13 sept. 2014

le coucher du roi soleil...



Quand le soleil se couche sur la mer
lève toi homme de peu d'envie
levons-nous et admirons
cette terre, cet horizon,
cette immensité si belle
jusqu'à quand ?
Admire et fais silence
et tais ton chagrin
tes peurs, tes regrets
tout ce qui te tourmentes
regarde intensément
ce que l'au delà nous offre
encore
et encore
réfléchis à ce monde
qui a besoin de nos soins
pour demeurer
intact
et que nos enfants aient la chance
de contempler un tel enchantement...

Mais quand le jour sur les vagues tremblantes
S'en va mourir ; quand, souriant encor,
Le vieux soleil glace de pourpre et d'or
Le vert changeant des mers étincelantes,
Dans des lointains fuyants et veloutés,
En enfonçant ma pensée et ma vue,
J'aime à créer des mondes enchantés
Baignés des eaux d'une mer inconnue.
L'ardent désir, des obstacles vainqueur,
Trouve, embellit des rives bocagères,
Des lieux de paix, des îles de bonheur,
Où, transporté par les douces chimères,
Je m'abandonne aux songes de mon coeur.
François-René de Chateaubriand 





Tel un œil flamboyant au-dessus de la mer,
Sous le voile de l'impérieuse Nuit s'abaissant,
Le roi Soleil ferme peu à peu sa paupière
Et plonge dans l'eau profonde du rêve naissant.


Les sourires, c’est de l’énergie renouvelable,
si t’as pas de pensées ensoleillées, tu vis dans le noir.
Simone 



Le cyclope ardent
Au front brûlant
Va trouver repos
Au fond des eaux....

N'oublie pas au petit matin
Cher super héros...REVIENS!!!
Claire Fo



"Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil." 

 Arthur Rimbaud
envoyé par Amichel 



Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.

Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !

Victor Hugo, Les Feuilles d'automne

envoyé par Miss Yves


Lumière de l’immensité,
Tu m’enseignes l’humilité.
Ta majesté sans fard
Se donne sans égard
Au pesant de la bourse
Quand s’achève ta course,
Diurne et passagère,
Sur ce morceau de Terre
Où je gagne misère.
Puissé-je, ainsi comblé
De tes ors et tes pourpres,
Ne jamais oublier
Que la richesse vraie
Nous vient d’une lumière
À chacun partagée.
Amezeg


10 sept. 2014

Fjällbacka






Dans l'archipel de Fjällbacka
les couleurs sont des eureka
qui enivrent comme la wodka
Trois cent toits rouges
groupés autour du clocher
et du port de pêche
les barques en attente
malaxent l'eau du port

 


Le visage d'Ingrid
lèvres ourlées et sereines
offrande aux passants


8 sept. 2014

roches...




Du chaos surgis
grains de sable et grain de peau
Oh le bruit des vagues
 Miss Yves


" Quand les vagues frappent les rochers ce sont toujours les moules qui trinquent ..."
La lucidité de José Saramago

envoyé par Mathilde


Rochers vermeils
Pierres de soleil
Caressées par l'écume
D'une mer bleu-lagune
Voici l' heure enchantée
De l'éternel été...

La Licorne






Jolies rondeurs généreuses
des rochers caressés
par les vents et les flots !

Naline


Dans l’œil bleu de la pierre d’ocre rouge
Plonge le regard éternel de mes jeunes printemps.
La mer, à moi se donne sans compter,
Je me perds et me trouve sur le rivage de l’été,
Miroir, gentil miroir d’eau claire,
Dis-moi si je suis vraiment celle
Que cette image dans la pierre
Semble fugitivement refléter...
Amezeg

6 sept. 2014

précieuse...



Le temps comme suspendu aux doux rayons de soleil ajoutant du miel à la chevelure.
Les pensées suivent le caillou dessinant en creux en relief et en grains de sable
Tandis que les ombres se penchent sur la beauté de l’instant .
Petit caillou, grande pierre, siège la jeunesse, l’adolescence capable de dessiner l’avenir dans les reflets d’un caillou de rencontre
.


Mais dites...
Elle médite
Au sable lié
Le temps c'est "cool"
Comme je lent-vie....

Claire Fo


Sur la plage abandonnée
Coquillage et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé
Jean-Max Rivière 1962

envoyé par Tilia


Dormante.
Toi ma dormeuse mon ombreuse ma rêveuse
Ma gisante aux pieds nus sur le sable mouillé
Toi ma songeuse mon heureuse ma nageuse
Ma lointaine aux yeux clos mon sommeillant œillet

Distraite comme nuage et fraîche comme la pluie
Trompeuse comme l’eau légère comme vent
Toi ma berceuse mon souci mon jour ma nuit
Toi que j’attends toi qui te perds et me surprends

La vague en chuchotant glisse dans ton sommeil
Te flaire et vient lécher tes jambes étonnées
Ton corps abandonné respire le soleil
Couleur de tes cheveux ruisselants et dénoués

Mon oublieuse ma paresseuse ma dormeuse
Toi qui me trompes avec le vent avec la mer
Avec le sable et le matin ma capricieuse
Ma brûlante aux bras frais mon étoile légère

Je t’attends je t’attends je guette ton retour
Et le premier regard où je vois émerger
Eurydice aux pieds nus à la clarté du jour
Dans cette enfant qui dort sur la plage allongée.

Claude Roy, Clair comme le jour, « Dormante » (1943)

envoyé par Miss Yves


3 sept. 2014

accoster......



Les bateaux accostés là conversent.
ils évoquent leurs lointains voyages
Depuis la Suède jusqu'en Perse
ils en ont longé des paysages !


Offrande

Au creux d’un coquillage
Que vienne l’heure claire
Je cueillerai la mer
Et je te l’offrirai.
Y dansera le ciel
Que vienne l’heure belle.
Y dansera le ciel
Et un vol d’hirondelle
Et un bout de nuage
Confondant les images
En l’aurore nouvelle
Dans un reflet moiré
Dans un peu de marée
Dans un rien de mirage
Au fond d’un coquillage.
Et te les offrirai.
Esther Granek

envoyé par Denise


Tant qu’on est sur un bateau, la vie est simple et sans accroc.
Les gens ne peuvent pas vous téléphoner
et l’on ne court pas le risque d’accepter
des rendez-vous auxquels on n’a nulle envie d’aller,
ou de se laisser entraîner dans des escapades qui n’offrent aucun attrait.
Louis Bromfield

envoyé par Simone


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