Toc, toc, toc !
C’est le printemps,
Pétales roses et pétales blancs !
Chatons de saule et mimosa
Se sont éclipsés
Au bord des routes,
Et dans les sous-bois.
Au ras du sol : la primevère
Soit le troisième œil,
Celui qui, de son sourire
Annonce le retour du beau temps.
Dans mon jardin
Narcisses ou pervenches
Et corolles au vent,
Coronilles jaune lumière,
Jacinthes en rang serrés
Et par-ci, par-là
Des arbustes vaporeux
Posés en pointillés
Sur fin d’hiver déshabillé.
Ailleurs, une profusion
De buissons japonais
Et de généreux camélias.
Toc, toc, toc !
C’est le printemps !
pétales roses et pétales blancs
pétales roses et pétales blancs
Ô mon ciel bleu
Depuis si longtemps le prunus t’attendait…
Mais tout cela ne dure qu’un instant
Quand souffle le vent
Quand survient la pluie
De pétales roses, de pétales blancs !
Tandis que coucous des bois
Et discret myosotis
S’invitent aux abords
Du blanc buisson de perles,
La mésange regagne son nichoir
Les merles sautillent dans la prairie
Entre les pissenlits aux dents de lion
Et les pâquerettes à profusion.
Le printemps va et vient
Entre chapeau de paille et parapluie
Mais petit à petit la nature s’enhardit
Bientôt la froidure tombera dans l’oubli,
Déjà… je vois poindre les premiers coquelicots :
Le printemps fait son numéro !
Marguerite
Le cœur d’or
De la belle
Marguerite
Quel trésor
Les pétales s’amoncèlent
Et bien vite
Elle s’effeuille
Dans le vent
Infidèle
En blessant
Notre orgueil
Qui chancèle
Belles promesses
Tendres caresses
Douce folie
Évanouie
Josette T
Mars qui rigole
Du chaud, du froid
Du froid du chaud
Oh là là
Mars auras-tu bientôt fini
De nous enquiquiner ainsi
Du froid du chaud
Et le narcisse et le lilas
Et l'anémone
l'oiseau imperturbable
Qui fait son nid
Mais oui,
Un papillon
Un peu foufou
Le nuage désorienté
Qui vire au blanc
Qui tourne au gris
Du chaud , du froid
Et de la pluie
Mais ce n'est pas
La fin du monde
Je vous avertis
C'est enfin de l'hiver
Le trépas
Na
Et à présent Avril encore vêtu
Turlututu chapeau pointu
Enrubanné de glycine odorante
N'a pas fini de nous charmer !
Marine D
"J’écoute vivre les fleurs,
Celles d’ici où bien d’ailleurs,
Chacune berce mon cœur,
D’un enivrant bonheur.
Tous les parfums inondent le ciel,
d’une chaste odeur de miel.
Dans l’azur elles éclosent,
Toutes en chœur avec les roses.
Toutes sont filles de lumière,
Dans le ciel où sur la terre.
Sous le soleil les voilà frivoles,
Ici et là un pétale vole.
C’est des flèches d’or et de flammes,
Charmeuses au cœur de l’âme.
Oh ! Fleur de votre beauté que j’aime,
Mes yeux émerveillés de vous : des diadèmes,
Sans repos, sans sommeil, de jour comme de nuit,
Rêvent, de vos jardins merveilleux : le paradis"
Auteur inconnu
envoyé par Marie-Paule
Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande ;
Et telle est ma beauté, que l’avare Flamand
Paye un de mes oignons plus cher qu’un diamant,
Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande.
Mon air est féodal, et, comme une Yolande
Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement,
Je porte des blasons peints sur mon vêtement,
Gueules fascé d’argent, or avec pourpre en bande.
Le jardinier divin a filé de ses doigts
Les rayons du soleil et la pourpre des rois
Pour me faire une robe à trame douce et fine.
Nulle fleur du jardin n’égale ma splendeur,
Mais la nature, hélas ! n’a pas versé d’odeur
Dans mon calice fait comme un vase de Chine.
Théophile Gautier
envoyé par Tilia
Le cœur d’or
De la belle
Marguerite
Quel trésor
Les pétales s’amoncèlent
Et bien vite
Elle s’effeuille
Dans le vent
Infidèle
En blessant
Notre orgueil
Qui chancèle
Belles promesses
Tendres caresses
Douce folie
Évanouie
Josette T
Mars qui rigole
Du chaud, du froid
Du froid du chaud
Oh là là
Mars auras-tu bientôt fini
De nous enquiquiner ainsi
Du froid du chaud
Et le narcisse et le lilas
Et l'anémone
l'oiseau imperturbable
Qui fait son nid
Mais oui,
Un papillon
Un peu foufou
Le nuage désorienté
Qui vire au blanc
Qui tourne au gris
Du chaud , du froid
Et de la pluie
Mais ce n'est pas
La fin du monde
Je vous avertis
C'est enfin de l'hiver
Le trépas
Na
Et à présent Avril encore vêtu
Turlututu chapeau pointu
Enrubanné de glycine odorante
N'a pas fini de nous charmer !
