"tous ses amis pleuraient..."
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Merci infiniment cher Monsieur Bobin. Je pleure quelqu'un que je n'ai jamais eu le bonheur de rencontrer mais qui était si proche de l'essentiel, de l'essentiel qui fait vivre, qui savait le débusquer avec justesse pour l'offrir, pour redonner des forces vives quand elles faisaient défaut. C'était un ange égaré sur terre mais quand son rire chaleureux surgissait, son amitié bien charnelle venait à notre rencontre et nous redonnait la lumière encore une fois
Que notre gratitude l'accompagne. Et que la Joie l'accueille.
Christian Bobin le dimanche 2 octobre 2022 sur France Inter
Il est décédé le 23 novembre 2022
Il avait la simplicité des grands, chaque mot nous touchait au coeur
RépondreSupprimerJ'aimais la poésie de ses mots, j'aimais son regard sur la vie, j'aimais son écriture. Il va nous manquer...
RépondreSupprimerJ'ai souvent eu envie de le remercier et me suis rendue compte que nous étions bien nombreux à éprouver cela.
RépondreSupprimerTristesse. Il est parti trop vite, heureusement que nous gardons tous ses mots qui m'ont suivi depuis de nombreuses années !
RépondreSupprimerOui, Martine, il restera présent.
SupprimerJe dois bien l'avouer : je ne connais pas cet écrivain. Mais vos hommages me disent que j'ai raté quelque chose et je vais combler mon ignorance! Merci!
RépondreSupprimerUne belle parenté avec toi qui traque la lumière avec ton objectif. Lui c'est avec des mots qu'il cherchait à la transmettre.
SupprimerUne belle personne, un immense poète, où chaque mot choisi tenait une place essentielle. Je ne savais pas..... sa disparition brutale me touche énormément.
RépondreSupprimerMerci Fifi pour ton billet.
Je t'embrasse.
Comme toi, Den, sa disparition me bouleverse comme celle d'un ami.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Oh! je ne savais pas Fifi. Je suis bien triste, j'aimais tant ses mots, ses citations. J'aimais sa tolérance. Sa disparition me touche infiniment.
RépondreSupprimerMerci Fifi pour ton bel hommage.
Je t'embrasse.
Nous sommes bien nombreux, Denise à partager cette tristesse.
SupprimerJe t'embrasse.
Je le connaissais mal mais j'ai parfois lu des extraits de ses livres qui me parlaient au coeur et me faisaient du bien.
RépondreSupprimerMerci Fifi pour ton lumineux hommage.
N'hésite pas Marie-Paule à faire plus ample connaissance avec lui.
RépondreSupprimerIl avait l'air de mettre en mots l'essentiel de ce qui fait vivre, de nous rejoindre là ou les mots nous manquent parfois.
Je t'embrasse.
Il avait l'art de mettre en mots, bien-sûr :-(
RépondreSupprimerUn très bel hommage !
RépondreSupprimerLe temps qui passe est un ami précieux qui nous dépouille du superflu.
[ Christian Bobin ]
Profonde tristesse... Une lumière s'est éteinte. Nous reste le refuge de ses mots.
RépondreSupprimerMoi aussi j'avoue de pas connaître ce Monsieur ou alors je perds la mémoire. Très bel hommage pour quelqu'un que je vais découvrir car je ne veux pas mourir idiote.
RépondreSupprimerBelle journée Fifi et gros bisous !
Un poète réconfortant qui restera grâce à ses superbes textes, je suis d'accord avec ce que tu dis de lui Fifi, merci !
RépondreSupprimerIl est décédé le même jour que mon Xavier, il y a 3 ans...
Aurais-je dù dire que sur mon blog la petite c'est moi (pour une fois que je me montre... c'est rarissime !)
Oui, dis le, et m'en j'en suis ravie.
RépondreSupprimerHeureuse de faire ta connaissance "extérieure" ♥♥♥ Mais je connaissais ton coeur et là, déjà si belle.
Je t'embrasse.
