"L'arbre médecin"
Supplique de l'Arbre:
Homme !Je suis la chaleur de ton foyer par les froides nuits d'hiver,
L'ombrage ami lorsque brûle le soleil d'été,
Je suis la charpente de ta maison, la planche de ta table,
Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fis tes navires
Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos.
Je suis le bois de ton berceau et aussi de ton cercueil.
Écoute ma prière, veux-tu ?
Laisse moi vivre pour tempérer les climats et favoriser l'éclosion des fleurs,
Laisse moi vivre pour arrêter le typhons et empêcher les vents de sable,
Laisse moi vivre pour calmer les vents, pousser les nuages
et apporter la pluie qui véhicule la vie du monde.
Laisse moi vivre pour empêcher les inondations qui tuent.
Je suis la source des ruisseaux. Je suis la vraie richesse des Hommes.
Je contribue à la prospérité du moindre des villages,
J'embellis ton pays par la verdure de mon manteau
Écoute ma prière.
Ne me détruis pas.
- Poème vietnamien -
Homme !Je suis la chaleur de ton foyer par les froides nuits d'hiver,
L'ombrage ami lorsque brûle le soleil d'été,
Je suis la charpente de ta maison, la planche de ta table,
Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fis tes navires
Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos.
Je suis le bois de ton berceau et aussi de ton cercueil.
Écoute ma prière, veux-tu ?
Laisse moi vivre pour tempérer les climats et favoriser l'éclosion des fleurs,
Laisse moi vivre pour arrêter le typhons et empêcher les vents de sable,
Laisse moi vivre pour calmer les vents, pousser les nuages
et apporter la pluie qui véhicule la vie du monde.
Laisse moi vivre pour empêcher les inondations qui tuent.
Je suis la source des ruisseaux. Je suis la vraie richesse des Hommes.
Je contribue à la prospérité du moindre des villages,
J'embellis ton pays par la verdure de mon manteau
Écoute ma prière.
Ne me détruis pas.
- Poème vietnamien -
"Mirage au Sahara"
Arbre
Tu es plus souple que le zèbre
Tu sautes mieux que l'équateur.
Sous ton écorce les vertèbres
Font un concert d'oiseaux moqueurs.
J'avertirai tous les poètes :
Il ne faut pas toucher aux fruits
C'est là que dorment les comètes,
Et l'océan s'y reconstruit.
Tu es léger comme un tropique.
Tu es plus sage qu'un poisson.
Dans chaque feuille une réplique
Est réservée pour ma chanson.
Dès qu'on t'adresse la parole,
Autour de toi s'élève un mur.
Tu bats des branches, tu t'envoles
C'est toi qui puniras l'azur.
Alain Bosquet
envoyé par Denise
"L'Arbre bleu de l'électronicien"
Dans la prairie altier marchait un sycomore
il gardait ses moutons aux sons d'un transistor
balançant son feuillage au rythme des musiques
que jettent à tout vent les ondes téséfiques
Un agneau qui tétait engraissant ses gigots
dit : vieux voudrais-tu pas éteindre ta radio
ça fait tourner le lait de ma maman brebis
et c'est mauvais pour moi, moi qui suis son petit
Alors le sycomore prenant son transistor
l'enterre sous ses pieds que l'on nomme racines
c'est pourquoi l'on entend dans les forêts voisines
parfois au fond des bois un petit air de cor
"Le chant des bois"
Raymond Queneau
envoyé par Tilia
Dans la prairie altier marchait un sycomore
il gardait ses moutons aux sons d'un transistor
balançant son feuillage au rythme des musiques
que jettent à tout vent les ondes téséfiques
Un agneau qui tétait engraissant ses gigots
dit : vieux voudrais-tu pas éteindre ta radio
ça fait tourner le lait de ma maman brebis
et c'est mauvais pour moi, moi qui suis son petit
Alors le sycomore prenant son transistor
l'enterre sous ses pieds que l'on nomme racines
c'est pourquoi l'on entend dans les forêts voisines
parfois au fond des bois un petit air de cor
"Le chant des bois"
Raymond Queneau
envoyé par Tilia
"L'ami des peintres"
"l'Arbre qui inspire"
Murmures d'arbres
Les feuilles sont de l’arbre
Les feuilles sont du vent
au cœur de l’arbre
gît leur murmure
Jonchée de feuilles au couchant
pages de livres en mouvement
Ballet funambulesque
Venez écouter les contes étranges
qui s’élèvent
les soirs de brume
du coeur des arbres…
© marine D
"L'arbre à mouchoirs"
Il était une feuille
Il était une feuille avec ses lignes
Ligne de vie
Ligne de chance
Ligne de cœur
Il était une branche au bout de la feuille
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de cœur.
