Noël revient...
Qui nous donnera le droit d'espérer ?...
Espérer et faire, est-ce si différent ?...
Naître et faire naître est un travail...
Espérer est une randonnée longue et escarpée...
Gilbert Adler
Il était une FOI...
Est-ce Dieu possible...
Il y a bien longtemps
Naissait un enfant
Comme on était fier...
Il était la Lumière!
Naître sur la paille,
N'être qu'un feu de paille.
Il apportait la PAIX...
Qu'est-ce qu'on en a fait!!!
On croit qu'il reviendra
Nous prendre dans ses bras...
Lui le Roi des rois
Descendu ici-bas.
Claire Fo
Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.
Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.
Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le boeuf soufflent dessus.
La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "
Théophile Gauthier
envoyé par Denise
La Vierge à la crèche
Alphonse DAUDET
Recueil : "Les Amoureuses"
"Dans ses langes blancs, fraîchement cousus,
La vierge berçait son enfant-Jésus.
Lui, gazouillait comme un nid de mésanges.
Elle le berçait, et chantait tout bas
Ce que nous chantons à nos petits anges…
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.
Étonné, ravi de ce qu’il entend,
Il rit dans sa crèche, et s’en va chantant
Comme un saint lévite et comme un choriste ;
Il bat la mesure avec ses deux bras,
Et la sainte vierge est triste, bien triste,
De voir son Jésus qui ne s’endort pas.
« Doux Jésus, lui dit la mère en tremblant,
« Dormez, mon agneau, mon bel agneau blanc.
« Dormez ; il est tard, la lampe est éteinte.
« Votre front est rouge et vos membres las ;
« Dormez, mon amour, et dormez sans crainte. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.
« Il fait froid, le vent souffle, point de feu…
« Dormez ; c’est la nuit, la nuit du bon dieu.
« C’est la nuit d’amour des chastes épouses ;
« Vite, ami, cachons ces yeux sous nos draps,
« Les étoiles d’or en seraient jalouses. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.
« Si quelques instants vous vous endormiez,
« Les songes viendraient, en vol de ramiers,
« Et feraient leurs nids sur vos deux paupières,
« Ils viendront ; dormez, doux Jésus. » Hélas !
Inutiles chants et vaines prières,
Le petit Jésus ne s’endormait pas.
Et marie alors, le regard voilé,
Pencha sur son fils un front désolé :
« Vous ne dormez pas, votre mère pleure,
« Votre mère pleure, ô mon bel ami… »
Des larmes coulaient de ses yeux ; sur l’heure,
Le petit Jésus s’était endormi."
envoyé par Amichel
L'enfant sourit
Entre le boeuf et l'âne gris
L'univers s'illumine
Douceur d'un soir
Sur la terre...
Marine D
Les rois mages
Les rois mages marchaient ne sachant le chemin,
Qui pourrait les mener jusqu’au petit berceau,
Où dormait comme un ange cet enfant renouveau,
Le sauveur de la terre le sauveur des humains.
Une étoile brilla tout à coup dans la nuit,
Qu’ils suivirent attentifs jusqu’à cette humble étable,
Et tout près de Marie et Joseph attendris
Ils se sentirent emplis d’un bonheur ineffable.
Jésus enfant choisi c’est à toi que l’on doit,
De fêter chaque année ce beau jour de Noël,
Qui fait briller les yeux des enfants attendris,
Comme brillent éclatantes les étoiles du ciel.
Dans le cœur de chacun même des incroyants,
Ce soir-là quelque chose se passe et nous dépasse,
Le monde tout à coup semble rempli de grâce,
Et redevient uni l’espace d’un instant.
Petit enfant qui rêve en attendant Noël,
De sapins de bonbons tu oublies trop souvent,
Que l’amour et la joie sont aussi essentiels,
A la vie que jouets bonbons ou bien présents.
C’est beau pour nous les grands quand au matin venu,
Tu découvres soudai, au pied du vert sapin
Ces paquets en rubans si longtemps attendus
Mais penses un peu aussi à tous ceux qui ont faim.
Qui n’ont pas comme toi, la chance d’un bon lit,
Et de pouvoir s’asseoir près de table garnie.
