Quand la beauté t'habite,
Comment l'assumes-tu ?
L'arbre assume le printemps
Et la mer le couchant,
Toi, comment assumes-tu
La beauté qui te hante ?
Toi qu'habite la beauté,
Tu aspires à une autre
Plus vaste que le printemps,
Plus vive que le couchant
-déchirante, déchirée-
Qui pourrait t'assumer
Hormis l'éternel Désirant ?
De l'Âme
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite,
saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé!
Paul Fort
envoyé par Marine D
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini."
Victor Hugo
envoyé par Marie-Paule
Quand nous jouions à la marelle
Cerisier rose et pommier blanc
J'ai cru mourir d'amour pour elle
En l'embrassant
Avec ses airs de demoiselle
Cerisier rose et pommier blanc
Elle avait attiré vers elle
Mon coeur d'enfant.
La branche d'un cerisier
De son jardin caressait
La branche d'un vieux pommier
Qui dans le mien fleurissait
De voir leurs fleurs enlacées
Comme un bouquet de printemps
Nous vint alors la pensée
D'en faire autant.
Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles
Cerisier rose et pommier blanc
Ont fait un soir la courte échelle
À nos quinze ans.
Paroles de Jacques Larue
envoyé par Tilia
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite,
saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé!
Paul Fort
envoyé par Marine D
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini."
Victor Hugo
envoyé par Marie-Paule
Quand nous jouions à la marelle
Cerisier rose et pommier blanc
J'ai cru mourir d'amour pour elle
En l'embrassant
Avec ses airs de demoiselle
Cerisier rose et pommier blanc
Elle avait attiré vers elle
Mon coeur d'enfant.
La branche d'un cerisier
De son jardin caressait
La branche d'un vieux pommier
Qui dans le mien fleurissait
De voir leurs fleurs enlacées
Comme un bouquet de printemps
Nous vint alors la pensée
D'en faire autant.
Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles
Cerisier rose et pommier blanc
Ont fait un soir la courte échelle
À nos quinze ans.
Paroles de Jacques Larue
envoyé par Tilia
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimercc
RépondreSupprimerquel plaisir..
explosion de couleurs et parfois d odeurs..
le miracle de la nature..
bientot..ici..aussi..
belle et douce journée à toi
bzzzz
claire
Que de douceur dans tes photos, ce rose si beau et harmonieux. Le printemps tient ses promesses et nous réjouit le coeur. Merci Fifi pour ces beautés.
RépondreSupprimerMes bisous ♥
Je suis admirative de toutes ces beautés que nous offre monsieur Printemps et qui sont magnifiées par ton oeil avisé de photographe. Ce rose est délicat et me ravit. Je profite de tout cela avec bonheur et t'envoie mes meilleures pensées. Bises alpines. (Pas tout à fait...je suis plus au sud ces jours-ci) 😊
RépondreSupprimerTon montage est doux, inspirant, bienfaiteur aussi.
RépondreSupprimerQuant à savoir comment j'assume la beauté quand elle m'habite, je dois avouer que c'est une question que je ne me suis jamais posée! Je vais y réfléchir!
Merci, merci, un besito
Superbe et je pense à Paul Fort
RépondreSupprimerLe bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite,
saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé!
Ta mosaïque est magnifique
Assume la beauté de tes photos, Fifi et ton beau regard de Fifi ! :)
RépondreSupprimerje suis toute émue de relire François Cheng et de voir ta mosaïque toute en rose printemps
RépondreSupprimer"Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
RépondreSupprimerVoici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini."
Victor Hugo, Toute la lyre
Bisous ma douce.
Une mosaïque qui te ressemble ...et en plus avec François Cheng ...il est très beau ton printemps ...:-)
RépondreSupprimerSchmoutzy pour toi
un tapis de fleurs et tout en délicatesse... bises
RépondreSupprimerJe suis vraiment subjugué par cette mosaïque photographique. Le rose ressort merveilleusement sur le fond gris :-).
RépondreSupprimeri like your post image
RépondreSupprimerCes magnifiques photos + François Cheng... voilà de quoi bien commencer la journée.
RépondreSupprimerJ'aime la douceur de tes photos, Fifi, et les mots cachés dans l'infinitude de l'âme de François Cheng.
RépondreSupprimerMerci beaucoup.
Bisou.
Den
Un superbe florilège en mots et en mosaïque d'images!
RépondreSupprimer"L'arbre assume le printemps" me fait sourire, j'aime bien aussi qu'il assume l'hiver où lorsqu'il a un beau port et qu'il est caduque, alors il a une beauté intérieure qui se voit à l'extérieur.
