Alors que “l’effrontée” continue son manège dans la maison dès que la porte est ouverte, les autres oiseaux, moins culottés qu’elle pour suivre son exemple, piaffent dehors, aux abords de la cabane où les provisions sont désespérément absentes. Il leur faudra pourtant se débrouiller jusqu’à l’arrivée du froid...
Odile B
.... Mais comment faire !! faut savoir partager dans la vie !!
RépondreSupprimerMerci Fifi-Odile pour ces photos épatante !! le premier petit me semble tristounet... quand au second il me paraît tout bec dehors, bien sûr de lui....
Dans tous les cas c'est superbe !!
bonne fin d'après-midi à toutes les deux..
Amitiés.
Den
.....des photos épatantes ! tu as corrigé !! excuses avec un S
Supprimeroula la ! quant au ... 2ème faute... un T au lieu d'un D... excuses, excuses.
Den
Il n'y a plus de moralité c'est la voleuse qui a gagné
RépondreSupprimerDans la cour on entend crier nous aussi on veut manger
ohhhh une sitelle agressive!
RépondreSupprimerEn fait, comme je l'explique plus bas à Cergie, ce bec grand ouvert de la sittelle ne correspondait pas précisément à un cri d'agressivité ou de mécontentement, pas plus, d’ailleurs, que "de famine"... Il s'agissait, en réalité, d'un grand soupir après une grande lampée d'eau avalée, peut-être trop précipitamment, depuis l'abreuvoir. J'ai utilisé cette prise de vue pour étayer, en m'amusant, le propos de "crier famine" ou de "jalouser l'autre", après le récit, réel, de la petite effrontée venue, sans scrupules, picorer le tournesol à l'intérieur de la maison... :))
SupprimerQuelles photos expressives!
RépondreSupprimerL’effrontée ose ce que la prudence naturelle interdit aux autres.
RépondreSupprimerUn comportement qui, s'il n'était pas "raisonné", pourrait lui couter la vie.. ou du moins sa liberté.
Elle a osé chaparder et, devant l’absence de conséquence fâcheuse, elle a renouvelé ses larcins.
Elle n'a peut-être qu'une "cervelle d'oiseau" mais elle sait s'en servir !
Contrairement aux mésanges, la sittelle est une acrobate capable de dévaler les troncs d'arbres la tête la première.
Beaucoup de muscles et moins de neurones ?..
Pas sûr !
Les observations d'Odile sont passionnantes.
Merci, Fifi, de les relayer
Bises et bon dimanche
A une époque j'écoutais JC Ameisen "sur les épaules de Darwin" dommage que sa voix soit si dure à suivre, je ne le fais que dans la voiture sinon je m'endors. Les oiseaux ont un cerveau très évolué, du moins bien adapté à leur vie, et ils savent s'adapter à leur cohabitation avec les humains.
Supprimer[Bonjour Fifi !
Bonne semaine nouvelle à toi ! Bisous !]
La voix de JC Ameisen est belle et profonde, elle est idéale pour se faire bercer :-)
Supprimer@ Tilia
SupprimerLa sittelle est un oiseau qui m'épate aussi, avec un caractère bien trempé et déterminé. Elle est d'une précision et d'une adresse incroyable dans tous ses mouvements. Quand elle vient à la mangeoire, elle ne s'attarde pas, elle pique net et s'en va aussitôt. Il faut la voir, aussi, casser du bec une noisette calée à la fourche d'une branche, ou en la cognant du bec contre un tronc
C'est une maligne, aussi... Pour ajuster l'entrée de son nid à sa taille, elle colmate toujours l'endroit où elle va nicher avec un torchis fait de terre et de salive (d'où son nom de "sittelle-torchepot", torchis qu'elle utilise parfois pour adapter le trou d'un pot de terre). Elle a, en fin d'hiver dernier, réaménagé à sa façon la loge qu'un pic épeiche avait laborieusement creusée pour lui dans un tronc de merisier, l'année précédente.
Après avoir éjecté, "viré" par le trou le contenu restant des copeaux de bois et feuilles sèches accumulés par son prédécesseur, elle a passé huit semaines à peaufiner l'ouverture en y collant, à coup de bec, du torchis tout autour pour en diminuer le diamètre. Un travail de titan, sans répit, du matin au soir : allers, retours avec la terre, calfeutrage extérieur, intérieur... Elle venait de temps à autre à la mangeoire, crottée de partout : bec, tête, plumes et ongles... Un étourneau s'en est pris à son travail à peine achevé, en cassant du bec, entre deux trajets de la sittelle, le chantier qu'elle avait entamé, pour tenter de s'approprier lui-même les lieux. L'affaire a duré un mois encore... Sans relâche, elle re-colmatait ce que l'étourneau avait cassé. Elle a fini par gagner en mettant les bouchées doubles. Fin mai, on a eu envie d'applaudir quand les trois petits sont sortis... :-)
Qu'en sera-t-il l'an prochain ? Vu aux jumelles, le trou à été débarrassé du torchis sans qu'on ait eu le temps de voir ce qui s'est passé... J'ai aperçu, la semaine dernière, le pic épeiche passer sa tête depuis l'intérieur...
