Dans le silence bleu des champs
Dans les nappes de colza
Aux entêtants parfums de cire et de miel
Bordées de coulées d’herbes vives
Dans l’air vibrant et doux
va le promeneur solitaire
dans la tendre lumière du matin
Pour tromper sa mélancolie
s'immergeant dans l'espace atone
Accordé à l’impermanence
Des choses
Où l’agité s’ennuie
Et la vie se repose
Fragile présence de solitude
Dans un simple paysage
Dont les caresses d’aquarelle
Apaisent l’âme poignardée
Par la violence
Le bruit et la fureur
Du temps
Et l’œil blessée
Par les chaos d’images
une haie de platanes
garde d'honneur paisible
le salue
alors
oubliant sa langueur
Dans les courants du vent
un coeur danse
Danse
…..et fait son miel
Des champêtres couleurs
Comme l' abeille avec les fleurs
Amichel
Coulée de lumière
comme aurait pu la tracer
Nicolas de Stael
un parfum de colza
m’enivre
pour une fraicheur agréable
les chaudes journées d'été
Le soleil aidait le colza
à éclairer notre chemin
sur l’artère végétale
sans l’ombre qui le souligne
brillerait moins fort
Nappe d'or sur l'autel
Arbres en deuil
Soleil d'avril
Verbe éclatant
Printemps vert
Feuilles tendres
Promesse
Bientôt les blés
Joie de l'été
Verve blonde
Je me glisse sur des éclats d'or
venant du ciel et de la terre
Ici avec délices !
Pour un retour remplit de lumière "