RépondreSupprimer"... Et la mer le couchant" me fait sourire aussi. Lorsque nous étions en Guyane le soleil se couchait à l'est, cela changeait tous les repères...
Quant au bonheur dans le pré... mon mari avait choisi ces vers de Paul Fort en même temps qu'une photo de trèfle et de coccinelle que je lui avais donnée pour ses voeux de l'année dernière. Il se trouve que cela faisiat suite au 13 novembre 2015 et que ce gentil poème a un sens caché >
http://www.etaletaculture.fr/decouvertes/le-bonheur-est-dans-le-pre/
"Plutôt mignon, non? Et bien détrompez-vous… derrière cette apparente légèreté se cache les horreurs de la Première Guerre Mondiale… Car ce poème, écrit en 1917 par le Prince des Poètes, évoque en réalité les soldats de la Grande Guerre, les Poilus, qui sautent non par dessus la haie, mais en dehors des tranchées sous le flot des balles ennemies."
La floraison de ton prunus fait écho aux cerisiers au Japon dont les pétales viennent à tournoyer doucement pour se poser au sol... J'aime bien ton montage avec les différentes interprétations, les grises et roses éloignées ayant cette fois ma préférence avec une médaille d'or pour la deuxième à droite en partant du haut dont la mise au point est sur le fond dont on ne sait trop ce qu'il est, un mur peut être mais on imagine un champ de fleurs...
SupprimerJe suis désolée pour le dernier WEnd qui n'a duré que 36 heures en comptant le voyage et 24 sur place (arrivée dans les Vosges à 17H30 le samedi départ pour Cergy dans ces eaux là le dimanche avec en plus une heure en moins merci le passage à l'heure d'été). Cela n'a pas été possible de faire plus et les jonquilles nous n'y avions pas vraiment pensé longtemps avant, je l'ai dit à mon mari en prenant la route. Mais j'ai pensé à toi cependant car nous sommes passés brièvement en Alsace (ce fut un séjour non pas impromptu mais au déroulement improvisé et contingenté)
SupprimerLe livre de François Cheng tente de répondre à cette question que nous nous posons probablement tous un jour : Pourquoi la beauté existe ? Pourquoi nous bouleverse t-elle ? Sa façon de répondre me convient totalement :-)
SupprimerLe poème de Paul Fort rend compte d'une vie et d'un bonheur fugace. Dramatiquement fugaces en temps de guerre.
Le fond ensoleillé de la photo qui te plait est dû au forsythia du jardin voisin. J'ai une autre photo où la maison des voisins se reflète dans les gouttes de pluie des fleurs du même prunus :-)
SupprimerUne petite merveille que j'aurais bien aimé agrandir, pour mieux la dévorer des yeux... bien entendu !
RépondreSupprimerBravo l'artiste !
Le printemps présenté en douze belles photos comme le nombre de mois dans l'année.
RépondreSupprimerLes fleurs de prunus nous ont enchantés et déjà les feuilles ont pris la relève...
RépondreSupprimerLe temps file...
Bon weekend !
La beauté inégalable du rose.
RépondreSupprimerDes morceaux choisis par ton œil averti, une joie à les regarder.
Quand nous jouions à la marelle
RépondreSupprimerCerisier rose et pommier blanc
J'ai cru mourir d'amour pour elle
En l'embrassant
Avec ses airs de demoiselle
Cerisier rose et pommier blanc
Elle avait attiré vers elle
Mon coeur d'enfant.
La branche d'un cerisier
De son jardin caressait
La branche d'un vieux pommier
Qui dans le mien fleurissait
De voir leurs fleurs enlacées
Comme un bouquet de printemps
Nous vint alors la pensée
D'en faire autant.
Et c'est ainsi qu'aux fleurs nouvelles
Cerisier rose et pommier blanc
Ont fait un soir la courte échelle
À nos quinze ans.
"Cerisier rose et pommier blanc" chanson de 1950 interprétée par André Claveau.
Paroles de Jacques Larue (pas un féru de botanique, monsieur Larue ! Dans la réalité, c'est cerisier blanc et pommier rose :-))
La suite de la chanson en cliquant ici.
Le texte de François Cheng est un peu trop philosophique pour moi, je préfère admirer tes fleurs de pommier, un vrai régal pour les yeux. Merci, Fifi !
Fleurs de prunus, Tilia, exclusivement. Mais le rose enchanteur de la chanson est celle du printemps. Qu'importe cerisier ou pommier :-)
SupprimerBises fleuris
Pour ma part je pense que Jacques Larue a inversé les couleurs pour la simple et bonne raison qu'avec "cerisiers blancs et pommiers roses" les rimes auraient été plus difficiles à caser !
