Entre le ciel et la mer
Une cicatrice
Entre l'exil et le royaume
Une terre à vivre
Le ciel est venu toucher la mer
La mer est venue toucher la terre
La terre est venue toucher le ciel
Ciel, mer, terre s’enroulent sans fin
Au rythme des allées de la marée
Qui creuse ses sillons, qui peaufine ses chemins
Qui sable ses reflets, qui satine ses basses eaux.
Le ciel sans nuages serait dénué de vie.
La mer sans tangage serait plate et fade
La terre sans son sable perdrait nos traces.
Ciel, mer, terre, un tout petit bout d’univers
Un paradis aux lignes épurées pour ses amoureux.
Maïté Aliénor
...Aussi loin que nous irons
La mer et son tumulte
Nous accompagnera
Je veux entendre sa complainte
Le bruissement de son écume
Le vacarme de ses colères
Sur les roches noires
Auprès des îles effervescentes...
La mer et son tumulte
Nous accompagnera
Je veux entendre sa complainte
Le bruissement de son écume
Le vacarme de ses colères
Sur les roches noires
Auprès des îles effervescentes...
"Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là-bas"
J.J Goldman
envoyé par Odile
1 - Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
2 - Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l'abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux.
3 - Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut.
4 - Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
5 - Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit.
Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour.
6 - Dieu dit : Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux
et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux et il en fut ainsi.
7 - Dieu fit le firmament, qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d'avec les eaux qui sont au-dessus du firmament,
8 - et Dieu appela le firmament ciel. Il y eut un soir et il y eut un matin : deuxième jour.
9 - Dieu dit : Que les eaux qui sont sous le ciel s'amassent en une seule masse et qu'apparaisse le continent et il en fut ainsi.
10 - Dieu appela le continent terre et la masse des eaux mers, et Dieu vit que cela était bon.
(Genèse Chapitre 1)
envoyé par Odile2 - Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l'abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux.
3 - Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut.
4 - Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
5 - Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit.
Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour.
6 - Dieu dit : Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux
et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux et il en fut ainsi.
7 - Dieu fit le firmament, qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d'avec les eaux qui sont au-dessus du firmament,
8 - et Dieu appela le firmament ciel. Il y eut un soir et il y eut un matin : deuxième jour.
9 - Dieu dit : Que les eaux qui sont sous le ciel s'amassent en une seule masse et qu'apparaisse le continent et il en fut ainsi.
10 - Dieu appela le continent terre et la masse des eaux mers, et Dieu vit que cela était bon.
(Genèse Chapitre 1)
Toi et le monde dans lequel tu vis n'êtes qu'un grain de sable sur le rivage infini d'une mer infinie. » Et dans mon rêve je leur réponds : « Je suis la mer infinie, et tous les mondes ne sont que des grains de sable sur mon rivage.
Khalil Gibran
"La mer aime le ciel : c’est mieux pour lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.
Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux."
Néré Beauchemin
Les quatre éléments
L'air c'est rafraîchissant
Le feu c'est dévorant
La terre c'est tournant
L'eau - c'est tout différent
L'air c'est toujours du vent
Le feu c'est toujours bougeant
La terre c'est toujours virant
L'eau - c'est tout différent
L'air c'est toujours changeant
Le feu c'est toujours mangeant
La terre c'est toujours germant
L'eau - c'est tout différent
Et combien davantage encore ces drôles d'hommes espèces de vivants
Qui ne se croient jamais dans leur vrai élément.
Claude Roy
envoyé par Miss Yves
FIFI BONSOIR je me sens si bien en regardant tes photos je peux me laisser aller tout
RépondreSupprimerdoucement et pour moi c'est tellement important
se laisser aller un moment
Merci FIFI je t'embrasse
Quelle sensation de plénitude et d'infini, surtout dans la deuxième photo...
