Les bouleaux dans l'eau
reflètent sérénité
calme en image...
reflètent sérénité
calme en image...
Des gouttes d'argent
un leurre pour les poissons
tiens un ange passe
un leurre pour les poissons
tiens un ange passe
Seule...en pleurs
Comme saule pleure-heurt
Les yeux dans l'eau
J'ai perdu mon bouleau....
Tout devient flou
J'en suis mare-à-bout!
je vais noyer map-haine
Vite reprendre hâle-laine
Allez...il est temps
Il faut quitter l'étang....
Comme saule pleure-heurt
Les yeux dans l'eau
J'ai perdu mon bouleau....
Tout devient flou
J'en suis mare-à-bout!
je vais noyer map-haine
Vite reprendre hâle-laine
Allez...il est temps
Il faut quitter l'étang....
Avec leurs longues chevelures
Les bouleaux du bord de l'étang
Ont l'air de vieux hippies pleurant
La fin de leur belle aventure
Les bouleaux du bord de l'étang
Ont l'air de vieux hippies pleurant
La fin de leur belle aventure
Pour ne pas sombrer
je m'accroche à la bouée
pour suivre au fil de l'eau
le reflets des bouleaux
je m'accroche à la bouée
pour suivre au fil de l'eau
le reflets des bouleaux
Le bouleau
Tous les vents -
des plus terribles aux plus doux,
de la tempête au zéphir -
lui racontent leurs histoires
et toutes ses feuilles -
toutes, jusqu'à celle qui tremble à la cime,
la dernière -
frissonnent et répètent,
s'agitent et racontent en chœur.
Puis le bouleau se redresse :
il a tout oublié.
Mais d'autres vents viennent,
d'autres vents passent
et les jours, et les semaines, et les saisons.
Le bouleau, lui, ne retient pas grand-chose
des soupirs du printemps,
des lamentos de l'automne.
Etrange bouleau.
On lui raconte tout
et il ne sait presque rien.
Un jour, ses feuilles s'envolent.
Elles vont confier à la terre
mille et mille petits secrets bien mal compris,
et qui pourrissent ensemble,
au pied du bouleau,
du bouleau qui monte vers le ciel,
où vit l'éternel oubli,
l'oubli fatal qui se nuance et se colore,
et recommence et s'ennuie encore,
et se confie finalement aux nuages,
qui font toujours le même voyage.
Constant Burniaux
Tous les vents -
des plus terribles aux plus doux,
de la tempête au zéphir -
lui racontent leurs histoires
et toutes ses feuilles -
toutes, jusqu'à celle qui tremble à la cime,
la dernière -
frissonnent et répètent,
s'agitent et racontent en chœur.
Puis le bouleau se redresse :
il a tout oublié.
Mais d'autres vents viennent,
d'autres vents passent
et les jours, et les semaines, et les saisons.
Le bouleau, lui, ne retient pas grand-chose
des soupirs du printemps,
des lamentos de l'automne.
Etrange bouleau.
On lui raconte tout
et il ne sait presque rien.
Un jour, ses feuilles s'envolent.
Elles vont confier à la terre
mille et mille petits secrets bien mal compris,
et qui pourrissent ensemble,
au pied du bouleau,
du bouleau qui monte vers le ciel,
où vit l'éternel oubli,
l'oubli fatal qui se nuance et se colore,
et recommence et s'ennuie encore,
et se confie finalement aux nuages,
qui font toujours le même voyage.
Constant Burniaux
envoyé par Tilia
Un frisson sur l'eau
les bouleaux qui se mirent
dansent à la surface
Marine Zoup
Calme et zénitude
poissons glissant dans les branches
reflets blancs et gris
Miss Yves
Les bouleaux en ciseaux
Sur leurs échasses d’argent
Tremblent dans les eaux
En réponse au héron dansant.
Tout est gris tendre velours
Autour de l’herbe fraîche
Une légère brume du jour
Et le silence pour une bonne pêche.
Maïté Aliénor
"Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau." ..
V Hugo
envoyé par Simone
Arbre " pilier " de civilisations, le Bouleau est généreux par essence…
Il offre ce qu'il a de mieux : sève, sirop et sucre pour l'alimentation ;
sève encore, feuilles et bourgeons pour la médecine ; écorce pour
l'artisanat ; brindilles pour les usages domestiques, tels le balai ou
la verge punitive… À tous ces atouts, il faut ajouter les chapitres
botanique et écologique, si riches par leur diversité… Et dans ce
domaine de l'irrationnel, le Bouleau n'est pas avare non plus. En fait,
cet axe du monde accumule tant de richesses que le sujet paraît
inépuisable…
résumé titre d'un livre.....
