5 août 2012

sur le pont...





Sur le pont de chez nous
Les amoureux vont par deux
Les demoiselles ont le sourire
La photo sera belle
Sur le pont de chez nous
Le vent coquin
trousse et détrousse
Les popotins !
Marine D 


photo 1 :
le pont toise
de ses 9 arches le Neckar

photo 2 :
sur le pont on
se tire le portrait

photo 3 :
sur le pont: dis chérie ,
passons ensemble.
Amichel


3 août 2012

la lune est là...






...Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.
Paul Verlaine 
envoyé par Béa 



« La lune est là, la lune est là,
La lune est là mais le soleil ne la voit pas.
Pour la trouver, il faut la nuit,
Il faut la nuit, mais le soleil ne le sait pas et toujours luit. »
Charles TRENET
envoyé par Amichel



J’ai demandé à la lune
Et le soleil ne le sait pas
Je lui ai montré mes brûlures
Et la lune s’est moquée de moi
Et comme le ciel n’avait pas fière allure
Et que je ne guérissais pas
Je me suis dit quelle infortune
Et la lune s’est moquée de moi
2002 - Indochine
envoyé par Simone



Elle est bien belle Blanche Lune
Dans le ciel bleu nuit.
Elle éclaire mon jardin
De son clair de lumière
Et ruine mes nuits
Jusqu'au petit matin.
.
J'ai rendez vous avec elle
Pour une lune de fiel
Jusqu'au lever du jour.
Et si par chance je trouve le sommeil,
Quelques instants après, déjà, je me réveille.
.

Dans mon lit, en rond je tourne,
L'âme en peine, de ne pouvoir dormir.
Je m'énerve et je soupire,
Et là, je sais que ma nuit sera jour.
.
Sur moi, la lune a mis main basse,
Et au lieu d'essayer, en vain, de m'endormir,
Je me demande quoi faire.
Alors, je me lève,
Je déplie ma planche,
Je branche mon fer,
Et je repasse.
.
C'était cette nuit, une nuit de mois d'Août,
Une nouvelle nuit d'enfer
Après une précédente.
La lune est bien pleine,
Mon panier à linge est vide
Et moi je suis out.
.
Dans mon lit ou dans la maison,
Point n'est utile de tourner en rond
En fustigeant la lune à en perdre raison ;
Cette nuit, jusqu'à la lune couchante,
J'ai repassé taies de sommeil,
Torchons, serviettes et napperons.
.
La nuit porte conseil,
Dit-on.
Cette nuit, encore, la lune m'a dit,
Ne dors point la Belle, Je suis la Bête,
Ta bête noire pour passer une nuit blanche.
Claude 


Un astre qui éclaire la nuit de sa lumière.
Et qui fait qu'elle est longue
Comme un jour sans fin,
Car la pleine lune perturbe mon sommeil.
Je ne dors point,
Ou si je dors, souvent je me réveille.
Je me lève boire un verre.
Pas besoin d'allumer la lumière,
Il fait jour en pleine nuit.
Elle est là, derrière le carreau.
Et pendant que je bois mon eau,
Elle me nargue, elle m'épie,
Elle m'éclaire.
Je m'en retourne au lit
En pensant vite à demain,
Car je préfère
Des journées courtes
Aux nuits sans fin.
Si le soleil est mon grand copain.
la Lune, elle, n'est pas mon amie.
Claude


"A la lune
Quand tu luis au-dessus de la forêt mouvante,
On dirait que des feux s'allument tout au fond.
Tu donnes un baiser à l'océan profond,
Et l'océan frémit comme une âme vivante.

Es-tu notre compagne ? Es-tu notre servante ?
Ton éclat nous ravit, ton pouvoir nous confond.
Sous ton voile brillant comme l'or qui se fond,
N'es-tu qu'un astre mort où règne l'épouvante ?

Donne au toit sans lumière un rayon de pitié,
Au rêve du poète, une aile audacieuse,
Et sur les nids d'amour plane silencieuse.

Tu n'offres à nos yeux souvent qu'une moitié...
De même faisons-nous, blonde lune que j'aime ;
Cachons-nous des défauts par ce vieux stratagème. "
Léon-Pamphile Le May
envoyé par Denise



1 août 2012

Julie...




