Quelle flamme pourrait égaler le rayon de soleil d'un jour d'hiver ?
H.D. Thoreau
L'allée est droite et longue, et sur le ciel d'hiver
Se dressent hardiment les grands arbres de fer,
Vieux ormes dépouillés dont le sommet se touche.
Tout au bout, le soleil, large et rouge, se couche.
À l'horizon il va plonger dans un moment.
Pas un oiseau. Parfois un léger craquement
Dans les taillis déserts de la forêt muette ;
Et là-bas, cheminant, la noire silhouette,
Sur le globe empourpré qui fond comme un lingot,
D'une vieille à bâton, ployant sous son fagot.
François Coppée
envoyé par Denise
Un rai de soleil
Dans une longue grisaille de l'hiver,
Ce n'est que du bonheur.
Il est petite merveille ;
Et même s'il fait froid,
Dans nos coeurs
Il est chaleur
Claude
Au tournant du chemin,
Hier,
Je n'ai pas rencontré
Le fagotier,
Mais sur les rondins
Stagnait la lumière,
La lumière du passé.
Miss Yves
Passage secret
Au coeur de la forêt....
S'asseoir sur un banc
Pour mieux sentir le vent
Profiter du soleil
Tous les sens en éveil....
Aller faire le vide...ou le plein....
Belle promenade du matin.
Claire Fo
Après qu'il a neigé aller sur les sentiers
en écoutant chanter le silence en forêt
tel un ruisseau de sons qui doucement s'écoule
musique du soleil ou oiseau qui roucoule
vivifie les pensées à chaque pas ses songes
les rêves éveillés où la marche nous plonge
calme sérénité le corps le coeur nous gagnent
tandis qu'heureux et fou l'esprit bat la campagne
Amichel
Le soleil crochette les grands arbres
A l’endroit, à l’envers, il habille
A cache-cache de barrière
En travers,il couche leur lumière
Sur le chemin où filent des serpentins.
Dans le fossé, goutte à goutte
Les cristaux babillent
Coulent les perles claires
Suivant la courbe où disparaît
La blancheur immobile
De l’hiver en clair-obscur.
Maïté Aliénor
Suivre son chemin
tout au bout de la futaie
Quand le soleil perce
entre les mélèzes qui bordent
cette allée de liberté
elle nous emportera vers la lumière
d'un matin d'hiver
après s'être posés quelques instants
sur un banc de pierre
à écouter le silence de la forêt...
Enitram
L'allée est droite et longue, et sur le ciel d'hiver
Se dressent hardiment les grands arbres de fer,
Vieux ormes dépouillés dont le sommet se touche.
Tout au bout, le soleil, large et rouge, se couche.
À l'horizon il va plonger dans un moment.
Pas un oiseau. Parfois un léger craquement
Dans les taillis déserts de la forêt muette ;
Et là-bas, cheminant, la noire silhouette,
Sur le globe empourpré qui fond comme un lingot,
D'une vieille à bâton, ployant sous son fagot.
François Coppée
envoyé par Denise
Un rai de soleil
Dans une longue grisaille de l'hiver,
Ce n'est que du bonheur.
Il est petite merveille ;
Et même s'il fait froid,
Dans nos coeurs
Il est chaleur
Claude
Au tournant du chemin,
Hier,
Je n'ai pas rencontré
Le fagotier,
Mais sur les rondins
Stagnait la lumière,
La lumière du passé.
Miss Yves
Passage secret
Au coeur de la forêt....
S'asseoir sur un banc
Pour mieux sentir le vent
Profiter du soleil
Tous les sens en éveil....
Aller faire le vide...ou le plein....
Belle promenade du matin.
Claire Fo
Après qu'il a neigé aller sur les sentiers
en écoutant chanter le silence en forêt
tel un ruisseau de sons qui doucement s'écoule
musique du soleil ou oiseau qui roucoule
vivifie les pensées à chaque pas ses songes
les rêves éveillés où la marche nous plonge
calme sérénité le corps le coeur nous gagnent
tandis qu'heureux et fou l'esprit bat la campagne
Amichel
Le soleil crochette les grands arbres
A l’endroit, à l’envers, il habille
A cache-cache de barrière
En travers,il couche leur lumière
Sur le chemin où filent des serpentins.
Dans le fossé, goutte à goutte
Les cristaux babillent
Coulent les perles claires
Suivant la courbe où disparaît
La blancheur immobile
De l’hiver en clair-obscur.
Maïté Aliénor
Suivre son chemin
tout au bout de la futaie
Quand le soleil perce
entre les mélèzes qui bordent
cette allée de liberté
elle nous emportera vers la lumière
d'un matin d'hiver
après s'être posés quelques instants
sur un banc de pierre
à écouter le silence de la forêt...
Enitram
Tu sais, je n'arrive pas à produire un petit texte poétique, car tes dernières photographies me rendent un peu nostalgiques puisqu'elles évoquent le boisé qui se trouvait derrière chez moi et qui appartenait à mon grand-père. À la mort de celui-ci, il a fallu vendre terre et boisé, et ce sont maintenant des maisons cossues, mais sans âme qui se trouvent en lieu et place de ces lieux qui ont enchanté mon enfance...
