Le pressentiment de l'infini se révèle à nous de manière fugace, souvent dans les moments où on y prête pas attention. " Ce qu'il y a en moi de plus grand que moi " s'éveille, prend vie dans l'émerveillement, la création ou encore la contemplation, instants d'éternité où je me quitte moi-même. Les limites qui m'enferment s'évanouissent parce que l'objet de mon attention est hors du temps, hors de l'espace. Je deviens ce que je contemple, je deviens oeuvre d'art, je deviens beauté, je deviens musique.
Maurice ZUNDEL
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Prends la route de l’orient
Le soleil suit des voies immuables
Reconnais ces étranges espaces
Vers les steppes infinies
La forêt puissante et redoutable…
Accueille avec frénésie
Ces éclats d’ombres et de lumière
Ce vertige d’un ailleurs te saisira
Le temps d’une image