Qui vivent dans le froid et souvent la misère,
En ce soir de Noël pensons à tous nos frères.
© Marie LC, 8 décembre 2005
Il était une FOI...
Est-ce Dieu possible...
Il y a bien longtemps
Naissait un enfant
Comme on était fier...
Il était la Lumière!
Naître sur la paille,
N'être qu'un feu de paille.
Il apportait la PAIX...
Qu'est-ce qu'on en a fait!!!
On croit qu'il reviendra
Nous prendre dans ses bras...
Lui le Roi des rois
Descendu ici-bas.
Claire Fo
Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.
Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.
Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le boeuf soufflent dessus.
La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "
Théophile Gauthier
envoyé par Denise
La Vierge à la crèche
Alphonse DAUDET
Recueil : "Les Amoureuses"
"Dans ses langes blancs, fraîchement cousus,
La vierge berçait son enfant-Jésus.
Lui, gazouillait comme un nid de mésanges.
Elle le berçait, et chantait tout bas
Ce que nous chantons à nos petits anges…
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.
Étonné, ravi de ce qu’il entend,
Il rit dans sa crèche, et s’en va chantant
Comme un saint lévite et comme un choriste ;
Il bat la mesure avec ses deux bras,
Et la sainte vierge est triste, bien triste,
De voir son Jésus qui ne s’endort pas.
« Doux Jésus, lui dit la mère en tremblant,
« Dormez, mon agneau, mon bel agneau blanc.
« Dormez ; il est tard, la lampe est éteinte.
« Votre front est rouge et vos membres las ;
« Dormez, mon amour, et dormez sans crainte. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.
« Il fait froid, le vent souffle, point de feu…
« Dormez ; c’est la nuit, la nuit du bon dieu.
« C’est la nuit d’amour des chastes épouses ;
« Vite, ami, cachons ces yeux sous nos draps,
« Les étoiles d’or en seraient jalouses. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.
« Si quelques instants vous vous endormiez,
« Les songes viendraient, en vol de ramiers,
« Et feraient leurs nids sur vos deux paupières,
« Ils viendront ; dormez, doux Jésus. » Hélas !
Inutiles chants et vaines prières,
Le petit Jésus ne s’endormait pas.
Et marie alors, le regard voilé,
Pencha sur son fils un front désolé :
« Vous ne dormez pas, votre mère pleure,
« Votre mère pleure, ô mon bel ami… »
Des larmes coulaient de ses yeux ; sur l’heure,
Le petit Jésus s’était endormi."
envoyé par Amichel
L'enfant sourit
Entre le boeuf et l'âne gris
L'univers s'illumine
Douceur d'un soir
Sur la terre...
Marine D
Les rois mages
Les rois mages marchaient ne sachant le chemin,
Qui pourrait les mener jusqu’au petit berceau,
Où dormait comme un ange cet enfant renouveau,
Le sauveur de la terre le sauveur des humains.
Une étoile brilla tout à coup dans la nuit,
Qu’ils suivirent attentifs jusqu’à cette humble étable,
Et tout près de Marie et Joseph attendris
Ils se sentirent emplis d’un bonheur ineffable.
Jésus enfant choisi c’est à toi que l’on doit,
De fêter chaque année ce beau jour de Noël,
Qui fait briller les yeux des enfants attendris,
Comme brillent éclatantes les étoiles du ciel.
Dans le cœur de chacun même des incroyants,
Ce soir-là quelque chose se passe et nous dépasse,
Le monde tout à coup semble rempli de grâce,
Et redevient uni l’espace d’un instant.
Petit enfant qui rêve en attendant Noël,
De sapins de bonbons tu oublies trop souvent,
Que l’amour et la joie sont aussi essentiels,
A la vie que jouets bonbons ou bien présents.
C’est beau pour nous les grands quand au matin venu,
Tu découvres soudai, au pied du vert sapin
Ces paquets en rubans si longtemps attendus
Mais penses un peu aussi à tous ceux qui ont faim.
Qui n’ont pas comme toi, la chance d’un bon lit,
Et de pouvoir s’asseoir près de table garnie.
Qui vivent dans le froid et souvent la misère,
En ce soir de Noël pensons à tous nos frères.
