Les feuilles sont l'espoir des racines
Les fleurs, celui des branches
Et le bourgeon, celui de la ramure
Pour nous, quelle sève à notre espoir ?
Le ramage est l'espoir de l'oiseau
Le clapotis, celui des eaux
Le chuchotement celui des vents
Pour nous, quel chant à notre espoir ?
La rose est l'espoir de la tige
Le bleu, celui de l'océan
Et le vert celui du printemps
Pour nous, quelle couleur à notre espoir ?
Le miel est l'espoir de la ruche
Le vin est celui de la vigne
Et la miche est celui du blé
Pour nous, quelle saveur à notre espoir ?
Espérer n'est pas nécessaire pour entreprendre le futur
Réussir n'est pas nécessaire pour persévérer le présent
Il était une feuille avec ses lignes
Ligne de vie
Ligne de chance
Ligne de cœur
Il était une branche au bout de la feuille
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de cœur
Il était un arbre au bout de la branche
Un arbre digne de vie
Digne de chance
Digne de cœur
cœur gravé, percé, transpercé
Un arbre que nul jamais ne vit
Ligne de vie
Ligne de chance
Ligne de cœur
Il était une branche au bout de la feuille
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de cœur
Il était un arbre au bout de la branche
Un arbre digne de vie
Digne de chance
Digne de cœur
cœur gravé, percé, transpercé
Un arbre que nul jamais ne vit
Il était des racines au bout de l'arbre
Racines vignes de vie
Vignes de chance
Vignes de cœur
Au bout des racines il était la terre
La terre tout court
La terre toute ronde
La terre toute seule au travers du ciel
La terre.
Robert Desnos
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
Le vent est l’ami des arbres
Il chante dans les saules
Il peut mirer dans l'eau
Sa force et sa malice
Il ploie la cime des pins
Où il redit sa plainte
Sans jamais se lasser
Parfois il est tempête
Au bord des plages désertes
L’aurait-on contrarié ?
Il joue de ses artifices
A rebrousse-feuilles
Dans la tête des chênes
Il pousse au loin les nuages
Gris, blancs ou joufflus
J’aimerais bien le suivre
Dans ses voyages fantasques
Voir ces pays lointains
Où l’amitié dit-on
Est vraie et sans détour
Un autre jour
On parlera de l’amour…
Marine D
Une photo qui n'est pas de saison mais je l'aime et la chaleur ne m'encourage pas à en faire de nouvelles :-)
RépondreSupprimermes couleurs favorites! finalement un peu de chaud! bises :)))
RépondreSupprimerDéjà , pourtant les feuilles d'or sur le cerisier s'annoncent discrètement
RépondreSupprimerLa vie va
Amicalement vers toi Arlette
Il était une feuille avec ses lignes
RépondreSupprimerLigne de vie
Ligne de chance
Ligne de cœur
Il était une branche au bout de la feuille
Ligne fourchue signe de vie
Signe de chance
Signe de cœur
Il était un arbre au bout de la branche
Un arbre digne de vie
Digne de chance
Digne de cœur
cœur gravé, percé, transpercé
Un arbre que nul jamais ne vit
Il était des racines au bout de l'arbre
Racines vignes de vie
Vignes de chance
Vignes de cœur
Au bout des racines il était la terre
La terre tout court
La terre toute ronde
La terre toute seule au travers du ciel
La terre.
Robert Desnos
Je ne connaissais pas Jacques Lacarrière en tant que poète,- disons sur le plan de la forme-seulement en tant qu'essayiste et marcheur, il est vrai , avec un regard de poète.
RépondreSupprimerToujours la quête de la lumière, dans tes photos et les textes qui vont avec.
Je viens de m'attaquer au dictionnaire amoureux de la Grèce Jacques Lacarrière mais j'ai de telles lacunes... sa poésie me réconcilie. Un feuillage qui inspire.
SupprimerEncore une magnifique photo, Fifi !
RépondreSupprimerJ'apprécie le texte et celui de Desnos.
Bises
Qu'importe la saison, Fifi... ta photo est une merveille. Ces deux couleurs sont en si belle harmonie avec les reflets de l'eau. C'est magique!
RépondreSupprimerGros bisous ♥
"feuilles et branches..." à la lecture du titre de ce billet, ces vers de Verlaine remontent du fond de ma mémoire :
RépondreSupprimerVoici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
Merci, Fifi, pour cette belle image et pour le beau présent de Jacques Lacarrière qui l'accompagne.
Bon courage pour supporter la canicule
Bises, hélas pas très fraîches : 36° à Paris :-((
L'espoir a-t-il une couleur précise?
RépondreSupprimerLa lumière...
Splendides textes et photo, merci Fifi, un besito
Dans tout ce poème le leitmotiv de "l'espoir" s'inscrit avec force et il en faut de l'espoir en ce moment!
RépondreSupprimerL'image est merveilleuse avec ces couleurs, ce cadre, ces branches qui tendent avec grâce leur feuilles comme des doigts qui s'entremêlent en signe d'amitié.
C'est très beau.
Comme toujours, Fifi.
Je t'embrasse fort.
Quelle merveilleuse photo pour illustrer ces poèmes... Merci Fifi. Chacun peut être l'espoir de l'autre en ce bas monde, il suffit de le vouloir, et la Nature, elle, le veut bien.
RépondreSupprimerEt je pensais au même poème de Verlaine que Tilia...
Bisous Fifi
hors saison... en toute lumière... même si l'instant est au vert et, au verre : tchin dame copine !!
RépondreSupprimerTchin ! Tchin chère Solilouve :-))
SupprimerUne photographie qui inspire les amis poètes...
RépondreSupprimerBonne fin de semaine Fifi et bon week-end !
Quelle belle lumière tu as capturée à travers les feuilles et sur l'eau !
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas le texte de Lacarrière, celui de Desnos est tout simplement parfait.
Une douce harmonie !
RépondreSupprimerL'espoir vers la lumière :-)
Bonne semaine.
C'est très beau ce gris plombé sous cet or aérien ! On a vite fait d'oublier les couleurs de l'automne et pourtant la sécheresse et la chaleur font parfois tourner les feuillages !
RépondreSupprimerNous avons eu très chaud chez notre fils dans la Drôme mais depuis notre retour je dirais que le temps est paradisiaque à Cergy quoique l'été s'avance inexorablement vers sa fin... Avant un bel automne de la Saint Martin espérons le !
Quand le rouge et l'or se marient...en plein été...
RépondreSupprimerquelle beauté délicate !
RépondreSupprimerLe vent est l’ami des arbres
Il chante dans les saules
Il peut mirer dans l'eau
Sa force et sa malice
Il ploie la cime des pins
Où il redit sa plainte
Sans jamais se lasser
Parfois il est tempête
Au bord des plages désertes
L’aurait-on contrarié ?
Il joue avec malice
A rebrousse-feuilles
Dans la tête des chênes
Il pousse au loin les nuages
Gris, blancs ou joufflus
J’aimerais bien le suivre
Dans ses voyages fantasques
Voir ces pays lointains
Où l’amitié dit-on
Est vraie et sans détour
Un autre jour
On parlera de l’amour…
Malice deux fois, ça ne va pas ...
RépondreSupprimerIl joue de ses artifices
A rebrousse-feuilles ...
Ce serait mieux, mil excuse ma douce Fifi
Bisous
"malice" ou "artifices", tes mots chantent, Marine ♥
SupprimerZoubis pour un beau week-end !!
Merci Fifi, c'est très gentil à toi !
RépondreSupprimer