Éditeur : Editions de Terran (2007)
résumé titre d'un livre.....
Éditeur : Editions de Terran (2007)
FIFI bonjour
RépondreSupprimerdes arbres que j'aime beaucoup et j'aime beaucoup cette ambiance calme
c'est tellement important ce calme
Puis un endroit ou tu peux je pense te poser et pêcher aussi
Je t'embrasse fort
Bonjour, les bouleaux sont magnifiques, avec le reflet sur l'eau, bonne journée !
RépondreSupprimerLes bouleaux dans l'eau
RépondreSupprimerreflètent sérénité
calme en image...
bisou Fifi.
Den
J'adore cet arbre, et ta photo aux beaux reflets!
RépondreSupprimerLa petite maison a un air d'isba.
Ton "nouvel "avatar est amusant: tu as tout d'une chasseuse d'images!
C'est mon premier avatar, Miss, celui que je préfère finalement. C'était un talus parsemé d'ancolies et une séance photos avec une amie :-)
SupprimerDes gouttes d'argent
RépondreSupprimerun leurre pour les poissons
tiens un ange passe
Ben moi c'est la maison qui m'arrête. On doit y être pas mal!
RépondreSupprimerBonne journée!
Seule...en pleurs
RépondreSupprimerComme saule pleure-heurt
Les yeux dans l'eau
J'ai perdu mon bouleau....
Tout devient flou
J'en suis mare-à-bout!
je vais noyer map-haine
Vite reprendre hâle-laine
Allez...il est temps
Il faut quitter l'étang....
Bonne journée Fifi!
Une grande sérénité se dégage de ta photo...douces couleurs, eaux paisibles.
RépondreSupprimerMerci, ça fait tant de bien!
Fascinante ! cette photo, Fifi,
RépondreSupprimeravec ce reflet du muret
tel un grand totem renversé.
Avec leurs longues chevelures
Les bouleaux du bord de l'étang
Ont l'air de vieux hippies pleurant
La fin de leur belle aventure
Bises et belle fin de journée
Qu'ils sont beaux les bouleaux, j'en aime les branches qui se cachent l'ete derriere des feuilles tremblotantes puis se depouillent de leur or petit a petit des l'automne.
RépondreSupprimerCes bouleaux ici nous offre une danse silencieuse et tendre sur l'eau.
Les habitants ont sans doute remisé leur bateau définitivement : boue et aviron servent maintenant de décoration.
RépondreSupprimerPour ne pas sombrer
RépondreSupprimerje m'accroche à la bouée
pour suivre au fil de l'eau
le reflets des bouleaux
Magnifique photo, Fifi. Le reflet de ces bouleaux sont très doux et comme il doit être plaisant d'habiter dans ce joli chalet.
RépondreSupprimerBelle soirée et mes bisous.
Le bouleau
Tous les vents -
des plus terribles aux plus doux,
de la tempête au zéphir -
lui racontent leurs histoires
et toutes ses feuilles -
toutes, jusqu'à celle qui tremble à la cime,
la dernière -
frissonnent et répètent,
s'agitent et racontent en chœur.
Puis le bouleau se redresse :
il a tout oublié.
Mais d'autres vents viennent,
d'autres vents passent
et les jours, et les semaines, et les saisons.
Le bouleau, lui, ne retient pas grand-chose
des soupirs du printemps,
des lamentos de l'automne.
Etrange bouleau.
On lui raconte tout
et il ne sait presque rien.
Un jour, ses feuilles s'envolent.
Elles vont confier à la terre
mille et mille petits secrets bien mal compris,
et qui pourrissent ensemble,
au pied du bouleau,
du bouleau qui monte vers le ciel,
où vit l'éternel oubli,
l'oubli fatal qui se nuance et se colore,
et recommence et s'ennuie encore,
et se confie finalement aux nuages,
qui font toujours le même voyage.
Constant Burniaux
On voit que l'automne a tardé... Joli cliché
RépondreSupprimerTrop beau pour mon mauvais jeu de mots dans la Revue images à Scoop.it... Bonne fin de journée !
RépondreSupprimerJ'aime leur feuillage gracile...
