferme tes doux yeux, tes yeux de saphir, Dors poupée, dors, dors! ou je vais mourir!
Il faudrait, je crois, pour te rendre sage, Un manteau de soie, de riches corsages ! Tu voudrais des roses à ton clair béguin Des bijoux d'or fin et mille autres choses !
Ma poupée chérie ne veut pas dormir! Petit ange mien, tu me fais souffrir! Ferme tes doux yeux, tes yeux de saphir, Dors poupée, dors, dors! ou je vais mourir !
Quand parrain viendra, sur son âne gris, Il t'apportera de son grand Paris, Un petit mari qui dira: « papa » Et qui dormira quand on le voudra.
Ma poupée chérie vient de s'endormir ! Bercez-la bien doux, ruisseaux et zéphyrs ! Et vous chérubins, gardez-la moi bien! Sa maman jolie, l'aime à la folie !
La fête chez Thérèse (...) "On entendait au loin de magiques accords ; Et, tout en haut, sortant de la frise à mi-corps, Pour attirer la foule aux lazzis qu'il répète, Le blanc Pulcinella sonnait de la trompette. Deux faunes soutenaient le manteau d'Arlequin ; Trivelin leur riait au nez comme un faquin." (...) Victor Hugo envoyé par Miss Yves
Oyez bonnes gens le saxo est dans la rue musique à partager pour faire briller les yeux des enfants.. Marine Zoup
Résultat d'un bouturage en automne dernier. J'ai eu trois roses rouges :-)
Amour et Velours... Toujours Rojo, Flamenco y Tango... Amor, Amor, Amor... Si Señor ! Olé ! Odile
Je te vois, rose, livre entrebâillé, qui contient tant de pages de bonheur détaillé qu'on ne lira jamais. Livre-mage,
qui s'ouvre au vent et qui peut être lu les yeux fermés ..., dont les papillons sortent confus d'avoir eu les mêmes idées. Rainer Maria Rilke envoyé par Tilia Bouture et couture invitation au baiser Jouer sur du velours Miss Yves
Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses.Confucius envoyé par Denise On effeuille la marguerite Pour tirer au sort nos amours Mais la fleur que l’amour mérite Est la rose au sang de velours
Sa vie si brève nous désarme Et le soleil fane ses joues Le vent lui fait verser des larmes De sa beauté le temps se joue
Le cœur se blesse à ses épines Et son parfum parfois rend fou Qu’importe à celui qui devine Que du bonheur elle est l’atout
Elle s’offre à qui la contemple Et se donne au premier venu Quand dans la rosée elle tremble Au petit matin toute nue
La nuit dans un rayon de lune Sa pourpre est caresse de soie Au rêveur qui cherche fortune La rose est un trésor de roi Amichel Entre deux averses Le mois des fleurs se pare de roses magenta aux bouquets bleus-pourprés rendez-vous des abeilles les rouges veloutées repassent leurs atours pour un final de star Marine Zoup
Et voilà qu'il en tremble À quatre mains sur le clavier Son âme mise à nu Au fond de l'instrument Distribuant l'ivresse Redoublant d'ardeur Il fait battre les coeurs... C'est de la joie concert....
...Autrefois, ses pampres sans nombre S'entrelaçaient autour du puits, Père et mère goûtaient son ombre, Enfants, oiseaux, rongeaient ses fruits... Alphonse de Lamartine envoyé par Denise
Autrefois, le rossignol ne chantait pas la nuit. Il avait un gentil
filet de voix et s’en servait avec adresse du matin au soir, le
printemps venu. Il se levait avec des camarades, dans l’aube grise et
bleue, et leur éveil effarouché secouait les hannetons endormis à
l’envers des feuilles de lilas. Il se couchait sur le coup de sept
heures, sept heures et demie, n’importe où, souvent dans les vignes en
fleur qui sentent le réséda, et ne faisait qu’un somme jusqu’au
lendemain. Une nuit de printemps, le rossignol dormait debout sur un
jeune sarment, le jabot en boule et la tête inclinée, comme avec un
gracieux torticolis. Pendant son sommeil, les cornes de la vigne, ces
vrilles cassantes et tenaces, dont l’acidité d’oseille fraîche irrite et
désaltère, les vrilles de la vigne poussèrent si drues, cette nuit là,
que le rossignol s’éveilla ligoté, les pattes empêtrées de liens
fourchus, les ailes impuissantes. Il crut mourir, se débattit, ne
s’évada qu’au prix de mille peines, et de tout le printemps se jura de
ne plus dormir, tant que les vrilles de la vigne pousseraient. Dès la nuit suivante, il chanta, pour se tenir éveillé : Tant que la vigne pousse, pousse, pousse, Je ne dormirai plus ! Tant que la vigne pousse, pousse, pousse…(...)
Arabesques graciles et légères dans le vent de l'été dansent les vrilles de la vigne pour célébrer l'opulence des grappes et la saveur du vin nouveau qui mûrit au soleil en attendant de couler du pressoir dans de vieux fûts de chêne le pampre tout entier s'en trouve magnifié
Ivre de lumière le pampre trace des courbes le vin sera bon Miss Yves
Volutes et volupté... Poème dit-vin Promesses de vent-d'anges... Claire Fo Acte I Vrilles en liberté S, C et leur crochet Les lianes batifolaient Ne sachant où s’accrocher.
Acte II Les grappes alourdies par l’été Avaient tâche annoncée Leur capital soleil à compléter Avant d’être déclarées dorées à souhait. Maïté Aliénor
"La Vigne" (à Jean-Yves B. autrefois calligraphe)
Mon cher Jean-Yves, S'il
m'arrive, certes, de penser à toi, j'ai aujourd’hui une raison plus
particulière de Ie faire ; c'est que je suis en contrariété avec ma
vigne. Eh quoi ! toujours monter vers le soleil ! Moi qui la voudrais
rampante et docile à habiller ma tonnelle ! Tu ne vois pas le rapport
? C’est que, précisément, en surveillant ces vrilles indépendantes qui
refusent de m'obéir, je crois voir dans l'ombre verte comme le lacis
d'une belle écriture. En voici une qui projette son arc tendu terminé
en crochet. N’est-ce-pas le jambage d'un A ? Une autre se divise en
fourche ; ce pourrait être un y. Dans une boucle bien serrée je
reconnais la cédille d’un grand C dessiné dans l'air. Un I et un L se
sont agrippés, un V se renverse. Toute une phrase en lettres majuscules
parle une langue indéchiffrable. Une guirlande de mots inconnus déploie
ses paraphes sur le bleu du ciel. Il y a un message dans l’entrelacement
de ces vrilles et, à mon avis, il signifie : "pourvu que Jean-Yves
n'ait pas laissé retomber sa plume, et que dans le monde affairé de
Paris, il trouve encore du temps pour couvrir de courbes et de boucles
les pages blanches comme il savait si bien le faire". C'est le vœu que je forme pour toi. À bientôt j'espère. Marthe Seguin-Fontes "Lettres de mon Jardin"
Courbes et volutes exposition d'Art Nouveau vois ce vert divin Miss Yves La vigne vrille elle tortille ses crochets s'arrime pour durer elle sait que dans son corps circule un trésor Marine Zoup