Dans le silence bleu des champs Dans les nappes de colza Aux entêtants parfums de cire et de miel Bordées de coulées d’herbes vives Dans l’air vibrant et doux va le promeneur solitaire dans la tendre lumière du matin Pour tromper sa mélancolie s'immergeant dans l'espace atone Accordé à l’impermanence Des choses Où l’agité s’ennuie Et la vie se repose Fragile présence de solitude Dans un simple paysage Dont les caresses d’aquarelle Apaisent l’âme poignardée Par la violence Le bruit et la fureur Du temps Et l’œil blessée Par les chaos d’images une haie de platanes garde d'honneur paisible le salue alors oubliant sa langueur Dans les courants du vent un coeur danse Danse …..et fait son miel Des champêtres couleurs Comme l' abeille avec les fleurs