Il était un arbre au bout de la branche
Un arbre digne de vie
Digne de chance
Digne de cœur.
Cœur gravé, percé, transpercé
Un arbre que nul jamais ne vit.
Il était des racines au bout de l'arbre.
Racines vignes de vie
Vignes de chance
Vignes de cœur.
Au bout des racines il était la terre
La terre tout court
La terre toute ronde
La terre toute seule au travers du ciel
La terre.
Robert Desnos
(Fortunes 1942)
envoyé par Josette T
Toujours autant d'idées, superbement réalisées!
RépondreSupprimerMille mercis pour ton très bel envoi, reçu ce matin!
Suis contente s'il est bien arrivé :-)
Supprimerhttp://photograff.blogspot.fr/2013/08/larbre-palabres.html
RépondreSupprimerBien-sûr "l'arbre à palabres". Une amie conteuse m'en a souvent parlé
SupprimerNos blogs aussi sont un peu cela, des lieux de "palabres", mais c'est nettement moins poétique que d'être assis tous ensemble sous un baobab ou un autre arbre pour palabrer :-)
Un joli rapprochement!
SupprimerIl y a de belles trouvailles. Ma préférée est " l'arbre bleu ".
RépondreSupprimerBel après-midi et à bientôt. Biz amicale.
Roger
Mon frère aîné avait retrouvé un petit morceau de papier sur lequel mon père avait écrit un poème à la machine à écrire, qu'il avait modifié à la main pour l'adapter à l'Afrique où il dirigeait l'école forestière du Banco en Côte d'Ivoire. J'avais fait un message dessus malheureusement les photos ont été "avalées" parce que mon profil "p'tit loup" a été supprimé sur un malentendu. Je te donne tout de même le lien.
RépondreSupprimerhttp://cergipontin.blogspot.fr/2007/05/vercors-lcole-de-la-fort-des-coulmes-2.html
Le poème le voici sur le net :
http://fr.soc.politique.narkive.com/uVVxtjay/supplique-de-l-arbre
Supplique de l'Arbre:
Homme !
Je suis la chaleur de ton foyer par les froides nuits d'hiver,
L'ombrage ami lorsque brûle le soleil d'été,
Je suis la charpente de ta maison, la planche de ta table,
Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fis tes navires
Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos.
Je suis le bois de ton berceau et aussi de ton cercueil.
Écoute ma prière, veux-tu ?
Laisse moi vivre pour tempérer les climats et favoriser l'éclosion des fleurs,
Laisse moi vivre pour arrêter le typhons et empêcher les vents de sable,
Laisse moi vivre pour calmer les vents, pousser les nuages
et apporter la pluie qui véhicule la vie du monde.
Laisse moi vivre pour empêcher les inondations qui tuent.
Je suis la source des ruisseaux. Je suis la vraie richesse des Hommes.
Je contribue à la prospérité du moindre des villages,
J'embellis ton pays par la verdure de mon manteau
Écoute ma prière.
Ne me détruis pas.
