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25 janv. 2017

lignes bleues...




Voilà des photos qui se méritent ! Elles ont été faites au sommet du Petit Ballon (Massif des Vosges) 
L'auteur c'est Jean-Marie notre gendre, c'est un sportif accompli et il n'a pas peur des basses températures. :-)




Les vraies merveille ne coûtent pas un centime :
Ici commence la liberté.
La liberté de bien se conduire.

Voici l'espace, voici l'air pur, voici le silence,
Le royaume des aurores intactes et des bêtes naïves.
Tout ce qui vous manque dans les villes,
est ici préservé pour votre joie.

Enterrez vos soucis et emmenez vos boites de conserves.
Les papiers gras sont les cartes de visite des mufles.

Ouvrez vos yeux et vos oreilles fermez vos transistors.
Pas de bruit de moteur inutile, pas de klaxons.

Écoutez les musiques de la montagne.

Récoltez de beaux souvenirs, mais ne cueillez pas les fleurs.
N'arrachez surtout pas les plantes : il pousserait des pierres.
Ne mutilez pas les fleurs, marchez sur les sentiers.

Il faut beaucoup de brins d'herbe pour tisser un homme.


Oiseaux, chevreuils, lapins, chamois,
Et tout ce petit peuple de poil et de plume
ont désormais besoin de votre amitié pour survivre.
Déclarez la paix aux animaux timides.
Ne les troublez pas dans leurs affaires
L'ennemi des bêtes est l'ennemi de la vie.

Afin que les printemps futurs réjouissent encore vos enfants !

Samivel
 poète et randonneur


22 nov. 2011

changer de point de vue ...








ou se rapprocher...ou s'éloigner...


"Vignes et morceaux
La vigne est un corps dont l’homme est la tête et
Le vin l’esprit
Vous avez oublié dans l’hiver de vos mains la poigne
D’autres mains fraternelles
Vous êtes allés par chemins et sentiers désorientés,
Etrangers à vous-mêmes
La parole claire qui s’élève est un chant qui te prend
Et t’ensorcelle
La vigne est un grand corps étendu, couvert d’un drap
Bigarré au cœur de l’été
Ta peau caleuse m’écorche les mains, les doigts ensanglantés
Ne sentent plus le froid
Contre vent et marée, inondation et tempête, tu es là
Debout devant le mas, la chienne lèche tes mains
De siècle en siècle se passe entre hommes
Ce sentiment profond d’appartenance à la terre
Accord de joie et de douleur
Ce corps caressé te donnera les fruits les plus beaux
Les grains les plus mûrs, le moût le plus fort
Dans la haie, l’olivier, sauvé des broussailles et du feu
Par les mains de ton père
La terre te parle
Les paroles cependant s’éteignent
Nous restera-t-il seulement la mémoire ?"
Jean-Paul Creissac


Au creux des collines
Petite église cachée
Joli coup de zoom



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