RépondreSupprimerJe viens d'intervertir, comme toi c'est la deuxième ma préférée,
Supprimerla première maintenant :-)
la mer caresse langoureusement le sable blond et les nuages au ciel lui répondent
RépondreSupprimerPartage des eaux, partage des mots...
RépondreSupprimerComment ne pas fredonner les mots d'Anne Sylvestre en contemplant ces deux merveilles de photos. Bravo à l'auteure !
"Cette "ligne de partage des eaux" que l'on retrouve signalée au bord de certaines routes, m'a toujours fascinée. J'ai beaucoup rêvé sur elle. Et au bord d'un nouveau spectacle, j'ai eu envie de parler de l'eau. Depuis les eaux maternelles, en passant par les larmes, le sang, les fontaines et les fleuves, jusqu'à nos mers, nos océans si beaux, si menacés.
Et si, comme le rappelle Hélène Pedneault dans son livre Les Carnets du lac : "Tous les humains (sont) faits de 80 % d'eau", je veux continuer d'explorer ces petits 20 % d'humanité qui m'empêchent d'être un lac, ou une rivière... Je vous invite au partage des eaux..."
Anne Sylvestre
"Partage des eaux"
Si quelqu'un peut joindre une vidéo à ce chef-d'œuvre de la chanson...
Les paroles sont là :
http://fr.lyrics.wikia.com/wiki/Anne_Sylvestre/Partage_des_eaux
PS
RépondreSupprimerc'est la première fois que, pour prouver que je ne suis pas un robot, on me demande de cocher parmi un pêle-mêle d'images, celles qui comportent... une bouteille de vin !
C'est ce qu'on appelle : "Mettre du vin dans son eau"... :-)
Tu me fais rire, Odile !
SupprimerJe vais afficher peu à peu toutes les belles propositions de texte...
Heureuse de ton retour !!!
"Le partage des eaux" est inaccessible seul, sauf en fin de la playlist, j'ai donc affiché le début qui est également une merveilleuse chanson d'Anne Sylvestre dédiée à l'eau, plus précisément à la "source"
SupprimerCette photo est sublime. Elle fait rêver. Merci.
RépondreSupprimerDeux photos superbes Kiki, j'aime beaucoup la douceur des couleurs et ces longues étendues de sable vierges de toute présence.
RépondreSupprimerPardon, pas Kiki mais Fifi, je suis distraite ce matin.
RépondreSupprimerSplendide ! Merci Fifi, pour cette merveilleuse fenêtre sur l'infini !
RépondreSupprimer...Aussi loin que nous irons
La mer et son tumulte
Nous accompagnera
Je veux entendre sa complainte
Le bruissement de son écume
Le vacarme de ses colères
Sur les roches noires
Auprès des îles effervescentes...
et la suite ici
http://paducharme.eklablog.com/quand-le-soleil-se-couche-sur-la-mer-marine-lou-poueyou-a117653932
Bisous et @ +
Marine D
J'ai affiché le début du texte, Marine et le lien va vers le texte en entier chez Paul-André Ducharme.
SupprimerMerci à toi !!!
Évasion totale... Envie d'ailleurs... Partir là où il n'y a rien, le regard noyé dans l'immensité... Marcher sans fin, jusque là-bas, vers un horizon intangible, là où le ciel rejoint la mer, là où les nuages se confondent avec l'écume... S'envoler sur le dos d'un nuage, loin, encore plus loin, au bout du monde... et chanter avec Goldman :
RépondreSupprimer"Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là-bas"
Ton enthousiasme va faire plaisir à ma fifille ! Je reste de longs moments parfois devant ses images, fascinée comme toi par l'immensité et ses couleurs de sable, de ciel et d'eau...
SupprimerCes photos, à la fois paisibles et grandioses ont quelque chose de "biblique" : avant de nous mener au bout du monde, elles nous ramènent aux premiers matins du monde
RépondreSupprimer1 - Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
2 - Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l'abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux.
3 - Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut.
4 - Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
5 - Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit.
Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour.