Marine D
"J’écoute vivre les fleurs,
Celles d’ici où bien d’ailleurs,
Chacune berce mon cœur,
D’un enivrant bonheur.
Tous les parfums inondent le ciel,
d’une chaste odeur de miel.
Dans l’azur elles éclosent,
Toutes en chœur avec les roses.
Toutes sont filles de lumière,
Dans le ciel où sur la terre.
Sous le soleil les voilà frivoles,
Ici et là un pétale vole.
C’est des flèches d’or et de flammes,
Charmeuses au cœur de l’âme.
Oh ! Fleur de votre beauté que j’aime,
Mes yeux émerveillés de vous : des diadèmes,
Sans repos, sans sommeil, de jour comme de nuit,
Rêvent, de vos jardins merveilleux : le paradis"
Auteur inconnu
envoyé par Marie-Paule
Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande ;
Et telle est ma beauté, que l’avare Flamand
Paye un de mes oignons plus cher qu’un diamant,
Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande.
Mon air est féodal, et, comme une Yolande
Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement,
Je porte des blasons peints sur mon vêtement,
Gueules fascé d’argent, or avec pourpre en bande.
Le jardinier divin a filé de ses doigts
Les rayons du soleil et la pourpre des rois
Pour me faire une robe à trame douce et fine.
Nulle fleur du jardin n’égale ma splendeur,
Mais la nature, hélas ! n’a pas versé d’odeur
Dans mon calice fait comme un vase de Chine.
Théophile Gautier
envoyé par Tilia
Le printemps en effet revient toujours mais il est toujours différent... En ce moment nous avons les pissenlits en masse, j'oublie si tous les ans c'est le cas et les pâquerettes aussi. Ces simples fleurs suffisent pour nous ravir...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ces petits bouquets qui partent des troncs, comme si les arbres pouvaient chanter "j'ai le printemps qui me démange"
C'est un plaisir que ce retour du printemps, sans oublier le retour de Fifi qui rime avec poésie !
RépondreSupprimerFélicitations à Maïté et à toi.
Bonjour chère Fifi, je suis émerveillée par ton billet printanier, cela me met le coeur en joie. Merci à toi Fifi pour tes superbes photos et à Maïté pour ses merveilleux mots.
RépondreSupprimerBisous ♥
Un petit patchwork bien sympathique et bien joli !
RépondreSupprimerEt bravo à Maïté. :)
une jolie panoplie printanière, bravo Fifi.
RépondreSupprimerDe belles couleurs et un poème ravissant qui me mettent également le coeur en joie. Bon, on nous annonce de la neige à 1000 mètres pour dimanche. J'irai rouler les oeufs dans la neige. ;-) Bises alpines.
RépondreSupprimerBravo les filles !!! Images et mots s'entendent à merveille en ce printemps fleuri...
RépondreSupprimerPoésie sur toute la page, tu sais que je ne peux qu'apprécier !
Belle et douce soirée
J'aime bien quand le printemps fait son numéro !! A la deuxième lecture...
RépondreSupprimerLe printemps fait son numéro !
RépondreSupprimerEt quel magnifique numéro sous ton regard !
Belle semaine :-)
De magnifiques photos habillées par une belle poésie.
RépondreSupprimerMerci Fifi.
Je t'en brasse fleurie....
Den
Vos photos sont magnifiques. Merci.
RépondreSupprimerToc, toc, toc...
RépondreSupprimerOn n'a qu'une envie c'est de dire j'arrive.
La poésie s'installe le long des talus ici avec les premiers coquelicots.
Un billet poétique à souhait.
Marguerite
RépondreSupprimerLe cœur d’or
De la belle
Marguerite
Quel trésor
Les pétales s’amoncèlent
Et bien vite
Elle s’effeuille
Dans le vent
Infidèle
En blessant
Notre orgueil
Qui chancèle
Belles promesses
Tendres caresses
Douce folie
Évanouie
cc
RépondreSupprimerun vrai bonheur...le printemps..
bizzz
bizous
claire
Coucou Fifi
RépondreSupprimerBelle poésie fleurie...
Passe une belle semaine, A +
Un délice printanier...
RépondreSupprimerOn ressent à travers cette belle mosaïque tout le plaisir que tu éprouves à sa création.
