Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur s´habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L´oiseau sur la branche
Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l´absence
Cet odieux silence
Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur s´habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L´oiseau sur la branche
Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l´absence
Cet odieux silence
Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai !
Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire : où vis-je ? Où vais-je ?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.
Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai !...
Emile Nelligan
envoyé par Marie-Josée
Tombe la neige...joli manège
Tout en pointillé sur mon nez gelé...
Comme larmes de joie au bout de mes doigts.
Manteau d'hiver pour les sapins verts
Danse la neige, brillant sortilège.
Lucioles glacées,tendres mini-fées.
Claire Fo
Neige
Sur la musique du silence
Dansent dansent les flocons blancs
Qui se balancent
Et qui s'en vont
Tisser une douce couverture
Pour la terre qui s'endort
Sur la musique du silence
Dansent dansent les flocons blancs.
Jacqueline Mériot
envoyé par Denise
Sapin enneigé,
Flocons sur ses épines vertes, à longs traits:
Microcosme.
Cascades dévalant , gelées , des rochers:
Macrocosme.
Les cils se mouillent,
La vue se brouille,
Blanc sur vert,
Vert sur blanc
Vertige de l'hiver.
Miss Yves
La neige toujours
et chez nous la pluie
les mêmes petites rayures
mais que la neige attire
quand la pluie nous assassine
et que dans la rue grise
glissent des fantômes.
rêvons de blanc
de ciel bleu
de flocons
de cristaux
mais parfois
entrevoyons
un air de printemps.
Chez toi: les sapins
en bonnet blanc!
Maïté Aliénor
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai !
Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire : où vis-je ? Où vais-je ?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.
Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai !...
Emile Nelligan
envoyé par Marie-Josée
Tombe la neige...joli manège
Tout en pointillé sur mon nez gelé...
Comme larmes de joie au bout de mes doigts.
Manteau d'hiver pour les sapins verts
Danse la neige, brillant sortilège.
Lucioles glacées,tendres mini-fées.
Claire Fo
Neige
Sur la musique du silence
Dansent dansent les flocons blancs
Qui se balancent
Et qui s'en vont
Tisser une douce couverture
Pour la terre qui s'endort
Sur la musique du silence
Dansent dansent les flocons blancs.
Jacqueline Mériot
envoyé par Denise
Sapin enneigé,
Flocons sur ses épines vertes, à longs traits:
Microcosme.
Cascades dévalant , gelées , des rochers:
Macrocosme.
Les cils se mouillent,
La vue se brouille,
Blanc sur vert,
Vert sur blanc
Vertige de l'hiver.
Miss Yves
La neige toujours
et chez nous la pluie
les mêmes petites rayures
mais que la neige attire
quand la pluie nous assassine
et que dans la rue grise
glissent des fantômes.
rêvons de blanc
de ciel bleu
de flocons
de cristaux
mais parfois
entrevoyons
un air de printemps.
Chez toi: les sapins
en bonnet blanc!
Maïté Aliénor
Ya que mon pt'tit frè-reu
RépondreSupprimerqu'est dans la clairiè-reu
qu'avale des flocons
et trouve ça drôl'ment bon...
On en prend à pleine bouche et nous revient le goût de l'enfance :-)
C'est toujours fascinant comme spectacle !
SupprimerVa regarder la photo que je viens de poster sur mon blog juste avant de découvrir ta prise de ce jour :)
SupprimerPS
RépondreSupprimerAtttention à ton objectif !
J'étais presque entièrement abritée mais c'est vrai la prudence est de mise.
SupprimerBisous de neige, Odile !
Tu sais ça fonctionne aussi très bien en ouvrant grand la fenêtre (on dira au mari grelotant qu'on aère juste 5 mn ;)) et en restant dedans bien au chaud (c'est ce que j'ai fait aujourd'hui ;))
SupprimerAh ! comme la neige a neigé !
RépondreSupprimerMa vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai !
Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire : où vis-je ? Où vais-je ?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.
Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai !...
Émile Nelligan (1879-1941)
Émile Nelligan est notre Rimbaud québécois. Comme Rimbaud, sa période de production a été très brève : à peine trois ans, de 1896 à 1899, moment où il a été interné à la demande de son père. Le diagnostic de démence précoce a par la suite été remis en cause, mais, à la fin du dix-neuvième siècle, compte tenu des traitements que l'on infligeait aux malades dans les hôpitaux psychiatriques, si l'on n'était pas fou, on le devenait. Son destin rappelle aussi celui de Camille Claudel à cette nuance près que c'est avec sa mère que Camille était en conflit.
