"La paix qui émane du paysage te touche à ce point parce qu’elle éveille en toi un lieu similaire, un lieu qui l’accueille et la comprend, un lieu qui lui répond. Sa douceur, son harmonie secrète, sa grâce singulière, ne font que susciter d’intimes correspondances
Si tu parviens à rejoindre ce lieu profond, à en situer le chemin – ce lieu caché, ce lieu qui n’en est plus un, qui donne forme plus qu’il ne contient -, où que tu ailles, quoi qu’il arrive, toujours cette paix sera là. Par quel miracle, par quelle mystérieuse alchimie, demandes-tu?
Regarde, regarde encore, contemple la paix en sa beauté, jusqu’à ce qu’elle se dessine en toi, s’y imprime, jusqu’à ce que tu comprennes qu’elle est la forme même de ton âme."
Philippe Mac Leod
Sens et beauté (Ad Solem, 2011)
SUR LES CHEMINS DE LA RÉSILIENCE
Il te faudra suivre la rivière
En sortant sans crainte de la forêt
Laisser les broussailles derrière toi
Retrouver le chant biblique de l'eau
Bordée sur ses berges sinueuses
De fleurs blanches et jaunes
Continuer ta quête sans relâche
Comprendre que le bonheur
C'est maintenant
Les sommets aux rousseurs intenses
Te font une ombre protectrice
Le babil des oiseaux t'accompagne
Le cri bref du vautour fauve
Résonne sous la voûte céleste
Avance sans te décourager
Un peu plus loin t'attends
Un grand portail de verre
Tu sauras comment l'ouvrir
Tu as la force en toi
Pour vaincre les obstacles
Il faut croire en tes ressources
Malgré tes faiblesses et tes doutes
Tes multiples interrogations
Chaque herbe, chaque rameau
Chaque grain de sable
Est le début d'un monde nouveau
Plus beau, plus rassurant
Où tu auras su trouver ta place
Qui est unique
Marine Dussarrat
Il te faudra suivre la rivière
En sortant sans crainte de la forêt
Laisser les broussailles derrière toi
Retrouver le chant biblique de l'eau
Bordée sur ses berges sinueuses
De fleurs blanches et jaunes
Continuer ta quête sans relâche
Comprendre que le bonheur
C'est maintenant
Les sommets aux rousseurs intenses
Te font une ombre protectrice
Le babil des oiseaux t'accompagne
Le cri bref du vautour fauve
Résonne sous la voûte céleste
Avance sans te décourager
Un peu plus loin t'attends
Un grand portail de verre
Tu sauras comment l'ouvrir
Tu as la force en toi
Pour vaincre les obstacles
Il faut croire en tes ressources
Malgré tes faiblesses et tes doutes
Tes multiples interrogations
Chaque herbe, chaque rameau
Chaque grain de sable
Est le début d'un monde nouveau
Plus beau, plus rassurant
Où tu auras su trouver ta place
Qui est unique
Marine Dussarrat
"Le but n'est pas seulement le but,
Mais le chemin qui y conduit."
Lao-Tseu
Mais le chemin qui y conduit."
Lao-Tseu
"Il n'y a point de chemin vers le bonheur. Le bonheur c'est le chemin"
Lao-Tseu
"Dites leur que
Cha-cun sa route cha-cun son che-min
Cha-cun son rêve cha-cun son des-tin dites leur que
Cha-cun sa route cha-cun son che-min
Passe le mes-sage à ton voi-sin"
Tonton David
envoyé par Cergie
"Marcheur, ce sont les empreintes
qui font le chemin et rien d'autre;
Marcheur, il n'y a pas de chemin,
le chemin se crée en marchant.
Antonio Machado
envoyé par Tilia
c'est ici que j'ai trouvé cette belle citation et bien d'autres pépites :-)
RépondreSupprimerLégèreté, douceur, harmonie, les traces d'un chemin à emprunter pour se sentir l'âme en paix... Une image qui va m'accompagner aujourd'hui. Les petites fleurs, on les sent si délicates, font tout le charme.
RépondreSupprimerUne photo et un texte qui touchent juste! Merci!
RépondreSupprimerTrès joli... et je jette un coup d'oeil aux bleuets qui fleurissent dans mon jardin suspendu, la bonne surprise d'un sachet de plantes mellifères que j'avais reçu.