Il faisait patie de ma vie depuis si longtemps que j'ai eu l'impression de perdre quelqu'un de ma famille ! il avait écrit cette phrase : "Il faut que le noir s'accentue pour que la première étoile apparaisse..." Il est partie rejoindre les étoiles ! Rip ! bisous !
RépondreSupprimerBonjour Fifi, les poètes meurent un jour comme les feuille qui tombent des arbres mais jamais leurs mots qui restent éternel pour notre plus grand bonheur. Monsieur Bobin pour son "très bas" (entre autres) est de ceux , merci à toi de lui rendre si joliment hommage.
RépondreSupprimerProfonde tristesse, alors que je pensais sincèrement à m'appuyer sur ses écrits afin de lui rendre hommage ainsi qu'à Pierre Soulages. Pour moi, les deux sont liés.
RépondreSupprimerPaix à leur âme.
Ta photo, Fifi, exprime magistralement le mystère du passage dans l'au-delà. Merci pour ce bel hommage.
RépondreSupprimerComme Gine et Claude, en dehors des citations dont tu émailles régulièrement ton Fil, je ne savais rien de Chistian Bobin. Depuis son départ, j'ai tenté de combler ce vide en lisant les articles qui parlent de lui. Un entretien datant de 1994 a particulièrement retenu mon attention. Extraits :
"L’impertinence de la clarté"
Propos recueillis par Dominique Sampiero en 1994 (Chistian Bobin esr alors âgé de 43 ans)
"Je suis né ici au Creusot. dans ce lieu où l’on se parle, dans cet appartement, dans la Montagne aux Boulets, on doit être à cinquante mètres de l’endroit où je suis né. J’ai dû faire cinquante mètres en 43 ans. C’est vous dire si j’ai le goût des voyages."
... "le seul souvenir réel dont je suis sûr. Et qui est pour moi fondateur. J'ai trois ans à peu près. L'âge où l'on met les enfants à l'école. J'ai l'âge où les mères abandonnent leurs enfants. Et c'est, de ma part, un refus arc-bouté. Un refus d'entrer dans le monde, dans la société. Et ce sont des hurlements qui ne durent pas un jour, deux jours. Mais trois ou quatre semaines. Matin et après-midi. Et il faut me traîner."
"Ce qui me paraît le plus insupportable -et c'est aussi ce que fait notre société -c'est que l'école me séparait de moi-même. Ce n'était pas d'une personne, mais de moi-même, dans le vagabondage des heures, des humeurs. C'était ça dont j'étais séparé."
En plus d'avoir un humour pince-sans-rire, cet homme savait porter un œil lucide sur sa personne (ce qui n'est pas si courant) la sincérité de ses propos est palpable, il n'essaie pas d'enjoliver les choses.
Bises de presque hiver, espérons qu'il ne soit pas trop rigoureux.
Gardez-vous bien au chaud !
Merci Tilia, d'être allée à la rencontre de Christian Bobin. Je suis allée à la rencontre de l'auteur de l'interview que je ne connaissais pas. Il est lui-même auteur et poète. Ainsi le ton familier de l'interview s'explique. Ils sont de la même famille. L'interview est ancienne, avant qu'il n'habite sa maison dans la forêt et c'est cela qui est touchant. Tout comme la manière jouissive dont est relaté le rire de Bobin :"Un éclat de rire fracasse tout. C'est la montagne qui déboule. le fauve, le fou, le saint. L'enfant. Un rire animal, le rugissement d'un ours, le chant de la baleine. Son visage explose, une lame de fond monte dans ses yeux, jusqu'aux larmes, nous enveloppe, nous accroche au bastingage de ses mains, de ses bras."
RépondreSupprimerJe lis Bobin depuis la parution du "Très bas" dans les années 90. Si tu as envie de le connaître un peu plus, tu peux commencer par "La part manquante" qui est d'une certaine manière au coeur de son oeuvre. Tu le trouves en tout petit livre de poche, paru en 1994, comme l'interview. Et avec l'émouvante photo de couverture de d' Edouard Boubat autre ami de Bobin.
Ma photo est celle d'un rayon de soleil aperçu par la fenêtre de la cuisine quand les informations ont annoncé son départ.