Tu excuseras ma neurasthénie, mais, la neige ces temps-ci : je peux plus!!!
Bises courbaturées d'avoir trop pelleté
Tombe la neige...joli manège
RépondreSupprimerTout en pointillé sur mon nez gelé...
Comme larmes de joie au bout de mes doigts.
Manteau d'hiver pour les sapins verts
Danse la neige, brillant sortilège.
Lucioles glacées,tendres mini-fées.
Gros câlinss!!!
mes larmes blanches...
RépondreSupprimerTrès jolie photo, Fifi et la neige se dépose déjà doucement sur les feuilles vertes. C'est toujours fascinant de voir tomber la neige, les flocons prennent des formes très décoratives ;-)
RépondreSupprimerSchmoutzele de bon dimanche!
Neige
Sur la musique du silence
Dansent dansent les flocons blancs
Qui se balancent
Et qui s'en vont
Tisser une douce couverture
Pour la terre qui s'endort
Sur la musique du silence
Dansent dansent les flocons blancs.
Jacqueline Mériot
Tu as su parfaitement attraper ces flocons, pas si facile à réussir. Bravo.
RépondreSupprimerIci, elle est annoncée pour la nuit... A suivre !
RépondreSupprimerIci, ç'a été : "Tombe, tombe, tombe la pluie" depuis deux jours :((
RépondreSupprimerVivement la canicule !!!... :D))
Encore un joli tissus pour un manteau blanc...
RépondreSupprimerJe ne te savais pas l' âme couturière ...:-))
Bisous plein de flocons de pluie
Une image, une chanson... ma jeunesse :-)
RépondreSupprimerBelle semaine :-
La mienne aussi, Suzanne :-)
SupprimerSapin enneigé,
RépondreSupprimerFlocons sur ses épines vertes, à longs traits:
Microcosme.
Cascades dévalant , gélées , des rochers:
Macrocosme.
Les cils se mouillent,
La vue se brouille,
Blanc sur vert,
Vert sur blanc
Vertige de l'hiver.
Pile la bonne vitesse pour un superbe résultat, bravo !
RépondreSupprimerJe me rappelle bien de la chanson d'Adamo j'avais été le voir dans les années 60
RépondreSupprimerPas possible ! de la neige en février ! c'est fou !
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=jNEqMsrZ17M, voilà à quoi tes mots et les photos me font penser ...
RépondreSupprimerPlein de bisous des neiges et ... après la pluie le beau teint !!!
C'est beau des flocons qui tombent sur le jardin...
RépondreSupprimerChez nous, hier, j'aurais préféré la neige à la pluie qui a rendu la journée si tristounette...
La neige n'est jamais égale à elle-même et nous n'avons pas assez de mots pour la dire. La tienne semble avoir été lourde et mouillée.... Pas de la poudreuse cette fois là....
RépondreSupprimerUn saupoudrage neigeux qui reveille le vert sapin roi des forets
RépondreSupprimerLa neige toujours
RépondreSupprimeret chez nous la pluie
les mêmes petites rayures
mais que la neige attire
quand la pluie nous assassine
et que dans la rue grise
glissent des fantômes.
rêvons de blanc
de ciel bleu
de flocons
de cristaux
mais parfois
entrevoyons
un air de printemps.
Chez toi: les sapins
en bonnet blanc!
Ben voilà, c'est fait. J'ai eu une émotion, il n'y en avait que pour vous. les autres étaient complètement occultés. J'ai cliqué sur le retour et tout est rentré dans l'ordre.
RépondreSupprimerVous êtes le premier cas procédant de cette manière. Pourquoi ? par discrétion, peur d'être * vampirisée ?. Il aurait été plus simple pour moi de pouvoir cliquer sur une abonnée, mais cela, je n'oblige personne. C'est aussi sympa de pouvoir découvrir des blogs en cliquant sur les abonnés des autres. Comme ça, j'ai découvert des blogs intéressants. Vous, c'est en cliquant sur un commentaire.
Bravo pour vos photos qui sont parfois* classiques*, mais toujours belles, parfois qui sortent de l'ordinaire.