Le bonheur est dans le prêt
J'ai déposé dans mon panier
Une piscine à vingt centimes
Une véranda à bout de bras
Et un caddy plein de radis
Un gros 4x4 à quatre pattes
Un écran plat tout raplapla
Une maison tout en carton
Le bonheur est dans le prêt
Un bord de mer en plein hiver
Un safari à moitié prix
Une toquante chic et clinquante
Et des lunettes de starlette
Quelques habits de ouistiti
Des cageots remplis de gigots
Une croisière dans une rizière
Le bonheur est dans le prêt
Quelques mobiles pour le babil
Un gros réseau plein de zozos
Cent milles amis robots soumis
Un bouledogue comme psychologue
Un peu de gym un gros régime
Des hamburgers pour faire la guerre
Un char d'assaut pour être au chaud
Le bonheur est dans le prêt
Un révolving pour être in
Des intérêts à cran d'arrêt
Tout la poésie d'une saisie
Un pharmacien pour être bien
Un révolver pour prendre l'air
Un bout de corde qu'on t'accorde
Et l'enterrement sera charmant
Bonjour Fifi !
RépondreSupprimerC'est difficile à dire, mais pour certains c'est oui. Cela aide.
Faut simplement faire attention à ne pas vouloir avoir le bonheur plusieurs fois cumulées.
Le bonheur d'avoir peut se transformer des fois en drame. Histoire vraie malheureusement.
Bises
je prête juste une oreille attentive !
RépondreSupprimerDouce ironie légère!
RépondreSupprimer"La Complainte du progrès " de Boris Vian , revue de façon moins caustique
Très jolie photographie Fifi !
RépondreSupprimerJe préfère le bonheur dans le pré que dans le prêt car trop de crédits font mal au dos (rire)
Belle journée Fifi !
Il y a beaucoup de marguerites cette année au bord des fossés pour notre grand plaisir en effet !
RépondreSupprimerGros bisous Fifi
La marguerite en acrostiche
Merveilleuse et gracieuse parmi les fleurs brillantes
Avec toi nos murets ont un air virginal
Réveillant en nos cœurs les souvenirs enfouis
Grande par tant d’ardeur et de vigueur modeste
Unique et si joyeuse au détour des jardins
Et toujours si présente à l’autel de Marie
Rituelle corolle panachant nos étés
Inoubliable plante aux contours apaisants
Tu me parles de jours aux lumières si belles
Et je n’oublierai pas ces bonheurs infinis !
© mD
Merci Marine pour ton poème en l'honneur des marguerites. J'ai essayé de l'afficher au centre comme d'habitude mais le bel agencement de l'acrostiche se décale vu les nombre de lettres différentes et MARGUERITE se retrouve en désordre. Alors je préfère le laisser simplement en commentaire où il garde toute sa prestance. Zoubis tout plein pour une belle journée !!
SupprimerPas de problème ma Fifi, ce n'est pas la peine de te compliquer la vie, merci pour ta gentillesse !
SupprimerGros bisous
Des prêts, on nous en accorde de moins en moins quand nous arrivons à ... maturité!
RépondreSupprimerMais nous avons appris d'autres manières d'être heureux!
Beauté, fraîcheur ...et simplicité !
RépondreSupprimerMagnifique cette photo !
Bonsoir chère Fifi, merci de ta merveilleuse photo bucolique, que ce soit pâquerettes ou marguerites, j'aime tout :-)
RépondreSupprimerDouce soirée bien amicalement et de gros bisous ♥
"On ne prête qu'aux riches" dit le proverbe... Alors oui, Fifi, j'accorde à ton blog tout le crédit qu'il mérite, vu sa grande richesse.
RépondreSupprimerMerci pour ces belles pâquerettes et pour la découverte de cette chanson aigre-douce, interprétée toute en finesse pétillante par le duo ViZ, dont le talent a fait le lien entre l'Alsace et Avignon.
Bises (encore bien fraîches pour la saison !) et à bientôt, Fifi (à présent je file meubler mon grenier ;-))
Encore une fois, tu trouves des pépites qui concernent le thème du jour. Et une trouvaille qui rapproche deux régions chères à nos coeurs. Je t'embrasse, Tilia !
