"Les désirs que nous portons en nous
Ne sont-ils bien plus grands que nous
Si grands qu'ils rejoignent l'originel
Désir par quoi la lumière fut"
Enfin le Royaume
François Cheng
Quand le matin est poème
un frisson court entre les branches
les oiseaux secouent leur plumes
hérissées des vapeurs de l'aube...
La butineuse emplira sa hotte
Du pollen de mille fleurs
Les nuages du côté du levant
redisent les murmures nocturnes
ils déplissent les rêves brouillés
restés au fond des prunelles
et tous les secrets verrouillés
Quand le matin est poème
l'âme n'a plus besoin des mots...
Marine Dussarrat
Entre désir et langueur
balance mon cœur.
Entre rêve et réalité
réside la beauté.
La nuit porte conseil
c'est pourquoi je veille !
Tilia
Coucou. Je ne sais pas si j'ai le désir d'aller butiner les fleurs mais j'ai le désir que cette crise passe et que la situation se stabilise pour tous, dans les meilleures conditions possibles. On devrait savoir vivre avec cette incertitude mais quand même... cela est parfois anxiogène. Ah!... si j'étais une abeille. :-) Bises alpines... de loin et belle semaine malgré tout.
RépondreSupprimerlumineux !
RépondreSupprimerUn vrai soleil !
RépondreSupprimerMagnifique !
RépondreSupprimerSuis comme Dédé, là est mon désir actuel.
Belle journée et bises !
Si les désirs que je porte en moi sont plus grands que je le suis cela veut dire que je ne suis pas bien grande car je n'en ai pas beaucoup, du moins matériellement, ou si j'en ai je ne les exprime guère. Par exemple je râlais après mon appareil de photo qui s'enrayait régulièrement et j'en ai eu un plus récent de la même famille pour mon anniversaire. Les insectes pollinisateurs ont des désirs simples en plus ils font plaisir aux fleurs... et à nous.
RépondreSupprimerIl est bien joli ce syrphide. Chez nous les pissenlits en fleur se font rares et la pluie de cette nuit a dû disperser les akènes des aigrettes
Tu as bien fait de râler après ton appareil photo :-) Et de corriger mon libellé. J'avais des doutes, d'autant plus que j'avais déjà publié une image de syrphe sur une phacélie. Mais j'avais probablement très envie que ce soit une abeille.
SupprimerVoilà un désir qui s'égare. Le désir dont parle l'auteur est probablement plus vaste que nos petits désirs du quotidien mais peuvent faire écho à ce Désir plus grand. C'est ainsi que je comprend la citation de F.Cheng
Bisesss, Lucie.
En fait je n'avais pas mis "abeille" dans mon libellé mais envoyé l'image comme telle à une amie apicultrice :-(
SupprimerEt l'apicultrice n'a rien dit ? Les abeilles ont deux paires d'ailes, les syrphes sont des mouches tranquilles car elles n'ont pas peur d'être gobée par un prédateur
SupprimerElle n'a pas osé signaler mon erreur mais je l'ai fait moi même :-)
SupprimerPlaisirs assouvis pour ta magnifique abeille ! Ta photo est superbe Fifi.
RépondreSupprimerQuand le matin est poème
un frisson court entre les branches
les oiseaux secouent leur plumes
hérissées des vapeurs de l'aube...
La butineuse emplira sa hotte
Du pollen de mille fleurs
Les nuages du côté du levant
redisent les murmures nocturnes
ils déplissent les rêves brouillés
restés au fond des prunelles
et tous les secrets vérrouillés
Quand le matin est poème
l'âme n'a plus besoin des mots...
Marine
Enfin disais-je "désirs"...
RépondreSupprimerCette photo est d'une belle lumière; cela fait du bien comme un tournesol, l'été, dans un vase! Merci!
RépondreSupprimerQuelle belle image !!!
RépondreSupprimerC'est du soleil pour ma journée :-)
Et les mots aussi :-)
J'ai oublié de te remercier pour ta vidéo avec Boris Cyrulnik. J'ai en effet souvent constaté que l'on enjolive ses souvenirs, c'est pour cela d'ailleurs que les personnes plus âgées sont plus heureuses que les plus jeunes.
RépondreSupprimerOh joli le pissenlit de dos ! Souvent les pissenlits sont plus jolis lorsqu'ils nous montrent leur nuque. Ils prennent alors si bien la lumière à travers leur corolle.
RépondreSupprimerC'est toujours une surprise lorsque l'on passe et repasse chez toi, Fifi. Et d'ailleurs c'est toi qui m'a donné l'envie de ma photo de trèfle. J'ai vu la touffe de ces fleurs près de notre voiture dans la rue et ai pensé qu'il me faudrait revenir ce que j'ai fait deux fois le lendemain. La deuxième fois il y avait le bourdon. Bien sûr, tu as raison, il faut ne pas se poser de question et faire mais il faut aussi se pousser un peu ! Et avoir un peu de chance aussi ne nuit pas !
Bises de fin de journée, Fifi !
Alors envie et désirs seraient ce la même chose ?
SupprimerJe ne suis pas linguiste ni psychanalyste mais j'aurais envie de dire qu'il y a une parenté. L'envie me parait plus terre à terre. Mais "être en vie", "avoir envie de vivre" me semble proche du Désir qui exprime plus fortement ce qui anime un être vivant.
SupprimerUn grand soleil butiné qui réchauffe ce mât-teint levé tôt, habillé par de si beaux mots !
RépondreSupprimerMerci Fifi.
Douce journée à toi.
Bravo, c'est magnifique !
RépondreSupprimerMerveilleuse photo, ce syrphe buvant la lumière à la source de la fleur.
RépondreSupprimerEntre désir et langueur
balance mon cœur.
Entre rêve et réalité
réside la beauté.
La nuit porte conseil
c'est pourquoi je veille !
Merci pour ta visite au grenier, chère Fifi.
Passe une bonne journée, sans te découvrir d'un fil ;-)
Bises (bien humides dans mon coin)
Je te rejoins complétement dans ton poème, Tilia ♥
RépondreSupprimerSauf pour l'état de veille.
Les insomnies me désespèrent
ou me mettent en rage :-)
Il fait frisquet chez nous aussi.
La pluie avait du bon mais rend l'ambiance
encore plus tristounette.
Je t'embrasse.
Ah les copines ! Ce n'est pas grave qui elles ne respectes pas le confinement, elles habitent ensemble. Savais tu Fifi que les pissenlits d'un même champ sont tous des clones les uns des autres ? Ça sert de bloguer, publier comme visiter, on s'instruit et on peut ramener sa fraise.
RépondreSupprimerBon, j'aime bien (un peu) le rouge mais toi et moi sommes dans le même cas de figure. Malheureusement pour moi nos enfants et donc leurs enfants sont tous à plus de 100 kilomètres de chez nous. Je vais être patiente, mais je crois que ce sont surtout nos enfants qui ont hâte que nos petits-enfants reviennent chez nous.
Bises de premier mai, Fifi !