6 - Dieu dit : Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux
et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux et il en fut ainsi.
7 - Dieu fit le firmament, qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d'avec les eaux qui sont au-dessus du firmament,
8 - et Dieu appela le firmament ciel. Il y eut un soir et il y eut un matin : deuxième jour.
9 - Dieu dit : Que les eaux qui sont sous le ciel s'amassent en une seule masse et qu'apparaisse le continent et il en fut ainsi.
10 - Dieu appela le continent terre et la masse des eaux mers, et Dieu vit que cela était bon.
(Genèse Chapitre 1)
Tu as raison de citer le magnifique poème biblique qui scande l'apparition des éléments, de la vie...
SupprimerUne douceur infinie, un glissement vers là-bas, vers l’abandon, vers l’écoute, vers les attentes...
RépondreSupprimerP.S. Coup de coeur pour la deuxième image.
La troisième photo me rappelle des sensations d'enfance( mitigées, d'ailleurs) les petites ondulations du sable semblables à des ridules, un peu rugueuses sous les pieds, où l'on voyait des petits trous forés par les" vers de sable" (?) et de petits tortillons de sable rejetés par ces bestioles marines...
RépondreSupprimerBien que ce souvenir soit mitigé , j'aime d'autant plus la force , l'impact de cette photo
RépondreSupprimersouvenir pour moi,des plages du Cotentin
RépondreSupprimerJe n'ai pas eu l'occasion enfant de voyager beaucoup mais l'apparition de la première étendue d'eau, celle de la Mer Méditerranée, restera dans ma mémoire.
SupprimerTant de douceur et de sérénité se dégagent de ces magnifiques photos. Il serait si bon de se tenir là, les pieds dans la mer en regardant l'infini et rêver.
RépondreSupprimerMerci Fifi de ce beau partage avec ta fille. Ce n'est que du bonheur.
Toi et le monde dans lequel tu vis n'êtes qu'un grain de sable sur le rivage infini d'une mer infinie. » Et dans mon rêve je leur réponds : « Je suis la mer infinie, et tous les mondes ne sont que des grains de sable sur mon rivage.
Khalil Gibran
Que c'est beau. Tiens je t'envoie quelques vers de Néré Beauchemin:
RépondreSupprimer"La mer aime le ciel : c’est mieux pour lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.
Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux."
Mer apaisante... Des photos qui font du bien ! Merci !
RépondreSupprimerQuelle belle lumière ! Ni trop, ni pas assez malgré la réflexion sur l'eau.
RépondreSupprimerCes sables qui se découvrent ou se recouvrent me rappellent le mont St Michel. Gare vaut mieux connaitre les lieux et avoir un guide... Les eaux s'écoulent ou s'infiltrent... Il y a beaucoup de mouvement, sans en avoir l'air, sur ces images...
Je reviens pour te répondre / le bâtiment de l'escalier >
Supprimerhttp://www.menucourt.fr/-Solidarites-.html
C'est la "maison de Menucourt", tu en vois la façade sur le lien "solidarité" de la mairie, on y devine le départ de l'escalier sur la gauche
(Menucourt est une toute pitite ville mais il s'y passe plein de choses)
Les quatre éléments
L'air c'est rafraîchissant
Le feu c'est dévorant
La terre c'est tournant
L'eau - c'est tout différent
L'air c'est toujours du vent
Le feu c'est toujours bougeant
La terre c'est toujours virant
L'eau - c'est tout différent
L'air c'est toujours changeant
Le feu c'est toujours mangeant
La terre c'est toujours germant
L'eau - c'est tout différent
Et combien davantage encore ces drôles d'hommes espèces de vivants
Qui ne se croient jamais dans leur vrai élément.
Claude Roy
Le ciel est venu toucher la mer
RépondreSupprimerLa mer est venue toucher la terre
La terre est venue toucher le ciel
Ciel, mer, terre s’enroulent sans fin
Au rythme des allées de la marée
Qui creuse ses sillons, qui peaufine ses chemins
Qui sable ses reflets, qui satine ses basses eaux.
