Quand la beauté t'habite,
Comment l'assumes-tu ?
L'arbre assume le printemps
Et la mer le couchant,
Toi, comment assumes-tu
La beauté qui te hante ?
Toi qu'habite la beauté,
Tu aspires à une autre
Plus vaste que le printemps,
Plus vive que le couchant
-déchirante, déchirée-
Qui pourrait t'assumer
Hormis l'éternel Désirant ?
L'esprit raisonne, l'âme résonne.
L'esprit communique, l'âme communie."
si brève dans le temps, le transcende,
nous restitue chaque fois toute la
la fraîcheur du matin du monde.
François Cheng
Tu longes le mur d’un jardin.
Une branche fleurie qui dépasse
Te murmure à l’oreille : « passe outre ! »"