Supprimer"Prunus" dis-tu, mais lequel ? D'après Wikipédia, Prunus est un terme général : Le genre Prunus regroupe plus de 200 espèces d'arbres et arbustes de la famille des Rosacées, dont beaucoup sont cultivées pour leurs fruits (Abricotier, Amandier, Cerisier, Pêcher, Prunier) ou pour leur valeur ornementale (Cerisier du Japon, Cerisier de Virginie, Laurier-cerise...). Certaines espèces ornementales n'ayant pas de nom commun sont simplement appelées "prunus".
Le tien serait donc le fameux Cerisier du Japon (Prunus serrulata) qui abonde le long des avenues dans ma banlieue parisienne et qui nous enchante en faisant pleuvoir un neige rose à l'issue de sa floraison, neige qui déroule un tapis rose dragée du plus bel effet sur nos pelouses et trottoirs.
En fin de compte, il existe donc bien un "cerisier rose" ;-)
Quant au pommier blanc, j'ai trouvé le pommier à fleurs (Malus floribunda) un autre arbre d'ornement. Me voilà donc plus savante, grâce à toi, chère Fifi
Douce bises printanières en ce premier avril (plutôt nuageux dans mon coin)
Après vérification, mon prunus serait plutôt un "prunus cerasifera"
SupprimerIl a été abimé lors d'une tempête, mais continue à pousser et à faire un magnifique bouquet de quelques jours au printemps.
C'est vrai que nos articles respectifs nous obligent à chercher et à enrichir nos connaissances. Mon arbre était simplement un prunus d'ornement dans ma tête. En fait c'est un arbre fruitier, ses fruits sont comestibles apparemment, ils sont d'un beau rouge profond. Je n'ai jamais osé les goûter. Bises, Tilia ! Merci pour tes commentaires toujours instructifs et amicaux !
Finalement le pommier d'ornement passe du rose au blanc. Nous voilà réconciliées avec les couleurs printanières et la chanson :-)
Magnifique montage, Fifi !
RépondreSupprimerTrès beaux textes !
J'aime le printemps, je me sens revivre. Vive les fleurs et les beaux jours !
Printemps
Bises
Douceur, finesse, délicatesse ... vive le printemps ! :-)
RépondreSupprimerCoucou Fifi.
RépondreSupprimerDes fleurs de la poésie, le printemps est bien là, je pourrais rajouter le matin les petits oiseaux chantent...
Bon dimanche, A + 🌷 🌹 🥀 🌻 🌼
Comment résister à tant de beauté tout autour de nous En garder le souvenir par l'image et les mots Merci Fifi
RépondreSupprimerpour ce très beau billet
Belle journée parfumée
Et ton objectif sait parler au printemps. Beaucoup de douceur et de fraicheur dans cette belle série
RépondreSupprimerOh ben ton prunus est ce qu'on appelle un prunier fleur comme il y a des cerisiers fleurs ou des pommiers fleurs, ce qui n'est gète précis mais dit bien que ce qui intéresse c'est uniquement leur beauté ! Mon mrabellier qui je l'espère me donnera beaucoup de fruits en août est couvert de fleurs cette année, quelel joie ! Et il est vraiment beau, aussi beau qu'un prunus ou qu'un prunellier !
RépondreSupprimerA propos des fruits du prunier fleurs, ma mère m'avait montré qu'il y en avait sous un arbre à Epinal et depuis j'ai constaté que mon prunus en donne pas beaucoup mais tout de même.... On pourrait en faire des confiture d=si on était courageux comme la mère d'un ami turc faisait des confitures de malus de son jardin à Ankara
Boa tarde, a selecção de fotos é maravilhosa, mostra na perfeição a beleza que a natureza nos oferece, a primavera com a diversas cores das lindas flores, oferece-nos o meio ambiente perfumado que encantam.
RépondreSupprimerAG
Chouette ! Fifi voit la vie en rose ;-)
RépondreSupprimerBisous
Une série poétique et magnifiquement réussie. ♥
RépondreSupprimerBonjour Fifi
RépondreSupprimerje n'ai pas loupé ta publication et je suis venue y admirer la beauté des images et du printemps dans cette superbe mosaïque où chaque détail a son importance. J'aime beaucoup l'élégance des lignes courbes florales et la délicatesse de ces fleurs si fragiles qui s'envolent au premier coup de vent. Cette fois-ci, je m'associe à cette vie en rose si pleine de promesses pour nous... et pour les oiseaux aussi.
Je t'embrasse bien fort.