RépondreSupprimerQuand les mots et l'image se répondent, c'est si joli ! :-)
RépondreSupprimerDouce journée :-)
C'est très beau Fifi, merci
RépondreSupprimerJ'ai retrouvé ce chemin là, pour toi
SUR LES CHEMINS DE LA RÉSILIENCE
Il te faudra suivre la rivière
En sortant sans crainte de la forêt
Laisser les broussailles derrière toi
Retrouver le chant biblique de l'eau
Bordée sur ses berges sinueuses
De fleurs blanches et jaunes
Continuer ta quête sans relâche
Comprendre que le bonheur
C'est maintenant
Les sommets aux rousseurs intenses
Te font une ombre protectrice
Le babil des oiseaux t'accompagne
Le cri bref du vautour fauve
Résonne sous la voûte céleste
Avance sans te décourager
Un peu plus loin t'attends
Un grand portail de verre
Tu sauras comment l'ouvrir
Tu as la force en toi
Pour vaincre les obstacles
Il faut croire en tes ressources
Malgré tes faiblesses et tes doutes
Tes multiples interrogations
Chaque herbe, chaque rameau
Chaque grain de sable
Est le début d'un monde nouveau
Plus beau, plus rassurant
Où tu auras su trouver ta place
Qui est unique
mD
Magnifique chemin, Marine !!
SupprimerS'imprégner de la beauté de ce qui nous entoure nous rend heureux. Ces moments sont magnifiques et font tellement de bien. Merci Fifi pour tes deux très belles photos.
RépondreSupprimerGros bisous ♥
N'importe quel chemin même quelque part, il faut savoir prendre le bon, qu'il soit en plein champ ou au bord d'une rivière, l'important est qu'il soit bordé de petites ou grandes fleurs pour apporter du bonheur.
RépondreSupprimerMais rencontrer un "coeur" au bout du chemin, un chemin qui ne serait pas champêtre et quand ce coeur vous offre des fleurs, le chemin n'a pas de fin.
C'est très beau Claude ce que tu dis, faire une belle, une bonne rencontre peut changer une vie. Je crois que tu l'as faites cette rencontre sur ton chemin, et les fleurs ne manquent pas dans ton royaume.
SupprimerOui le bonheur je l'ai rencontré au bout d'un chemin qui n'était pas bien loin. Il était loin d'être champêtre comme je l'ai dit, c'était à quelques pas de mon boulot en passant devant le sien. J'allais porter le courrier à la poste. La vie m'a fait un beau cadeau.
SupprimerEnfant, j'adorais me tracer un chemin dans un grand champ de luzerne (comme celui-ci) dont les tiges m'arrivaient jusqu'à la taille.
RépondreSupprimerAujourd'hui ce champ de luzerne (qui nourrissait les lapins de ma tante en Lorraine) n'existe plus que dans mon souvenir. Les gens du village n'élèvent plus guère de lapins et une maison occupe maintenant l’emplacement où il se trouvait.
Tout passe et la vie continue, par d'autres chemins...
Belle et bonne fin de semaine, Fifi, je t'embrasse et te remercie pour tes échos à mon arc en ciel ♥ ♥ ♥
"Tout passe"... disais-je, sans savoir qu'un écho m'attendait dans les poèmes d'Antonio Machado
SupprimerEt c'est un peu grâce à ton billet, chère Fifi, que j'en ai suivi le fil ♥ ♥ ♥
"Tout passe et la vie continue, par d'autres chemins..." Certains souvenirs de l'enfance sont dynamisés par des photos, heureusement. Mais d'autres survivent dans notre mémoire grâce au vécu répétitif où grâce à un impact émotionnel fort.
RépondreSupprimerQue d'images que nous aimerions plus nettes et qui n'existent pas dans nos albums mais dont le ressenti heureux a laissé une belle trace. Nourrir les lapins, mon grand-père s'en occupait, il fauchait d'un geste large et sûr et ramenait son butin dans une large toile nouée des quatre coins. Un bien joli souvenir que tu viens de réveiller.
Bonne fin de semaine à toi aussi, Tilia. Et gros schmoutz ! (autant alsacien que lorrain :-)
Le champ de luzerne de mes oncle et tante se trouvait en bordure de la Barboure. Je me souviens qu'un soir où je l'observais en train de faucher la luzerne, mon oncle m'a raconté que par le passé il lui était arrivé plus d'une fois (hélas !) de faucher une grenouille qui n'avait pas vu venir la lame mortelle :-(
SupprimerBises et bon dimanche, Fifi
Est ce l'image de l'emplacement du champ de luzerne que tu m'offres là, avec ses magnifiques alentours ? La proximité d'une rivière m'a toujours enchantée. Je suis allée voir où se trouvait ce petit bout de paradis. Nos enfances étaient à 200 km :-)
SupprimerBonne semaine chère Tilia. Merci !!
Pauvres grenouilles sacrifiées accidentellement aux lapins.
SupprimerMon lien précédent montre la Barboure à la sortie du village.
SupprimerLe champ de luzerne était à peu près ici.
Merci pour la précision, Tilia. Les paysages de nos enfances changent,tu me disais qu'une maison occupait le champ de luzerne... la vie continue. Qu'importe ils resteront tels quels ou quelque peu embellis dans nos souvenirs. Merci pour tous les liens qui donnent une belle ouverture au sujet et qui offrent de nouvelles découvertes.
SupprimerJe t'embrasse !