© Marie LC, 8 décembre 2005
Une belle crèche grandeur nature semble-t-il. Je suis intriguée par le parti pris de mettre Joseph en lumière plus spécialement.
RépondreSupprimerBon dimanche Fifi
Peut être des contraintes techniques, je ne sais. J'ai trouvé aussi que l'éclairage était mal réparti.
SupprimerBon dimanche, Marie-Paule !
Il était une FOI...
RépondreSupprimerEst-ce Dieu possible...
Il y a bien longtemps
Naissait un enfant
Comme on était fier...
Il était la Lumière!
Naître sur la paille,
N'être qu'un feu de paille.
Il apportait la PAIX...
Qu'est-ce qu'on en a fait!!!
On croit qu'il reviendra
Nous prendre dans ses bras...
Lui le Roi des rois
Descendu ici-bas.
Bon dimanche Fifi
Merci, Claire Fo, pour ce magnifique texte qui m'interpelle profondément.
SupprimerUne crèche magnifique avec une lumière qui l'est tout autant !
RépondreSupprimerhttp://500iso.com/
http://01pixels.com/
Bonjour Fifi. Il est intéressant de voir toutes les représentations de la crèche. Les artistes s'expriment avec beaucoup de variété. J'aime beaucoup ici les deux boeufs qui entoutent l'enfant Jésus. La sculpture est très jolie.
RépondreSupprimerBises à toi et bonne fin de journée Fifi
Quelle jolie crèche, Fifi. Le travail de sculpture est superbe et le jeu de lumière aussi. Merci de cette magnifique photo... Noël arrive à grands pas. Chez toi, nous sommes déjà dans l'ambiance... j'aime infiniment!
RépondreSupprimerBisous et belle soirée, Fifi.
Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.
Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.
Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le boeuf soufflent dessus.
La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "
Théophile Gauthier
Une crèche originale superbement mise en valeur par ta photo ! Bravo !
RépondreSupprimerBonjour Fifi,
RépondreSupprimerEst-ce que l'on chante encore, en France, ce cantique de Noël que nous avons conservé au Québec :
Dans cette étable, que Jésus est charmant,
qu'il est aimable dans son abaissement.
Ces deux premières lignes me sont venues à l'esprit peut-être à cause du caractère un peu fruste des sculptures dont l'expression est cependant très intense... L'idée de joindre le boeuf et l'âne pour adosser aux corps confondus le berceau m'a particulèrement charmée...
Ta citation me fait penser à :"Il est né le divin enfant..." dont un des couplets est celui-là (chez nous):
Supprimer"Une étable est son logement
Un peu de paille est sa couchette,
Une étable est son logement
Pour un dieu quel abaissement !"
FIFI bonjour je ne fais pas de crèche mais celle ci est magnifique
RépondreSupprimerla magie des fêtes est là et les enfants vont en profiter
BISOU
Pas beaucoup de progrès depuis 2000 ans, il reste encore beaucoup de mal logés.
RépondreSupprimerMême si je suis une mécréante, j'adore les crêches et celle-ci est magnifique. L'éclairage qui la baigne est... DIVIN !
RépondreSupprimerUne crèche en bois et donc une sorte de modèle unique, même si elle existe peut-être en plusieurs exemplaire. Si je vois bien, elle a été installée en extérieur. Elle me rappelle un village où chacun fabrique une crèche et laisse aller son imagination, près de là où habitent notre fille et sa petite famille...
RépondreSupprimerIl est déjà arrivé le petit Jésus ?
Pleins de poésie dans ce joli blog.
RépondreSupprimerMerci pour ton passage et ton message
et aussi merci à Oxygène !
Bonne semaine,
Muriel
Le travail du bois est très sobre et beau, et ta lumière, "divine" pour faire un écho aux paroles de Focales
RépondreSupprimerLa Vierge à la crèche
RépondreSupprimerAlphonse DAUDET
Recueil : "Les Amoureuses"
Dans ses langes blancs, fraîchement cousus,
La vierge berçait son enfant-Jésus.
Lui, gazouillait comme un nid de mésanges.
Elle le berçait, et chantait tout bas
Ce que nous chantons à nos petits anges…
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.
