ma rose en éclat
jusqu'au bout
d'abord pour moi
mais si tu passes par là
ensemble
elle aura plus d'éclat
ta rose et ma rose
rayonnent en amour
pour toujours
je sais que je suis là
et je sais que tu es là
où que tu sois
jusqu'au bout
d'abord pour moi
mais si tu passes par là
ensemble
elle aura plus d'éclat
ta rose et ma rose
rayonnent en amour
pour toujours
je sais que je suis là
et je sais que tu es là
où que tu sois
Même desséchés et ridés
Nous partirons enlacés
À l'hiver de notre vie,
Le coeur encore attendri..
Nous partirons enlacés
À l'hiver de notre vie,
Le coeur encore attendri..
"Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent?"
Arthur Schnitzler
Arthur Schnitzler
En effeuillant la rose
jusqu'au fond
de son cœur
le dernier pétale ôté
tu connaîtras le secret
de la fleur
ce qu'il reste
de sa beauté :
son parfum d'éternité
qui meurt pourtant
jusqu'au fond
de son cœur
le dernier pétale ôté
tu connaîtras le secret
de la fleur
ce qu'il reste
de sa beauté :
son parfum d'éternité
qui meurt pourtant
quand vent l'emporte
Ainsi des corps défunts
dont le temps
os à os
dépouille la substance
ne laissant de la fleur
de nos vies
que l'odeur douce
du souvenir
jusqu'à ce que triomphe
la poussière et l'oubli
Ainsi des corps défunts
dont le temps
os à os
dépouille la substance
ne laissant de la fleur
de nos vies
que l'odeur douce
du souvenir
jusqu'à ce que triomphe
la poussière et l'oubli
Quand les roses se fanent
au soir de leur beauté
un parfum en émane
de douce volupté
quand les roses se fanent
après la gloire de leur printemps
pour une dernière pavane
on les voit emporter par le vent
au soir de leur beauté
un parfum en émane
de douce volupté
quand les roses se fanent
après la gloire de leur printemps
pour une dernière pavane
on les voit emporter par le vent
quand les rose se fanent
leurs pétales sans fraîcheur
et que le temps profane
nous parlent d'un fragile bonheur
quand les roses se fanent
mettant au cœur mélancolie
les ombres du soir planent
sur l'insouciance de nos vies
"Dans le langage des jardiniers, les plantes crèvent, mais les roses meurent".
Julien Green
ma rose en éclat
RépondreSupprimerjusqu'au bout
d'abord pour moi
mais si tu passes par là
ensemble
elle aura plus d'éclat
ta rose et ma rose
rayonnent en amour
pour toujours
je sais que je suis là
et je sais que tu es là
ou que tu sois
bien à toi Fifi, et merci pour tout !
où et non pas ou !!
RépondreSupprimerMême desséchés et ridés
RépondreSupprimerNous partirons enlacés
À l'hiver de notre vie,
Le coeur encore attendri..
Bon dimanche Fifi!
Deux merveilleuses roses qui nous offrent encore de beaux jours. Elles ont mis leurs petits manteaux d'hiver afin de rendre encore quelque temps nos journées heureuses :-)
RépondreSupprimerMagnifique photo Fifi.
Bon et doux dimanche à toi ;)
"Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent?"
Arthur Schnitzler
Peut-être vaut-il mieux mourir jeune ?
RépondreSupprimerC'est un plaisir comme toujours de venir par chez toi faire un tour et découvrir tes beautés photographiées et les mots offerts ...
RépondreSupprimerBises de belle soirée
un coucou d'une fan..fané..
RépondreSupprimerElle est splendide ta photo FIFI et j'aime aussi les mots sur ton blog
RépondreSupprimerMerci beaucoup et merci aussi à la nature BIZ
Elles sont émouvantes ces deux roses qui tranquillement finissent au cœur à cœur;pétales parcheminés ne veulent pas s'en aller, pétales serrés pour garder la lumière emmagasinée.
RépondreSupprimerElle a les rides et les marques de la vie. Elle raconte une histoire. Une belle histoire.
RépondreSupprimerBonjour Fifi !
RépondreSupprimerComme dit ALAIN de Montpellier :
" Ronsard l'a dans le baba !".
Fait froid chez toi.