RépondreSupprimerBon dimanche chez toi
Le souvenir du "boisé" de ton enfance est poésie, Marie-Josée ! Heureuse de l'avoir suscité :-)
SupprimerDu soleil, la neige qui fond, c'est une ambiance très proche de ce que j'ai vu aujourd'hui en forêt.
RépondreSupprimerIl est beau ce chemin de lumière ! Bravo !
RépondreSupprimerC'et le rêve se petit chemin , la lumière est très belle
RépondreSupprimerLa lumière éclaire le bois coupé , ce choix n'est sans doute pas un hasard...
RépondreSupprimerPOur te répondre, voici le portrait de MA boîte aux lettres:
http://melimailart.blogspot.fr/2006/07/bote-aux-lettres-timbre.html
Hivernal (3) ou hivernal (4), tes chemins boisés saupoudrés de neige et inondés de lumière sont de belles invitations à la promenade...
RépondreSupprimerMerci Fifi. J'aime beaucoup ces paysages :-)
La lumière est magique sur ce chemin sur lequel on a envie de te suivre
RépondreSupprimerQuelle jolie photo d'une promenade en forêt... cela fait rêver.
RépondreSupprimerMerci Fifi de tes superbes photos hivernales dans la forêt.
Bisous et bon début de semaine ;-)
L'allée est droite et longue, et sur le ciel d'hiver
L'allée est droite et longue, et sur le ciel d'hiver
Se dressent hardiment les grands arbres de fer,
Vieux ormes dépouillés dont le sommet se touche.
Tout au bout, le soleil, large et rouge, se couche.
À l'horizon il va plonger dans un moment.
Pas un oiseau. Parfois un léger craquement
Dans les taillis déserts de la forêt muette ;
Et là-bas, cheminant, la noire silhouette,
Sur le globe empourpré qui fond comme un lingot,
D'une vieille à bâton, ployant sous son fagot.
François Coppée
Un rai de soleil
RépondreSupprimerDans une longue grisaille de l'hiver,
Ce n'est que du bonheur.
Il est petite merveille ;
Et même s'il fait froid,
Dans nos coeurs
Il est chaleur.
Jolie phoro, Fifi.
Ici froid mais soleil.
Attends-moi ...!!
RépondreSupprimerCe matin gelée givrée et plein soleil...vais promener ma Toûne avec bonheur..
Le soleil fait tant de bien à l' âme...:-))
RépondreSupprimerAu tournant du chemin,
Hier,
Je n'ai pas rencontré
Le fagotier,
Mais sur les rondins
Stagnait la lumière,
La lumière du passé.
Passage secret
RépondreSupprimerAu coeur de la forêt....
S'asseoir sur un banc
Pour mieux sentir le vent
Profiter du soleil
Tous les sens en éveil....
Aller faire le vide...ou le plein....
Belle promenade du matin.
Bonne semaine Fifi
Gros câlinsss!!!
RépondreSupprimerAprès qu'il a neigé aller sur les sentiers
en écoutant chanter le silence en forêt
tel un ruisseau de sons qui doucement s'écoule
musique du soleil ou oiseau qui roucoule
vivifie les pensées à chaque pas ses songes
les rêves éveillés où la marche nous plonge
calme sérénité le corps le coeur nous gagnent
tandis qu'heureux et fou l'esprit bat la campagne
C'est indéniable Amichel, une promenade en forêt nous revigore, "vivifie les pensées" et en même temps nous apaise. Et le poème scande nos pas...Merci pour nous !
SupprimerLe soleil crochette les grands arbres
RépondreSupprimerA l’endroit, à l’envers, il habille
A cache-cache de barrière
En travers,il couche leur lumière
Sur le chemin où filent des serpentins.
Dans le fossé, goutte à goutte
Les cristaux babillent
Coulent les perles claires
Suivant la courbe où disparaît
La blancheur immobile
De l’hiver en clair-obscur.
Suivre son chemin
RépondreSupprimertout au bout de la futaie
Quand le soleil perce
entre les mélèzes qui bordent
cette allée de liberté
elle nous emportera vers la lumière
d'un matin d'hiver
après s'être posés quelques instants
sur un banc de pierre
à écouter le silence de la forêt...
Zut, j'ai manqué des épisodes Fifi, mais j'étais en plein boulot!
RépondreSupprimerBisous moins hivernaux que cela, grand soleil et pot dehors cet aprem....
Quelle jolie photo ! C'est ce que j'appelle l'esprit de l'escalier !
RépondreSupprimerPetites éclaboussures de soleil sur les branches, c'est drôle sur cette image l'on prête moins attention aux traces de passage ou à la neige fondante que sur la précédente et plus au rythme donné par les troncs qui nous bloquent et nous guident dans le virage....
RépondreSupprimerJ'aime les chemins, et j'aime la forêt, une telle image parle forcément à mon coeur. Parfois, on se demande ce qui fait déclancher le photographe. Je ne saurais le dire ici, si ce n'est que je l'aurais fait aussi, parce que je le sens
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