 Julie la rousse
« Petite gueule d'amour t'es à croquer
Car parfois tu travailles en artiste
Ton corps tu le prêtes sans rien faire casquer
A tous les gars qu'ont le regard triste

Dans tes baisers Julie la Rousse
On peut embrasser le monde entier »
envoyé par Amichel



Julie "Graffiti"
Sous les écailles du temps
Bientôt s'efface
Christine



29 juil. 2012

solitude...






"Les larmes crevèrent. En lui s’élargissait un grand lac de solitude et de silence sur lequel courait le chant triste de la délivrance."
Albert Camus
envoyé par Béa 


quand la bouteille est pleine
je la vide
quand elle est vide
je la plains ! >))
Amichel


Silencieusement
Elle boit
La bouteille
Véronica



26 juil. 2012

"ah la jolie vigne..."







Vigne

De petits grains bleutés en petits grains dorés
La vigne donnera aux vendanges d’automne
Des grands crus savoureux aux arômes fruités
Ou des petits vins clairs aux touches polissonnes.

Les feuilles au fil des jours prendront des teintes rousses
Et leurs chaudes couleurs entourant le raisin
D’un beau velours rubis lui feront une housse
Tel un bijou posé au fond d’un bel écrin.

J’aime à les regarder ces petits grains oblongs
Qui prennent tour à tour des couleurs dégradées
Selon qu’ils sont trop verts ou à maturation
Et dont le goût en bouche est en subtilités.

Ambrés ou couleur d’or et de cuivre mêlés
Très sucrés sur la langue ils charment le palais.
Plus acides ils annoncent un petit vin léger
Qui tourne tant les têtes qu’on le nomme vin gai.

Copyright Marie LC, 25 septembre 2006



Au vent d'anges
Vendanges
L'automne pour parure
ne pouvait rêver mieux
que ce plaisir des dieux
la grappe opulente et mure
dans un coeur de verdure
chaque grain sans pareil
est un petit soleil
un or liquide à boire
qui coule du pressoir
sublime liqueur
alchimique bonheur
charnel et goûteux royaume
de saveurs de senteurs d'arômes
qui en bouche explosent
indicible métamorphose
trésor du vieux patriarche
ce bon Noé de l'arche
féeries
inouïes
divin
vin
Amichel 




Les vendanges

Hier on cueillait à l’arbre une dernière pêche,
Et ce matin, voici, dans l’aube épaisse et fraîche,
L’automne qui blanchit sur les coteaux voisins.
Un fin givre a ridé la pourpre des raisins.
Là-bas, voyez·vous poindre, au bout de la montée,
Les ceps aux feuilles d’or, dans la brume argentée ?
L’horizon s’éclaircit en de vagues rougeurs,
Et le soleil levant conduit les vendangeurs.
Avec des cris joyeux, ils entrent dans la vigne ;
Chacun, dans le sillon que le maître désigne,
Serpe en main, sous le cep a posé son panier.
Honte à qui reste en route et finit le dernier !
Les rires, les clameurs stimulent sa paresse !
Aussi, comme chacun dans sa gaîté se presse !
Presque au milieu du champ, déjà brille, là-bas,
Plus d’un rouge corsage entre les échalas ;
Voici qu’un lièvre part, on a vu ses oreilles ;
La grive au cri perçant fuit et rase les treilles.
Malgré les rires fous, les chants à pleine voix,
Tout panier est déjà vidé plus d’une fois,
Et bien des chars ployant sous l’heureuse vendange,
Escortés des enfants, sont partis pour la grange.
Au pas lent des taureaux les voilà revenus,
Rapportant tout l’essaim des marmots aux pieds nus.
On descend, et la troupe à grand bruit s’éparpille,
Va des chars aux paniers, revient, saute et grappille,
Prés des ceps oubliés se livre des combats.
Qu’il est doux de les voir, si vifs dans leurs ébats,
Préludant par des pleurs à de folles risées,
Tout empourprés du jus des grappes écrasées !
Victor de Laprade (vers 1860)
envoyé par Denise 


 "La bouche encore teintée des raisins qu'il a bus,
Le front chargé des fruits d'une heureuse vendange,
Et penché sur son char, le dieu vainqueur du Gange
Du plus riche des mois nous verse les tribus."
A.BERTIN, les Amours
envoyé par Claude 


Trois grains de raisin
Renard les aimerait bien
Encore un peu "Verts"
Christine




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