- Poème vietnamien -
Je ne savais pas que c'était un poème vietnamien, je l'avais retrouvé à l'époque mais il n'était pas attribué.
Un superbe poème, Marguerite !!!
SupprimerEn septembre dernier, nous sommes allés dans les Ardennes où nous avons eu la chance de passer un moment dans la scierie d'un homme autodidacte qui avait passé sa vie à récupérer des billes de toutes essences et les scier pour ne rien en perdre afin de pouvoir les vendre (après séchage et stockage) à qui en auraient l'utilité et en ferait la demande. C'était des moments uniques d'être à ses cotés, nous avions l'impression de côtoyer un trésor vivant. Des hommes ayant son savoir et sa patience, il n'y en a plus...
RépondreSupprimerMerci aussi pour cette belle rencontre !
SupprimerJe regarde ta première image, et je me dis que l'on dit que le chat est médecin. L'arbre et le chat sont médecins, ils apaisent...
RépondreSupprimerC'est vraiment très inventif tout ça et très bien réalisé. Chapeau aux artistes !
RépondreSupprimerhttp://www.epoufest.com/Pages/default.aspx
RépondreSupprimerLe premier personnage m'a fait penser de nouveau à ce festival, où j'avais vu une fois un épouvantail en C D
http://www.dailymotion.com/video/xsiwne_meyrals-24-festival-des-epouvantails_creation
SupprimerIl y en a de superbes !!! :-)
SupprimerLes épouvantails c'est effectivement une autre et belle occasion de "Recup' Art"
SupprimerMalheureusement, je ne peux afficher que les vidéos You tube. Dailymotion n'est pas prévu chez blogger.
:-(
Peu importe!c'est pour le plaisir...
SupprimerJe me demande d'ailleurs comment tu fais....
Dans la Revue image (Soop.it) en attendant celle des blogs, ce soir ! Bravo pour ce beau travail et ce partage !
RépondreSupprimerMerci Fifi, de nous offrir ces magnifiques travaux créés avec beaucoup d'imagination. C'est un régal.
RépondreSupprimerDouce soirée et mes bisous.
Arbre
Tu es plus souple que le zèbre
Tu sautes mieux que l'équateur.
Sous ton écorce les vertèbres
Font un concert d'oiseaux moqueurs.
J'avertirai tous les poètes :
Il ne faut pas toucher aux fruits
C'est là que dorment les comètes,
Et l'océan s'y reconstruit.
Tu es léger comme un tropique.
Tu es plus sage qu'un poisson.
Dans chaque feuille une réplique
Est réservée pour ma chanson.
Dès qu'on t'adresse la parole,
Autour de toi s'élève un mur.
Tu bats des branches, tu t'envoles
C'est toi qui puniras l'azur.
Alain Bosquet
L'arbre ami des peintres est bien sûr mon préféré
RépondreSupprimermais l'arbre mirage du Sahara et l'arbre aux mouchoirs
me plaisent également
Quant à l'arbre bleu de l'électronicien
il m'a remis en mémoire cette poésie :
Dans la prairie altier marchait un sycomore
il gardait ses moutons aux sons d'un transistor
balançant son feuillage au rythme des musiques
que jettent à tout vent les ondes téséfiques
Un agneau qui tétait engraissant ses gigots
dit : vieux voudrais-tu pas éteindre ta radio
ça fait tourner le lait de ma maman brebis
et c'est mauvais pour moi, moi qui suis son petit
Alors le sycomore prenant son transistor
l'enterre sous ses pieds que l'on nomme racines
c'est pourquoi l'on entend dans les forêts voisines
parfois au fond des bois un petit air de cor
"Le chant des bois" Raymond Queneau
Merci, Fifi pour la séquence animée de l'arbre aux mouchoirs, c'est ravissant
Manger des feuilles et dormir avec une couverture en écorce...un peu rude, non ?