RépondreSupprimerqu'il est beau cet endroit FIFI bisous
RépondreSupprimerçà me rappelle la chanson "un dimanche au bord de l'eau "
RépondreSupprimerTu aimes vraiment les mêmes endroits que moi...C' est beau , c' est bon , c' est pur ...comme ça fait du bien quand le reflet intérieur correspond avec la réalité :-) J' admire toujours le talent de Claire- Fo ... jamais je n' y arriverai...:-))
RépondreSupprimerBisous ma Fifi
RépondreSupprimerUn frisson sur l'eau
les bouleaux qui se mirent
dansent à la surface
Un tableau ravissant Fifi
Un coin délicieux pour passer des week-end à l'abri de l'agitation et au coeur de la nature. J'aime !
RépondreSupprimerTout est calme et sérénité dans ce beau décor naturel.
RépondreSupprimerMerci à Denise pour ce beau poème!
RépondreSupprimerPlus modestement:
Calme et zénitude
poissons glissant dans les branches
reflets blancs et gris
En notant les mots demandés par le vérificateur de mots, j'ai envie de chanter, sur l'air d'une chanson de Balavoine:"Je n'suis pas un robot"!
RépondreSupprimerJe pensais que le vérificateur demandait essentiellement des chiffres, ce qui facilitait beaucoup la manoeuvre
SupprimerJ'ai été malheureusement obligée de le mettre en place, parce que envahie de commentaires spams
et depuis plus de spam :-) mais je sais que c'est une contrainte supplémentaire :-(
Je te comprends : je fais de même depuis longtemps
SupprimerDe magnifiques reflets assurément! Mais je "louche" encore davantage sur la petite maison de bois et sa terrasse.
RépondreSupprimerUn endroit qui respire la paix!
http://jeudannan.blogspot.fr/2014/11/limericks-people.html
RépondreSupprimerClin d'oeil
Figure-toi que je viens d'envoyer ce lien à mes copines d'ici.
SupprimerNous avons dû le trouver au même endroit. :-)
Je trouve très émouvante l'évolution des photos au fil des années...
Tu l'as parcouru de façon si complète?
SupprimerJe n'ai rien vu d'autre que toi.
SupprimerCe que je trouve émouvant, c'est la proximité qui s'installe
et le sourire qui advient au fil des photos.
C'est vraiment gentil , ce que tu dis!!!!
SupprimerLes bouleaux en ciseaux
RépondreSupprimerSur leurs échasses d’argent
Tremblent dans les eaux
En réponse au héron dansant.
Tout est gris tendre velours
Autour de l’herbe fraîche
Une légère brume du jour
Et le silence pour une bonne pêche.
Tout doux et tout beau avec ces reflets ! :-)
RépondreSupprimerde beaux arbres....
RépondreSupprimer"Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau." ..V Hugo..........
Arbre " pilier " de civilisations, le Bouleau est généreux par essence… Il offre ce qu'il a de mieux : sève, sirop et sucre pour l'alimentation ; sève encore, feuilles et bourgeons pour la médecine ; écorce pour l'artisanat ; brindilles pour les usages domestiques, tels le balai ou la verge punitive… À tous ces atouts, il faut ajouter les chapitres botanique et écologique, si riches par leur diversité… Et dans ce domaine de l'irrationnel, le Bouleau n'est pas avare non plus. En fait, cet axe du monde accumule tant de richesses que le sujet paraît inépuisable…
RépondreSupprimerrésumé titre d'un livre.....
Éditeur : Editions de Terran (2007)
Chaque nuit, le bouleau
RépondreSupprimerDu fond de mon jardin
Devient un long bateau
Qui descend ou l’Escaut
Ou la Meuse ou le Rhin.
Il court à l’Océan
Qu’il traverse en jouant
Avec les albatros,
Salue Valparaiso,
Crie bonjour à Tokyo
Et sourit à Formose.
Puis, dans le matin rose
Ayant longé le Pôle,
Des rades et des môles,
Lentement redevient
Bouleau de mon jardin.
Maurice Carême - Le bouleau
Merci, Fifi, pour ton gentil message au grenier
et belle journée
Le Bouleau de Maurice Carême, version allongée, chanté par Jacques Douai
RépondreSupprimerUne chanson découverte, grâce à ta photo, Fifi !
Je la découvre avec toi :-)
SupprimerMerci Tilia !