C'est une rose comme un poing qui n'a pas eu la force de s'ouvrir. Mais j'en aime la couleur douce, même lorsqu'elle s'est parcheminée...
RépondreSupprimerDeux generations: un bel exemple de Vie.
RépondreSupprimerUne robe, un parfum, une couleur: cela suffit a chaque rose pour vivre pleinement jusqu'au bout.
En réponse à ta question, Fifi : non je n'ai pas tellement zoomé, la longueur focale était 78mm.
RépondreSupprimerPour te donner tout le secret de la prise, Ambre et sa maman était venues avec de l'herbe sur cet escalier et les chèvres se sont approchées mais que la 236 tende le cou à ce point était tout à fait inattendu.
(Bonne journée à toi, bise, je surveille ma tarte au potiron butternut pour ce midi, nous sommes gourmands comme des chèvres tu vois)
En effeuillant la rose
RépondreSupprimerjusqu'au fond
de son cœur
le dernier pétale ôté
tu connaîtras le secret
de la fleur
ce qu'il reste
de sa beauté :
son parfum d'éternité
qui meurt pourtant
quand vent l'emporte
Ainsi des corps défunts
dont le temps
os à os
dépouille la substance
ne laissant de la fleur
de nos vies
que l'odeur douce
du souvenir
jusqu'à ce que triomphe
la poussière et l'oubli
Quand les roses se fanent
RépondreSupprimerau soir de leur beauté
un parfum en émane
de douce volupté
quand les roses se fanent
après la gloire de leur printemps
pour une dernière pavane
on les voit emporter par le vent
quand les rose se fanent
leurs pétales sans fraîcheur
et que le temps profane
nous parlent d'un fragile bonheur
quand les roses se fanent
mettant au cœur mélancolie
les ombres du soir planent
sur l'insouciance de nos vies
Amichel
RépondreSupprimerVotre deuxième poème est plus doux que le premier, c'est un peu de la tendresse du jardinier pour ses roses fanées.
Le premier plus abrupt et réaliste m'a fait penser à mes grands parents que j'ai connus enfant et adolescente. Il me reste le souvenir de paroles, de leurs visages. Mes arrière grands parents, je connais leurs visages par quelques rares photos et des dates dans mon arbre généalogique. Il suffit de peu de temps pour être oubliés des vivants.
Il paraît que nous sommes "poussières d'étoiles", je me plais à croire que j'abrite à mon insu une part des douceurs de mes ancêtres, des douleurs aussi.
Je serais heureuse de laisser aussi quelques traces de douceurs.
Il faut que je file, j'afficherai vos textes tout à l'heure :-)
RépondreSupprimerQui de nous deux partira le premier ?
RépondreSupprimerQui de nous deux restera le dernier ?
Pouvoir des fleurs qui nous poussent au recueillement... photos jaunies sur lesquelles on s'attarde avec tendresse pour deviner murmures et chuchotements... Tout se susurre à demi mot, dans quelques battements de cils givrés.
J'aime bien l'âme que leur prête Julien Green :
"Dans le langage des jardiniers, les plantes crèvent, mais les roses meurent".
PS
RépondreSupprimerCe que j'aime dans les photos, quelles qu'elles soient, tu le sais, Fifi : c'est l'émotion qui s'en dégage.
Les fleurs jouent les prolongations et tardent à s'effacer pour notre plus grand plaisir...
RépondreSupprimerMes quelques petits rosiers me font le plaisir de m'offrir encore quelques fleurs et de nombreux boutons sont prêts à s'ouvrir encore si le gel ne vient pas les figer dans leur dernier élan....
Si je ne me trompe il reste un peu de givre sur ta rose à la tête penchée... Elle sait qu'il est trop tard pour elle...
Bonne nuit Fifi.
Odile
RépondreSupprimerEtre complétement là à l'instant présent dans ce que nous voyons, dans ce que nous faisons; je crois que c'est la seule réponse à nos questions.
PS
Le (la) photographe court après cela, cette émotion, cette jubilation quand il ou elle cadre dans le viseur une plante, un visage, un paysage.
Hier soir projection à Guebwiller de diaporamas d'André Antoine, du bonheur, du bonheur...
encore plus belle dans ton imperméable, donne-moi le bras et marchons, veux-tu ma Rose ...
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