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24 avr. 2025

"le promeneur solitaire"...

 

Dans le silence bleu des champs
Dans les nappes de colza
Aux entêtants parfums de cire et de miel
Bordées de coulées d’herbes vives
Dans l’air vibrant et doux
va le promeneur solitaire
dans la tendre lumière du matin
Pour tromper sa mélancolie
s'immergeant dans l'espace atone
Accordé à l’impermanence
Des choses
Où l’agité s’ennuie
Et la vie se repose
Fragile présence de solitude
Dans un simple paysage
Dont les caresses d’aquarelle
Apaisent l’âme poignardée
Par la violence
Le bruit et la fureur
Du temps
Et l’œil blessée
Par les chaos d’images
une haie de platanes
garde d'honneur paisible
le salue
alors
oubliant sa langueur
Dans les courants du vent
un coeur danse
Danse
…..et fait son miel
Des champêtres couleurs
Comme l' abeille avec les fleurs

Amichel 

 

 Coulée de lumière
comme aurait pu la tracer
Nicolas de Stael

Miss Yves


 
Fermant les yeux
un parfum de colza
m’enivre  
 



Des géants faisaient de l'ombre
pour une fraicheur agréable
les chaudes journées d'été

Le soleil aidait le colza
à éclairer notre chemin
sur l’artère végétale
 

 
 Le champ de colza
sans l’ombre qui le souligne
brillerait moins fort 
 
 
 
Ombre et lumière
Nappe d'or sur l'autel
Arbres en deuil
 
 
 
Au dehors, s'étendait la mer légère des colzas sur lesquels le mois de mai mettait sa poussière d'or.
Le dernier jour de la Création 
 
 
 
 Colza
Soleil d'avril
Verbe éclatant
Printemps vert
Feuilles tendres
Promesse
Bientôt les blés
Joie de l'été
Verve blonde
 
 
 
 

" Sortant d'un long sommeil
Je me glisse sur des éclats d'or
venant du ciel et de la terre
Ici avec délices !
Pour un retour remplit de lumière "
 

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