Le poème de Marine me fait penser à celui-ci réconfortant lors d'un deuil :
RépondreSupprimerLa mort n’est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres,
Nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait,
N’employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre,
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié,
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé,
Simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez : tout est bien.
-Charles Péguy-
..."Je vous attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez : tout est bien."
Je connaissais ce magnifique texte et ces mots apaisants. Marine si elle revient en sera touchée.
SupprimerMerci Cergie, je l'avais lu il y a longtemps, cela me convient, Péguy est un modèle ! En tout cas, j'apprécie ce rebond .
SupprimerJe me souviens de photos que je trouvais sublimes, de pissenlits il me semble, dans un champ bordé d'arbres et d'un chemin. Je les avais admirées en pensant que je ne saurais jamais en faire d'aussi belles. Tu es très douée pour faire des photos avec trois fois rien, des cailloux blancs, une clôture, quelques arbres et des brins d'herbe, qui inspirent tant de sentiments
RépondreSupprimerUn bien gentil commentaire, merci Lucie. La nature est bonne fille et se laisse photographier sans chichi.
SupprimerQuant au champ d'orge vert, une couleur si éphémère et si tendre, on dirait une mer balancée en tous sens par une petite houle où le menu fretin saute ici et là. C'est très beau.
RépondreSupprimerEn recherchant les termes exacts d'un phrase de Lao-Tseu qui m'inspire beaucoup et que j'ai utilisée ICI >
"Le but n'est pas seulement le but,
Mais le chemin qui y conduit."
J'ai trouvée cette autre du même Lao-Tseu >
"Il n'y a point de chemin vers le bonheur. Le bonheur c'est le chemin."
Voilà qui replace le bonheur et le chemin à leur juste place. On confond si souvent les deux et c'est normal quand on débute dans la recherche :-)
SupprimerEt puis il me revient cette triste histoire du roi Midas aux oreilles d'âne dont je t'ai peut-être déjà parlée >
RépondreSupprimer"...Midas honteux de son apparence s’efforça de la cacher sous un bonnet phrygien, tout le reste de sa vie. Seul son barbier et coiffeur était au courant, mais garder le secret devenait de plus en plus difficile. Pour se soulager, il creusa un trou dans la terre et cria dedans que le roi Midas avait des oreilles d’âne, puis le reboucha. Mais dans le trou poussa des roseaux qui en bruissant le répétèrent, si bien que tout le royaume finit par apprendre le secret."
Les herbes ont de la mémoire et garde la trace de ce qui leur a été confié...
Bonne fin de semaine, Fifi, nous allons avoir de la pluie je l'espère, car hier il a fait si chaud.
Bises
Merci Fifi, les liens que tu suscites sont très précieux, la prairie et le chemin sont pleines de fraicheur et de lumière aussi...
RépondreSupprimercheminer dans les images de dame Fifi... se faire bleuet fleuri et ombre aussi...
RépondreSupprimerBon cheminement dame louve. 😘
RépondreSupprimerQue du bonheur ! quel chemin parcouru, belle résilience ; belle sagesse !
RépondreSupprimermerci Marine, et Charles Peguy pour votre poésie ! des mots qui nous parlent, juste de l'autre côté du miroir !
Oui, tout est bien.
bisous également à Fifi.
Bonne journée.
RépondreSupprimerCoucou Fifi ! J'aime beaucoup ton troisième chemin aussi, il me rappelle les chemins dans la forêt de Brocéliande creusés par les pas des promeneurs. Si on y réfléchit bien, les petits cailloux sont déposés pour éviter de déraper en cas de pluie et protéger le chemin. C'est ainsi que les cailloux ronds de Moselle se retrouvent dans les forêts des Vosges où ils n'ont rien à faire en principe...
RépondreSupprimerEt voilà un autre thème que je retrouve, celui de la chanson de Tonton David :
"Dites leur que
Cha-cun sa route cha-cun son che-min
Cha-cun son rêve cha-cun son des-tin dites leur que
Cha-cun sa route cha-cun son che-min
Passe le mes-sage à ton voi-sin"
(Nous sommes allés dire Adieu à une cousine par alliance de ma belle-mère samedi. Devant l'urne, au cimetière, nous a été lu le poème de Péguy sans que soit cité son auteur)
SupprimerMon mari était très ému, comme il l'est toujours, car il a pensé à sa maman décédée en 1970 il y déjà 50 ans.)
La chanson de Tonton David nous incite à respecter le chemin de l'autre qui est différent du notre et pour cela peut parfois nous surprendre et nous pousser à l'incompréhension. Les chansons, les films, les livres bien-sûrs sont tellement importants pour évoluer et faire évoluer notre vision des choses.
SupprimerCette belle trace, il fallait la voir !
RépondreSupprimer« Regarde de tous tes yeux, regarde ! »Michel Strogoff, Jules Verne.
Les chemins ont tant à nous raconter et à nous apprendre.
RépondreSupprimerTrès joli billet, Fifi, j'aime beaucoup !