12 août 2013

les dessous...













Il est pas mal
Le mâle
Mais a t-il seulement
des idées folkloriques ?
Sûr aimant
Sûr aimant !


Des dessous qui laissent voir
Mille choses blanches et roses
Dans un frou-frou de satin, de linon
Sous ma guêpière et mes longs jupons

Quelle joie pour un amant
D'écarter lentement ces embûches
Ces fanfreluches, noeuds, lacets, rubans
Pompons, et la guêpière et les longs jupons

chanté par Yvette Giraud
(paroles de Jacques Plante)


envoyé par Tilia


Semaine du blanc
Fête du rouge et du noir
percale et linon

Miss Yves

9 août 2013

tout à coup...



Voir et écouter Pierre Fraenkel sur Arte:

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et son espace facebook:

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ah!l'or !
émoi émoi
fi!fi!

La muse
ment

comme scie
qu'homme tchat

chant de piaf
tout est dit

faux
pas croire

les ânes rient
des sots

la moor
c'est du land art

à l'une rousse
tant plut vieux

jeu voix
pour entendre

chaud pain
pour la faim



Toutakou
Je vois rouge
TuMeDi
DéMoKour
JéMacé
TonDiskour
Kapito
BeLaMi?

Marine Lou 



Je t'ai vu dans ton des-lire!
Oui beau "m'as-tu vue",
Je t'ai jeté un coup d'oeil
Pourvoyeur pour voyeurs!
L'ivre-leurre de mes-sages...
À voir...ou ne pas avoir
été au pied du mur.....

Claire Fo




Toutakou vivait dans la forêt
il ne voyait plus les grands arbres
ni les crocodiles
ni les lionnes furieuses
ni la panthère adroite
ni les singes rigolos
Mais Toutakou
tu me regardes
MOI !!!!!

Enitram


6 août 2013

petit chat..



"Vivre c'est naître lentement.
Il serait un peu trop aisé d'emprunter les âmes toutes faites"
A. de Saint-Exupéry



Tu avais déjà conscience de ton destin.
De la troupe tu t'étais éloignée
les pattes croisées noblement
sur la terre grise.
Et moi, j'aurais voulu savoir
les méandres de ta pensée
mais autant interroger la pluie
sur sa raison d'être ...


Le chat

De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.

C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.
Charles Baudelaire


Poème du chat

Quand on est chat on n’est pas vache
on ne regarde pas passer les trains
en mâchant les pâquerettes avec entrain
on reste derrière ses moustaches
(quand on est chat, on est chat)

Quand on est chat on n’est pas chien
On ne lèche pas les vilains moches
parce qu’ils ont du sucre plein les poches
on ne brûle pas d’amour pour son prochain
(quand on est chat, on n’est pas chien)

On passe l’hiver sur le radiateur
à se chauffer doucement la fourrure

Au printemps on monte sur les toits
pour faire taire les sales oiseaux


On est celui qui s’en va tout seul
et pour qui tous les chemins se valent
(quand on est chat, on est chat)

Jacques Roubaud


Litanie pour mes chats d'autrefois

Minouche, Missette,Minette
Missy, c'est l'amie de Colette

Minouche 1, Minouche 2, Minouche 3
Dynastie de mes chats , mes rois

Aniouchka, Minouchka, c'est quoi, cha ?
"la deux chevaux", surnom pour un pauvre chaton
Que n'a pas sauvé le biberon

Cendrine, Zibeline,période grise, c'est nouveau
Comme qui dirait rose ou bleue pour Picasso

Hannibal, dit "Babal"
Sauvage et noir, sauvé d'un soupirail
Et qui pourtant avec Eliott cohabita
S'accordèrent pourtant bien mieux que chien et chat

Et à la mort de mon Toutou,
Noir et blanc, mon gentil Cachou

C'est Tout.
Miss Yves


Pattes croisées c’est d’un chic !
Ça fait très collet-monté !
Chez nous le hic
C’est qu’on ne se laisse jamais aller !
On écoute la conversation
On joue au penseur philosophe
Venez donc à la maison
A l’heure des croquettes ou du kougloff !

Maïté Aliénor



5 août 2013

papillon...





Cuivré fatigué
Sur tanaisie se repose
Instant suspendu


La pauvre fleur disait au papillon céleste

La pauvre fleur disait au papillon céleste :
- Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !

Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !

Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !

Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.

Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !

Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Victor Hugo


papillon cuivré
au fil joli à Fifi
un instant stoppé


Joli papillon
voltigeant sur les fleurs
Joli papillon
connais-tu ton bonheur ?


Papillon de bronze
inconscient dans la lumière
Flore en or se change 

Miss Yves


Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!

Alphonse de LAMARTINE
"Nouvelles méditations poétiques"

envoyé par Miss Yves


1 août 2013

moissonner...



Ciel bleu
Nuages blancs/gris
Et nuages Gris/blancs,
Arbres, collinette,
Clocher au loin
Herbe verte
A faire du foin,
Très beau décor
Pour du chaume
Et des roundballers d'or.
Claude 


nous n'irons plus flâner
les coquelicots sont fauchés

les blés sont moissonnés
les silos plein de grains
la paille enroulée
le champ à l'éteule livré

chant de nostalgie
le tire-lire de l'alouette
éveille le souvenir
des travaux et des jours
des étés d'autrefois
les moissonneurs s'endorment
au tableau de Van Gogh
à l'ombre des gerbes en meule

nous n'irons plus flâner
les coquelicots sont fauchés 

Amichel



Les meules de foin

Tout le sol tondu ras des solitudes plates
Dans un indéfini recul, toujours plus loin,
S'étale montueux de ses meules de foin
Où saigne le soleil croulé qui se dilate.

Solennelle, pompeuse, avec la nuit qui poind,
D'un morne extasié, leur masse rouge éclate,
Puis, blêmissant, devient l'horizon spectre, et joint
La ligne des cieux blancs de sa cime écarlate.

Stagnant dans l'air croupi, ces meules en sommeil,
Lentement, goutte à goutte, ont tari le soleil
De ses pourpres de sang dont la dernière est bue.

Maintenant, la hideuse et moite obscurité
Comble, débosse, fond, brouille l'immensité
Qui bâille l'ombre informe où s'engloutit la vue.
Maurice Rollinat

envoyé par Denise


Autrefois cubiques
tout en rondeur aujourd'hui
déroulant le temps

Miss Yves 


Les meules de foin
depuis Van Gogh et Monet
se voient d'un oeil neuf
.........................
Les meules de foin
depuis Monet ou Van Gogh
fête pour les yeux
.............................
Moisson de lumière
depuis Van Gogh et Monet
mirage des meules
........................
Foin des durs travaux
roundballers dans la lumière
posent pour Fifi

Miss Yves


Enroulements et tangage des vallons,
le ciel sur la scène des moissons
accroche ses nuages à l'horizon
pour peindre l'été bleu gris et blond.

Maïté Aliénor


Deux amoureux batifolent ... :

_ Viens ici que je te moissonne !
_Quel ballot çui-là ! ;(

Véronica 

 

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