Le ciel sans nuages serait dénué de vie.
La mer sans tangage serait plate et fade
La terre sans son sable perdrait nos traces.
Ciel, mer, terre, un tout petit bout d’univers
Un paradis aux lignes épurées pour ses amoureux.
Magnifique post ma chère Fifi... et que j'aime retrouver Anne Sylvestre en hommage à la source, aux fleuves .... d'amour.... quand le ciel et la mer se confondent, tant ils sont près.... "la mer aime le ciel"... merci Fifi pour la beauté des images et des mots... si poétiques.
RépondreSupprimerUn agréable week-end prolongé.... au bord du fleuve d'amour, ou ailleurs.
Bisous.
Den
Ces photos d'horizon, de ciel bleu et d'eau qui serpente au milieu du sable sont magnifiques. Elles me rappellent un lieu proche d'ici que j'affectionne beaucoup.
RépondreSupprimerA l'extrémité de la pointe nord de l'île de Ré, en bordure du célèbre "Petit Bois de Trousse-Chemise", la plage du même nom, orientée face au continent, offre des vues de ce genre, entre ciel, mer et sable. Le "Banc du Bûcheron", une langue de sable proéminente, se trouve, à chaque marée montante, encerclée par l'eau qui monte insidieusement et très rapidement tout autour avant de s'engouffrer dans la Fosse de Loix, dans un étranglement de l'île.
Régulièrement, des promeneurs à pied sans soucis qui s'aventurent loin sur le banc, se croyant encore sur la plage, se laissent surprendre et piéger sur une île de sable, certains revenant, affolés, sur la plage en traversant avec de l'eau jusqu'à la ceinture, leur relax ou parasol sur la tête... Nombreux aussi les baigneurs qui, à marée montante, se laissent porter (et emporter !) par le courant très fort qui encercle ce qui reste le banc de sable.
Un endroit de rêve, de sable mouillé, d'eau et de lumières magiques pour les photographes occupés à saisir les rides et ridules du sable et de l'eau, les reflets, l'horizon aux mirages multiples... et qui se retrouvent, souvent, les derniers piégés par surprise, revenant avec l'appareil photo à bout de bras, au-dessus de leur tête...
(Parole d'avertie !!!)
Une recherche à : "banc du bûcheron île de ré images" pour en avoir un bel aperçu. Y aller hors saison touristique et pour de vrai, c'est un lieu idyllique. A deux pas, la Réserve Naturelle de "Lilleau des Niges" carrefour migratoire, paradis des oiseaux, accessible à pied ou à vélo
Je suis allée voir les photos sur internet les deux lieux que tu affectionnes. Contemplation de l'immensité changeante ou de la vie "nomade" des oiseaux, c'est le bonheur assuré pour celui qui regarde et peut parfois en saisir un peu sur une image. Va falloir que tu t'équipes d'un appareil étanche pour simplifier ta vie de "chasseur d'images" qui se laisse surprendre par le spectacle :-)
RépondreSupprimerBonne fin de semaine, Odile !!!
Mmmmm.... J'aurais du y aller ce weekend mais contre temps de derniere minute. J'en profite un peu quand meme grace à ta fille, merci :). Une belle serie. Je pourrais rester des heures devant la prmeeire, ma preferée
RépondreSupprimerSuperbes photos qui ont fait éclore des mots tout à propos !!!
RépondreSupprimerUn billet réussi, collectivement c'est encore mieux !!! Bravo !!!
Je viens de rentrer de St Malo et je sens encore l'air iodé de là-bas, en admirant tes photos !
Belle soirée !
"collectivement", oui Martine, tout le plaisir est là !
Supprimer:-)
schutt trop beau
RépondreSupprimerCiel, mer, terre... Un parfait trio pour de jolies photos :-)
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