SupprimerNous sommes prêts pour le moins à le reconnaitre!
RépondreSupprimerBoléro jaune et tutu blanc,
RépondreSupprimerFleur d'été et fleur des champs,
Reine des prés, grande ou petite,
Temps heureux,
Marguerite
Je t'aime un peu.
Ton compagnon, le gentil coquelicot
Chemise rouge passion en papier crépon
Et le coeur en gilet noir,
Duo bizarre, du coup,
Marguerite,
je t'aime beaucoup
Les amoureux t'effeuillent allongés dans les champs,
Tu as pour ami de blé les épis,
Jaune boléro, blanc tutu,
Rouge coquelicot et épis d'or,
Sur les talus ou dans les champs,
Marguerite
je t'aime passionnément.
S'est invitée une fleur couleur ciel d'été.
Blanc tutu, rouge coquelicot,
Bleu bleuet et jaune doré,
Vous enchantez les champ et les prés
Des couleur du Pays,
Marguerite,
Je t'aime à la folie.
Puis vient le temps de la moisson
et de la fin des beaux jours.
Les blés sont coupés, vient le temps des labours,
On ne te reverra qu'à la prochaine saison
Alors, là, et surtout,
Marguerite
Je ne t'aime pas du tout.
Merci pour ton beau poème, Claude !!
SupprimerMagnifiques fleurs par leur simplicité.
RépondreSupprimerJe les aime.
Merci Fifi.
Je t'embrasse.
Den
J'ai écouté la chanson... bravo... mais le bonheur n'est vraiment que dans la pré... je crois.
RépondreSupprimerMerci Fifi pour cette découverte en chant et en choeur !
bisou.
Den
Ah cette fichue société de consommation à tout va !!!!
RépondreSupprimerJ'préfère les pâquerettes dans les prés mais...
Vers la sobriété heureuse, c'est le livre de Pierre Rabhi que je lis en ce moment...
Ton billet remet les pendules à l'heure, l'air de tout et mine de rien !!! Merci Fifi
Le bonheur est dans le prêt-à-regarder....parfois si près de nous....même pas besoin de cyprès...
RépondreSupprimerVive les prés, toujours prêt à nous conter fleurette sans compter !
Pour la chanson....c'est extra....je ne connaissais pas....
Câlinsss!!!
Toute belles dans leur simplicité !
RépondreSupprimerBon dimanche :-)
Comme quoi: quelques marguerites, un coin de verdure, une belle harmonie, les doigts de pieds en éventail sous un doux soleil, quoi de plus réconfortant! Savourons et propageons.
RépondreSupprimerche bel primo piano di pratoline, margherite stupende. Credo che siano i fiorellini più spontanei e meno preziosi. Nascono spontanei e non costano nulla. Un dono stupendo per chi ha un cuore gentile e pieno di amor gentile
RépondreSupprimerBoa tarde, o poema é lindo, no entanto, sou apologista de que, se a felicidade aparece, esta deve de ser aproveitada e alimentada.
RépondreSupprimerBoa semana,
AG
j'espère que tu vas bien...toujours d'aussi belles photos
RépondreSupprimerOui, voilà le bonheur : des pâquerettes à foison ! Merci pour cette belle évocation.
RépondreSupprimerBonne journée.
En voyant ainsi le bonheur au ras du sol, mon esprit s'évade et revient vers les poésies d'enfance, si vraies, si fraîches, comme les pâquerettes de ta photo à qui tu as conté fleurette sans compter: elles sont si nombreuses pour notre bonheur du jour!
RépondreSupprimer***
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite,
Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !
Paul Fort
Oui, Maïté, j'ai pu photographier au ras des pâquerettes parce qu'il y avait des marches et que j'étais à hauteur de l'herbe avec mon appareil, sans grand effort.
SupprimerUn thème presque contradictoire que le pré du poème et le prêt de la chanson. Une ironie malicieuse de la part des artistes :-)
Merci pour le poème de Paul Fort !!
Je t'embrasse !
Joliment bien joué avec la profondeur de champ.
RépondreSupprimerEt beau texte aussi...
Le prêt ou le don. :)