Étonné, ravi de ce qu’il entend,
Il rit dans sa crèche, et s’en va chantant
Comme un saint lévite et comme un choriste ;
Il bat la mesure avec ses deux bras,
Et la sainte vierge est triste, bien triste,
De voir son Jésus qui ne s’endort pas.
« Doux Jésus, lui dit la mère en tremblant,
« Dormez, mon agneau, mon bel agneau blanc.
« Dormez ; il est tard, la lampe est éteinte.
« Votre front est rouge et vos membres las ;
« Dormez, mon amour, et dormez sans crainte. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.
« Il fait froid, le vent souffle, point de feu…
« Dormez ; c’est la nuit, la nuit du bon dieu.
« C’est la nuit d’amour des chastes épouses ;
« Vite, ami, cachons ces yeux sous nos draps,
« Les étoiles d’or en seraient jalouses. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.
« Si quelques instants vous vous endormiez,
« Les songes viendraient, en vol de ramiers,
« Et feraient leurs nids sur vos deux paupières,
« Ils viendront ; dormez, doux Jésus. » Hélas !
Inutiles chants et vaines prières,
Le petit Jésus ne s’endormait pas.
Et marie alors, le regard voilé,
Pencha sur son fils un front désolé :
« Vous ne dormez pas, votre mère pleure,
« Votre mère pleure, ô mon bel ami… »
Des larmes coulaient de ses yeux ; sur l’heure,
Le petit Jésus s’était endormi.
"Étonné, ravi de ce qu’il entend,
SupprimerIl rit dans sa crèche, et s’en va chantant
Comme un saint lévite et comme un choriste ;
Il bat la mesure avec ses deux bras,":
Charmé par le chant de sa mère, possédé par le rythme, n'en faisant qu'à sa tête...une image inattendue et délicieuse du "petit Jésus". Me rappelle notre petite fille toute petite qui à la moindre chanson dans les bras de son père, suivait le rythme avec tout son corps. Rassurez vous, je ne suis pas la grand-mère du "petit Jésus" mais tous les parents et grands parents reconnaitront dans ce délicieux poème des images vécues avec leurs petits.
Merci Amichel pour cette délicieuse découverte, je ne connaissais pas: "La vierge à la crèche" de Daudet !
Un tableau si paisible, merci Fifi!
RépondreSupprimerL'enfant sourit
Entre le boeuf et l'âne gris
L'univers s'illumine
Douceur d'un soir
Sur la terre...
Daudet m'amuse avec cette image drôle et peu commune du "Niston" pas très sage et enjoué... le Jésus de la crèche étant le plus souvent représenté emmaillotté dans ses langes, sage comme une image et les yeux au ciel...
RépondreSupprimerCela me ramène à cette veillée de Noël durant laquelle un Franciscain, un Jésuite et un Dominicain dînent ensemble - fait étonnant quand on sait à quel point jésuites et dominicains ont la réputation de ne pas faire bon ménage... Mais, c'est la trêve de Noël...
Soudain, un orage éclate et la lumière s'éteint.
- "Voyez, mes amis, dit le Franciscain, c'est une leçon de Dieu : si, au lieu de nous éclairer à l'électricité, nous étions restés fidèles aux lampes à huile des premières heures de la chrétienté, nous aurions encore de la lumière.
- Certes, dit le Dominicain c'est une leçon divine. Mais le Tout-Puissant a surtout voulu nous montrer la vanité des entreprises humaines. Nous croyons avoir dompté les forces de la nature, capté l'énergie des torrents, et... / ...
À cet instant... la lumière revient... ...le Jésuite venait de remettre les plombs !!!
La longue discussion précédemment entamée reprend alors sur la question du jour :
"A quand remonterait le premier sourire de l'Enfant-Jésus ?"
Sans attendre, sans hésiter, le Dominicain, riant sous cape, prend la parole et, mimant la scène, déclare, sûr de lui :
"Le premier sourire se produisit dans la crèche de Bethléem : l'Enfant-Jésus, tournant la tête à droite et voyant le boeuf, puis à gauche et voyant l'âne, éclata de rire en disant... :
"C'est ÇA, la Compagnie de Jésus !!!..."
Quant à moi - cela dit sans parti pris - j'ai une nette préférence pour ces deux paisibles bêtes qui, réunies, offrent un berceau douillet au Niston...