Bravo l'artiste !
Sublime mosaïque !
RépondreSupprimerMars qui rigole
Du chaud, du froid
Du froid du chaud
Oh là là
Mars auras-tu bientôt fini
De nous enquiquiner ainsi
Du froid du chaud
Et le narcisse et le lilas
Et l'anémone
l'oiseau imperturbable
Qui fait son nid
Mais oui,
Un papillon
Un peu foufou
Le nuage désorienté
Qui vire au blanc
Qui tourne au gris
Du chaud , du froid
Et de la pluie
Mais ce n'est pas
La fin du monde
Je vous avertis
C'est enfin de l'hiver
Le trépas
Na
Et à présent Avril encore vêtu
Turlututu chapeau pointu
Enrubanné de glycine odorante
N'a pas fini de nous charmer !
Boa tarde, a primavera chegou e com ela as lindas e belas flores de varias cores encantadoras, a selecção de fotos é de excelência.
RépondreSupprimerVotos de Páscoa repleta de alegria! Feliz Páscoa!
AG
On y cacherait bien un petit poussin pour le plaisir de regarder et humer de près ce beau printemps!
RépondreSupprimerMerci et excellent week-end Fifi.
Merci Fifi et pour les belles anémones, si gracieuses !
RépondreSupprimerZoubis
Sublime !
RépondreSupprimerTu m'enchantes chaque fois que je viens chez toi.
Un bonheur à regarder, toutes tes images de ce beau printemps floral.
L'image du bas est vraiment superbe !
Coucou Fifi.
RépondreSupprimerBon weekend, Pascal.
A + 🐤 🐣 🐥
RépondreSupprimer"J’écoute vivre les fleurs,
Celles d’ici où bien d’ailleurs,
Chacune berce mon cœur,
D’un enivrant bonheur.
Tous les parfums inondent le ciel,
d’une chaste odeur de miel.
Dans l’azur elles éclosent,
Toutes en chœur avec les roses.
Toutes sont filles de lumière,
Dans le ciel où sur la terre.
Sous le soleil les voilà frivoles,
Ici et là un pétale vole.
C’est des flèches d’or et de flammes,
Charmeuses au cœur de l’âme.
Oh ! Fleur de votre beauté que j’aime,
Mes yeux émerveillés de vous : des diadèmes,
Sans repos, sans sommeil, de jour comme de nuit,
Rêvent, de vos jardins merveilleux : le paradis"
Auteur inconnu
Bonne fête de Pâques à toi chère Fifi.
Grosses bises
Pétales roses et pétales blancs, pour ma part c'est l'or des tulipes au centre de l'image qui m'enchante. Leurs pétales fuselés d'un jaune éclatant s'accorde bien avec le poème de Théophile Gauthier intitulé "La Tulipe" :
RépondreSupprimerMoi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande ;
Et telle est ma beauté, que l’avare Flamand
Paye un de mes oignons plus cher qu’un diamant,
Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande.
Mon air est féodal, et, comme une Yolande
Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement,
Je porte des blasons peints sur mon vêtement,
Gueules fascé d’argent, or avec pourpre en bande.
Le jardinier divin a filé de ses doigts
Les rayons du soleil et la pourpre des rois
Pour me faire une robe à trame douce et fine.
Nulle fleur du jardin n’égale ma splendeur,
Mais la nature, hélas ! n’a pas versé d’odeur
Dans mon calice fait comme un vase de Chine.
La tulipe altière se plaint de ne pas avoir de parfum...
Comme quoi sur terre, nul n'est parfait ;-)
Merci pour ta visite au grenier, chère Fifi. J'espère que le temps va s'améliorer sur ta contrée et que ta bronchite va vite céder le pas à la pleine forme retrouvée.
Belle soirée, et bon lundi de Pâques, bises enchantées par le bain de poésie qui déborde de ta page ;-)
Comme c'est beau ! Ravie de rencontrer au passage la belle anémone de Haller, que j'admirais quand elle était encore en fleurs dans les Alpes au début de l'été.
RépondreSupprimerJolies tes 3 dernières photos rajoutées en solitaires, avec des bokehs remarquable, j'aime surtout le graphisme symétrique, la découpe et la luminosité de la tendre pâquerette rose
RépondreSupprimerChouette...!!!
RépondreSupprimersuperbes photos j'adore les pâquerettes toutes simples si fines et délicates que l'on déshabille tendrement je t'aime un peu beaucoup...
RépondreSupprimeramitiés
jojo lolo
Merci pour ce festival de couleurs et de photos.
RépondreSupprimerMerci à toi et merci pour les gentils commentaires.