J'aime tous les arbres, mais c'est vrai que j'ai une affection particulière pour le bouleau : je trouve que c'est un arbre courageux, qui pousse dans des milieux parfois difficiles, mais il reste droit et ne fléchit pas.
RépondreSupprimerBon week end.
De bien bô bouleaux, Fifi !
RépondreSupprimerC'est joli, très joli, mais gris, gris comme le temps...
Ta photo me donne des frissons :-(
Nature en décalage, ici aussi : ça jaunit en douce et tombe en pluie. Des pépites au sol. Au pied, les cèpes nous offrent des omelettes gourmandes - pour peu qu'on réussisse à les voir avant les limaces :-)
Le bois du bouleau, en plus d'être joli dans le paysage, est intéressant en déco pour la maison. Ph. avait rapporté de Pologne une belle série de boîtes gigognes garnies d'écorces finement collées.
La statuette du bûcheron polonais, taillée dans la masse est pure merveille de créativité. Juste deux encoches pour distinguer la tête et les pieds du long corps vertical un peu voûté. La branche, choisie en sorte que l'écorce bien craquelée-crevassée tienne lieu d'elle-même, sans artifice, de toque et de manteau épais et loqueteux, alors que seuls le visage et les mains se trouvent entaillés finement dans le bois au grain très fin de l'intérieur. Un faciès étonnant, émacié, au menton barbu et aux sourcils épais avec des détails savamment mis en valeur à coups de ciseaux fins et anguleux. Les mains, qui ressortent de la houppelande, s'appuient sur un infime bâton extirpé de la masse. Des détails travaillés dans la blancheur du bois qui se détachent au milieu de l'écorce brute, craquelée, rugueuse et marron de la vieille branche. Juste un ajout : le fagot de branchettes ligotté sur les épaules du bonhomme. Magnifique !
Les enfants avaient, d'un Noël à l'autre, confectionné avec l'aide du papa plein de menus objets en bois de bouleau pour le sapin et, bien sûr, les incontournables "sous-de-plats, sous-de-verres, porte-couteaux et petits-cadres-pour-ton-noël-Maman"... Chaque année, je ne résiste pas au plaisir de torsader les retombées de bouleau pleureur pour les couronnes ou les guirlandes. Les branches et branchettes de deux arbres élagués l'an dernier n'ont pas fait long feu dans la cheminée, mais le feu de bouleau...c'est le plus joli et joyeux feu qui soit : des flammes qui pétillent d'étincelles. Tout un spectacle !
On imagine la petite maison au bord de l'étang habitée pour un week-end de pêche. Les occupants sont bien placés pour utiliser le bois des bouleaux à leur portée. Ils savent, en tout cas, bien tailler les arbres, et l'eau se charge de les faire miroiter polir la photo.
Restait à "cueillir l'image"... :-)
Bon week-end à toi, Fifi, auprès d'une flambée, peut-être ! :-)
Merci Odile pour ce commentaire tout à l'honneur d'un arbre que tu aimes. Et la manière dont tu décris "le bucheron polonais" il rejoint ce même amour !
RépondreSupprimerLe bouleau est un arbre que j'aime aussi, son feuillage, ses "retombées" tout en finesse, son jaune vif en automne, son écorce blanche bien-sûr....
Figure toi que la petite maison, dans un premier temps, était une classe d'école maternelle. Quand vint le temps du bâtiment en dur, elle fût récupérée par une association de pêcheurs qui démonta et remonta la maisonnette.
Pour te réchauffer un peu, je publierai des couleurs ensoleillées dans mon prochain billet :-)
Bon week-end à toi également !
Bonsoir Fifi. J'aime le tronc blanc des bouleaux, j'aime leur feuillage qui danse dans le vent, j'aime les reflets dans l'eau... Alors tu comprendras sans mal que j'aime ton image :-)
RépondreSupprimerBon dimanche à toi
Merci de nous dire tout ce bien que nous pouvons penser du bouleau, sur la roue de la bergerie il y en a plein et je les aime beaucoup, Fifi , bisous et bon dimanche
RépondreSupprimerMagnifique....bises en passant...
RépondreSupprimerJacques (ex Jack "sous le regard de Jack")
Ta photo, une maisonnette toute simple mais bien ordonnée au bord d'un étang, quelques arbres et voici une histoire qui se déroule sous nos yeux. Ce pourrait être d'un vieux garçon qui n'aime rien tant que de regarder ses oiseaux et qui espère un jour sauver une sirène de la noyade à l'aide de sa petite bouée rouge....
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