Odile
Je te soupçonne quand même alors d'avoir un petit parti pris pour la "Compagnie de Jésus" :-))
SupprimerMerci Odile pour ce "conte" de Noël plein d'humour ! Je trouve aussi que le "berceau douillet" pour le Niston est une belle idée de la part du sculpteur. Bisous frigorifiés !
Oh non, Fifi, pas de sous-entendu comme ça ! Pas de parti-pris du tout en faveur de ceux-ci ou de ceux-là... ; les "J.", quant à eux, me semblant avoir un esprit bien retors ! Je voulais seulement dire que l'âne et le boeuf me semblent plus humains que les autres personnages et que le trop bel ange blanc, sous les projecteurs de l'avant-scène (alors qu'il n'a même pas le cou articulé pour dire merci aux gens qui voudraient lui donner un sou)... :(
SupprimerMoi aussi, tu vois, j'ai l'esprit tordu !!! :D
Bises er re-bises chaleureuses, Fifi !
Quand je parlais de la "Compagnie de Jésus" je pensais aux deux proches de l'enfant Jésus, qui lui font une mangeoire-berceau sur la fotooo, comme dans ton histoire. Comme toi, j'ai beaucoup de sympathie pour eux. Quant à l'esprit tordu, comme tu le soulignes, pas besoin des jes, on en a tous un peu... :-)
SupprimerBonne soirée,Odile !!!
Très jolie crèche. Comme toi je découvre le poème d'Alphonse Daudet. Un jour mon ex beauf avait fait une crèche dans la grande cheminée de mes Parents. il a avait plein de santons. C'est normal il était d'Arles. La mienne n'est as terrible, mais elle amuse les petits enfants, les personnages bougent, il y a un chant de Noël et une lanterne s'allume.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'âne, le boeuf et le "berceau" en une seule pièce...
RépondreSupprimerMerci pour cette lumière.
RépondreSupprimerJe me mets devant
je fais une prière
Une belle merveille que cette crèche toute de bois sculptée...Est-ce celle de ton village..?
RépondreSupprimerLe poème de Claire-Fo et la lumière de ta photo me donne " le petit frisson " d' émotion...:-))
C' est tellement beau tout ça...
Merci Fifi...belle soirée à toi
Bizzzzzz
Les rois mages
RépondreSupprimerLes rois mages marchaient ne sachant le chemin,
Qui pourrait les mener jusqu’au petit berceau,
Où dormait comme un ange cet enfant renouveau,
Le sauveur de la terre le sauveur des humains.
Une étoile brilla tout à coup dans la nuit,
Qu’ils suivirent attentifs jusqu’à cette humble étable,
Et tout près de Marie et Joseph attendris
Ils se sentirent emplis d’un bonheur ineffable.
Jésus enfant choisi c’est à toi que l’on doit,
De fêter chaque année ce beau jour de Noël,
Qui fait briller les yeux des enfants attendris,
Comme brillent éclatantes les étoiles du ciel.
Dans le cœur de chacun même des incroyants,
Ce soir-là quelque chose se passe et nous dépasse,
Le monde tout à coup semble rempli de grâce,
Et redevient uni l’espace d’un instant.
Petit enfant qui rêve en attendant Noël,
De sapins de bonbons tu oublies trop souvent,
Que l’amour et la joie sont aussi essentiels,
A la vie que jouets bonbons ou bien présents.
C’est beau pour nous les grands quand au matin venu,
Tu découvres soudai, au pied du vert sapin
Ces paquets en rubans si longtemps attendus
Mais penses un peu aussi à tous ceux qui ont faim.
Qui n’ont pas comme toi, la chance d’un bon lit,
Et de pouvoir s’asseoir près de table garnie.
Qui vivent dans le froid et souvent la misère,
En ce soir de Noël pensons à tous nos frères.
© Marie LC, 8 décembre 2005
Un Noël bien difficile à passer pour beaucoup... comme quoi rien ne change vraiment malgré les années qui passent.
RépondreSupprimerJoli travail du bois.
J'aime cette photo! Voilà le vrai sens de Noël, Jésus Christ qui est venu chercher et sauver une humanité perdue.
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