Bonne fin de semaine, Tilia, au chaud ! :-)
Merci de ton passage.
Je t'embrasse.
la lumière comme un signe... et même si on les invente ces signes, ils nous relient à l'indicible...
SupprimerMerci dame louve. Une image pour dire ce qui a été donné et reçu.
SupprimerEt aussi la gratitude.
Je vous embrasse.
toujours aimé ce poète .....bonne soirée ....et à bientôt ....5° par ici
RépondreSupprimerSes mots étaient vrais, puissants et légers à la fois, aimants et si poétiques, il parlait du monde comme personne !
RépondreSupprimerQuand il est mort le poète on se sent orphelin, comme abandonné, il reste ses mots mais on est triste de réaliser qu'il n'y en aura plus de nouveaux pour nous accompagner sur notre chemin de vie. Christian Bobin tenait une place particulière pour toi, quelques écrivains ont lâché ma main aussi alors que l 'âge ou la maladie je les pensais immortels
RépondreSupprimerIl y a eu une très belle nécrologie dans le Monde, elle est ICI
Cergie
Dommage que la nécrologie ne soit accessible en entier qu'aux abonnés ! Nous achetons le Monde à un monsieur qui complète sa retraite en vendant des journaux alors nous ne sommes pas abonnés
RépondreSupprimerBises proches du zéro pas absolu (je veux parler de la température extérieure) !
Huguette est passée ...ça craint et heureusement qu'elle n'a pas tout traduit ......très bonne soirée ...pas beau temps par ici .....schmoutz
RépondreSupprimerInvité par la modeste association de lecture dont je faisais partie, (il y a maintenant une vingtaine d'années) Christian Bobin, qui préférait la retraite aux rencontres, avait décliné l'invitation en quelques mots , dont
RépondreSupprimerceux-ci :"les petits livres que vous aimez naissent de ce silence".
MissYves
Merci pour ton mot si délicieux au jardin de Titi chère Fifi, Ch. Bobin ne peut que nous inspirer par sa bienveillance et sa vision si extraordinaire des beautés de la nature et des sentiments qu'elle nous inspire !
RépondreSupprimerJe l'aime énormément et je le cite depuis le début de mon blog, mais il ne va pas me manquer, non. Je ne le connaissais pas en vrai, je ne connaissais que ses livres, et ses livres sont toujours là.... Tout comme lui dans mon coeur.
RépondreSupprimerOui, cela peut paraître farfelu de pleurer une personne que l'on a jamais rencontrée.
RépondreSupprimerPour ma défense :-), je dirais qu'il savait rejoindre son lecteur, sa lectrice de façon unique, à la fois personnelle et universelle par la justesse de ses mots quant aux choses les plus essentielles d'une vie humaine. Une conversation amicale et bien concrète n'arrive que rarement à ce niveau de compréhension de soi ou de l'autre
Évidemment, nous aurons toujours ses livres qui continueront à nous nourrir, à nous consoler, à nous enseigner.
Une énorme gratitude, il nous laisse tant de pensées, de poésie, d'humanité. Lumières de ce grand homme. Gracias Fifi
RépondreSupprimerBonjour Fifi ! Je t'imagine ces jours ci les mains dans la farine ! Je souhaite que Noël t'apporte mille joies.
RépondreSupprimerIl n'est qu'un poète pour bien parler de la perte, il m'est revenu ces mots de Victor Hugo :
"La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime. On laisse derrière soi une traînée de douleurs. Le destin nous ahurit par une prolixité de souffrances insupportables. Après cela, on s'étonne que les vieilles gens rabâchent."
Victor Hugo a beaucoup perdu parce qu'il a vécu longtemps et qu'il a aimé. La vie apporte au fil du temps son lot de rencontres nouvelles
Lorsque j'étais enfant j'ai eu conscience de la perte à ma mesure, parce que j'ai réalisé qu'un jour j'aurais vu tous les Laurel et Hardy
Supprimer;-)
Je m'en souviens très très bien mais depuis je ne suis plus aussi fan
Re :)
Bises très fraîches et en même temps chaleureuses