Le temps comme suspendu aux doux rayons de soleil ajoutant du miel à la chevelure.
Les pensées suivent le caillou dessinant en creux en relief et en grains de sable
Tandis que les ombres se penchent sur la beauté de l’instant .
Petit caillou, grande pierre, siège la jeunesse, l’adolescence capable de dessiner l’avenir dans les reflets d’un caillou de rencontre.
Les pensées suivent le caillou dessinant en creux en relief et en grains de sable
Tandis que les ombres se penchent sur la beauté de l’instant .
Petit caillou, grande pierre, siège la jeunesse, l’adolescence capable de dessiner l’avenir dans les reflets d’un caillou de rencontre.
Mais dites...
Elle médite
Au sable lié
Le temps c'est "cool"
Comme je lent-vie....
Claire Fo
Sur la plage abandonnée
Coquillage et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé
Jean-Max Rivière 1962
envoyé par Tilia
Dormante.
Toi ma dormeuse mon ombreuse ma rêveuse
Ma gisante aux pieds nus sur le sable mouillé
Toi ma songeuse mon heureuse ma nageuse
Ma lointaine aux yeux clos mon sommeillant œillet
Distraite comme nuage et fraîche comme la pluie
Trompeuse comme l’eau légère comme vent
Toi ma berceuse mon souci mon jour ma nuit
Toi que j’attends toi qui te perds et me surprends
La vague en chuchotant glisse dans ton sommeil
Te flaire et vient lécher tes jambes étonnées
Ton corps abandonné respire le soleil
Couleur de tes cheveux ruisselants et dénoués
Mon oublieuse ma paresseuse ma dormeuse
Toi qui me trompes avec le vent avec la mer
Avec le sable et le matin ma capricieuse
Ma brûlante aux bras frais mon étoile légère
Je t’attends je t’attends je guette ton retour
Et le premier regard où je vois émerger
Eurydice aux pieds nus à la clarté du jour
Dans cette enfant qui dort sur la plage allongée.
Claude Roy, Clair comme le jour, « Dormante » (1943)
envoyé par Miss Yves
Le temps comme suspendu aux doux rayons de soleil ajoutant du miel à la chevelure.
RépondreSupprimerLes pensées suivent le caillou dessinant en creux en relief et en grains de sable
Tandis que les ombres se penchent sur la beauté de l’instant .
Petit caillou, grande pierre, siège la jeunesse, l’adolescence capable de dessiner l’avenir dans les reflets d’un caillou de rencontre.
le cœur des pierres recèle mille secrets pour qui sait le déchiffrer.
RépondreSupprimerPierre qui roule... presque qu'à l’ombre de la photographe.
RépondreSupprimerLa lumière est superbe sur cette jeune fille. L'ombre de la photographe est un plus
RépondreSupprimerTout est doré : la lumière, les cheveux, la peau...le sable chaud...
RépondreSupprimerBel instantané !
Magnifique instant posé là sur la page... l'image y d'or et d'argent... douce heure lumineuse de la beauté fouillée sur et dans le sable, capturée par la fifille à Fifi.. merci vraiment à Maïté Ladrat pour "ses éclats de mots", "sa petite musique et mise au pas".
RépondreSupprimerbelle journée Fifi.
Den
Bonjour, une magnifique photo toute dorée, j'aime, bon samedi !
RépondreSupprimerQuelle charme, dans cette photo et dans le modèle qui l'a inspirée!
RépondreSupprimerUne photo magnifique couleur miel et beaucoup de douceur. Ce sont des instants magiques et tellement heureux. J'aime beaucoup ce cliché.
RépondreSupprimerMerci à Maïté pour ses très jolis mots.
Bisous, Fifi.
belle photo.......ne vais rajouter mot.........
RépondreSupprimerDoux moment de contemplation ! Bravo !
RépondreSupprimerquelle belle photo et cette petite va ramasser ce caillou qui sera pour elle son ami
RépondreSupprimernous sommes nombreux je crois, à avoir cette fascination pour les cailloux
Supprimermerci flipperine !
Mais dites...
RépondreSupprimerElle médite
Au sable lié
Le temps c'est "cool"
Comme je lent-vie....
Câlinsss!!!!!
Deux etres concentres, chacun dans son monde, le meme monde pour chacun.
RépondreSupprimerSur la plage abandonnée
RépondreSupprimerCoquillage et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé
Jean-Max Rivière 1962
Un avant goût de l'automne, cette belle image teintée de mélancolie
Belle soirée, Fifi
Dormante.
RépondreSupprimerToi ma dormeuse mon ombreuse ma rêveuse
Ma gisante aux pieds nus sur le sable mouillé
Toi ma songeuse mon heureuse ma nageuse
Ma lointaine aux yeux clos mon sommeillant œillet
Distraite comme nuage et fraîche comme la pluie
Trompeuse comme l’eau légère comme vent
Toi ma berceuse mon souci mon jour ma nuit
Toi que j’attends toi qui te perds et me surprends
La vague en chuchotant glisse dans ton sommeil
Te flaire et vient lécher tes jambes étonnées
Ton corps abandonné respire le soleil
Couleur de tes cheveux ruisselants et dénoués
Mon oublieuse ma paresseuse ma dormeuse
Toi qui me trompes avec le vent avec la mer
Avec le sable et le matin ma capricieuse
Ma brûlante aux bras frais mon étoile légère
Je t’attends je t’attends je guette ton retour
Et le premier regard où je vois émerger
Eurydice aux pieds nus à la clarté du jour
Dans cette enfant qui dort sur la plage allongée.
Claude Roy, Clair comme le jour, « Dormante » (1943)
Tous ces petits poèmes accompagnent cette douce image avec beaucoup de tendresse et c'est bien mérité !
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il manque, dans ce beau poème, le mot que tu as choisi comme titre!
RépondreSupprimerEt pourtant, sa tonalité et les éléments de cette belle photo m'ont tout de suite fait rechercher, dans un coin de ma mémoire, ce poème dont le titre à moitié oublié sonnait comme "rêveuse" ou dormeuse"
Ce n'était surtout pas pour déplorer le manque du mot "précieuse" mais te dire le plaisir éprouvé à la lecture du poème de Claude Roy avec tous ses qualificatifs en "euse" qui donnaient une suite à mon titre
RépondreSupprimerainsi que les images de "pieds nus", de "cheveux ruisselants et dénoués", de "sable"...
Quand la mémoire nous restitue ainsi une image poétique, c'est du bonheur pour chacun !
On dirait une photo de papillon. La jeune personne est absorbé par sa tâche et ne se soucie pas de la photographe qui s'approcher avec précaution, mais gare à l'ombre qui signalera sa présence et fera s'envoler le lépidoptère !
RépondreSupprimerQuel bel endroit pour rêver ! merci pour ce moment, je reviendrai...
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