@ Cergie
Une capacité d'adaptation extraordinaire, tout en gardant sa liberté, sans se laisser "adopter" servilement
Grand merci, Odile, pour cette évocation du comportement étonnamment persévérant de la sittelle torche-pot.
SupprimerDommage pour elle que résultat de son obstination et de son endurance fantastique n'ait eu qu'un temps.
Finalement le pic a eu le dernier mot et c'est un peu normal, après tout c'est lui qui a creusé le trou dont l'usurpatrice s'est emparée !
Elles sont vraiment trop craquantes, j'adore, elles revendiquent avec vigueur !
RépondreSupprimerPas encore de distribution ici, il y a les fruits de l'automne qui s'offrent à elles !
Bises Fifi @ bientôt
Que de belles photos! Merci Fifi et Odile pour ce merveilleux partage. La première mésange semble tristounette mais viendra aussi pour elle l'heure de trouver quelques graines. Quant à la seconde, elle réclame haut et fort sa part :-)
RépondreSupprimerBon dimanche à toutes deux!
Bisous
cc
RépondreSupprimerwhaouh..
je suis pas inquiéte pour la seconde,
elle sait donner de la voix..lol
superbes prises
bon week end
bizzzz
On dit bien cervelle de petit oiseau. ..mais obstinée et audacieuse c'est là son moindre défaut!!!selon le poète bel échange fifi -odile merci
RépondreSupprimerodile reste drotie dans ses bottes : "pas de grains pour subsister jusqu'à la saison nouvelle" ! c'est bien !
RépondreSupprimermais combien sommes nous -à tort- à avoir la générosité égoïste (oxymore moral) en continuant à nourrir les petits becs en toutes saisons :mea culpa !!
des photos qui ne manquent pas d'enseignement !
"Faute avouée...", Amichel :-) Toutes nos générosités sont égoïstes et ce n'est pas vos petits amis qui vont s'en plaindre.
SupprimerMais attendons Odile, va savoir, elle va peut être vous tirer les oreilles ?
Ou passer aussi à confesse :-))
@ Amichel et Fifi
SupprimerCette année, avec (ou malgré ?) la sécheresse de l'été, nul besoin de donner de compléments et ça ne crie pas famine - comme semblent le raconter les photos - (voir, pour le fun, ce que je réponds à Elfi et Cergie). Par contre, le manque de synchronisation entre la date de floraison des chênes et celle des éclosions dans les nids a été caractéristique et significatif ce printemps, et les parents mésanges, sur les trois nichoirs occupés, ont visiblement bien galéré pour apporter aux petits les belles chenilles vertes "Blédina 1er âge" habituellement présentes, en parallèle, dans les "chatons-fleurs" de chêne...
Hello Mam Fifi
RépondreSupprimerComment-allez vous ?
Je ne vous oublie pas
Coucou coucou
C'est moi !
C'est Fifi qui
Ravie
Me donne à becqueter
Plein de roses et de vers
Comme au temps de lui plaire !
La première photo a un très joli bokeh, il est juste dommage que la mise au point se soit faite sur le décor parfaitement. Il n'est pas facile de faire des "natures vivantes", c'est d'ailleurs pourquoi je n'en fais pas beaucoup
RépondreSupprimerJe ne sais si les oiseaux sont jaloux, ils sont jaloux surtout de leur territoire, c'est un peu comme une bande d'enfants à la crèche en plus : ils défendent leur bout de gras. Tout à fait comme les peuples montrés au musée du quai Branly : la mort, la vie, le pouvoir, la reproduction, quoique la mort peut-être pas
@ Cergie
SupprimerBien évidemment, il eût été préférable que l'oiseau fût lui-même parfaitement net... Il s'agissait là d'une photo sans prétention aucune de perfection, utilisée ici simplement avec un humour clin d'œil pour Fifi dans la suite de "l'ébouriffé", "l'effrontée"... :)
De même, pour le terme de "jalousie" : les oiseaux s'expriment chacun à leur manière, qui n'est pas calquée sur celle des humains... C'était, là encore, histoire de prêter aux oiseaux, avec humour, des attitudes évocatrices sans, pour autant, chercher à faire de l'anthropomorphisme déplacé... :)
C'est vrai que les températures sont basses et les chats restent de plus en plus dans la maison !!! Un signe !!!
RépondreSupprimerLes premiers signes qui valent pour nous également, il va falloir trouver des remplaçants pour les tomates, le raisin, les concombres, les poivrons...
RépondreSupprimerUne petite parenthèse de déstabilisation en quelque sorte.
RépondreSupprimerMagnifiques photos saisies sur le vif!
RépondreSupprimerIci seuls les merles sont de retour pour l'instant.
20/20 trop bien...ne vais rajouter mot......
RépondreSupprimerTrop drole la seconde ;). Bravo pour cet instantané
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