RépondreSupprimerla vie simple :-))
SupprimerCette collection d'arbres, quelle joli idée, je vois déjà de beaux textes !
RépondreSupprimerCeci posté il y a longtemps déjà...
Murmures d'arbres
Les feuilles sont de l’arbre
Les feuilles sont du vent
au cœur de l’arbre
gît leur murmure
Jonchée de feuilles au couchant
pages de livres en mouvement
Ballet funambulesque
Venez écouter les contes étranges
qui s’élèvent
les soirs de brume
du coeur des arbres…
© marine D
http://dans-les-voiles.over-blog.com/article-murmures-d-arbres-45820066.html
Une préférence pour l'arbre médecin.
RépondreSupprimerIl faudrait penser à un arbre à arbres.
Bises
Il était une feuille
RépondreSupprimerIl était une feuille avec ses lignes
Ligne de vie
Ligne de chance
Ligne de cœur
Il était une branche au bout de la feuille
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de cœur.
Il était un arbre au bout de la branche
Un arbre digne de vie
Digne de chance
Digne de cœur.
Cœur gravé, percé, transpercé
Un arbre que nul jamais ne vit.
Il était des racines au bout de l'arbre.
Racines vignes de vie
Vignes de chance
Vignes de cœur.
Au bout des racines il était la terre
La terre tout court
La terre toute ronde
La terre toute seule au travers du ciel
La terre.
Robert Desnos
(Fortunes 1942)
Suis admirative devant tous ces talents ...et leur poème à chacun les habille à merveille ...:-)
RépondreSupprimerC' est vraiment une belle idée et Dame Nature doit être fière ...!
Bisous Fifi
A Georges Ribemont-Dessaignes...
En argot les hommes appellent les oreilles des feuilles
c’est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique
mais la langue verte des arbres est un argot bien plus ancien
Qui peut savoir ce qu’ils disent lorsqu’ils parlent des humains
les arbres parlent arbre
comme les enfants parlent enfant
Quand un enfant de femme et d’homme
adresse la parole à un arbre
l’arbre répond
l’enfant entend
Plus tard l’enfant
parle arboriculture avec ses maitres et ses parents
Il n’entend plus la voix des arbres
il n’entend plus leur chanson dans le vent
Pourtant parfois une petite fille
pousse un cri de détresse
dans un square de ciment armé
d’herbe morne et de terre souillée
Est-ce… oh… est-ce
la tristesse d’être abandonnée
qui me fait crier au secours
ou la crainte que vous m’oubliiez
arbres de ma jeunesse
ma jeunesse pour de vrai
Dans l’oasis du souvenir
une source vient de jaillir
est-ce pour me faire pleurer
J’étais si heureuse dans la foule
la foule verte de la forêt
avec la crainte de me perdre et la crainte de me retrouver
N’oubliez pas votre petite amie
arbres de ma forêt.
Jacques Prévert, "Arbres" (Histoires)
Il est bien beau ce poème, je l'afficherai dans mon prochain billet de la suite "récup'art" pour ne pas trop charger celui- ci.
SupprimerMerci Miss !
Magnifique sujet sur l'arbre avec toutes ces inventions et ces poèmes rassemblés.
RépondreSupprimerBon dimanche Fifi. je t'embrasse.
FIFI bonsoir et bien pour moi c'est une très belle idée
RépondreSupprimerrécupérer et essayer de refaire encore et encore des objets des inventions qui seront sublimes
comme tes photos que j'adore
IL suffi de peu souvent pour être heureux et je vais encore le dire
la simplicité avant tout
pas de chichis cela ne sert à rien je pense
restons nature et tout ira bien* j'aime aussi ces poèmes à lire encore et encore
j'aime beaucoup l'arbre en bois , cette matière est si naturelle
bisou FIFI je te souhaite une belle soirée
Que de photos emouvantes! Que de commentaires pertinents!
RépondreSupprimerArbre de vie, longue vie a Toi!