"Mignonne allons voir si la rose..."
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Si elle ne s'appelait rose
serait-elle aussi belle
la rose
serait-elle aussi belle
la rose
En un tourbillon
se concentre le parfum
pour nous enivrer
MissYves
se concentre le parfum
pour nous enivrer
MissYves
Après l'éclosion
sortant du bouton
quatre beaux pétales
en s'ouvrant s'étalent.
Suit une foison
de roses jupons
formant une ronde
si serrée que l'onde
ni forte chaleur
n'entreront au cœur.
sortant du bouton
quatre beaux pétales
en s'ouvrant s'étalent.
Suit une foison
de roses jupons
formant une ronde
si serrée que l'onde
ni forte chaleur
n'entreront au cœur.
Amie de Ronsard
la rose ourlée de cent festons
embellit l'arceau
la rose ourlée de cent festons
embellit l'arceau
Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose;
La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur;
Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.
Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendres tu reposes.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses.
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose;
La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur;
Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.
Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendres tu reposes.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses.
Pierre de Ronsard