22 juin 2017

petits...




et grand...



Le Coquillage.

Le coquillage où luit tant de nacre, et qui traîne
Sur cette table, offert à tes doigts imprudents,
Surtout n'y colle pas ton oreille: dedans
On entend de trop près le chant de la sirène.
Lucie Delarue-Mardrus 1868-1949


Si tu trouves sur la plage
un très joli coquillage
compose le numéro
océan zéro zéro
et l'oreille à l'appareil
la mer te racontera
dans sa langue des merveilles
que papa te traduira.

Claude Roy

envoyé par Miss Yves 

 




Les petits à l'irisante nacre fine
Le grand monument impressionnant
les petits colliers pour Ondine
Le grand boucles d'oreilles de géant


petits coquillages
de bijoux bel étalage
parure de la plage

Tilia


vidé de son eau
mains levées comme des ailes
le bénitier prie

Tilia 




La méduse de la plage de Saint-Malo
Fait du vélo sur la plage à Saint-Malo
Elle en pince pour un crabe
Elle en pince pour un crabe
Fabricant de châteaux de sable
Mais qui recule dès qu'il la voit

Alors la méduse de Saint-Malo fait du mélo
Yves Dautin
envoyé par "la méduse de Saint-Malo





 

15 juin 2017

solitude...




La solitude, ça ne m'impressionne pas du tout. Au contraire, j'aime bien ça, ça ressemble à la vie réelle. Quand l'instant est grave, important ou difficile, on est seul, toujours.

Olivier de Kersauson
Promenades en bord de mer et étonnements heureux






Un crabe épris de droiture se refusait d'avancer.
Sylvain Tesson
Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages



On vit les uns avec les autres
[...]
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
[...]

Les uns contres les autres
Luc Plamondon
musique : Michel Berger
envoyé par Suzanne



 La plage désertée
Vibre de solitude
Elle est à la fois
Un espace clos
Et ouvert sur l'immense
Sur l'intense
Sur l'incomparable beauté naturelle
Et si fragile
D'un monde au bord de l'inconnu
Sur le sable
Un crabe en vie
Ne sait pas sa chance
Ni où le mènera
La fin du jour...

Marine D



Douce et délicate chair
sous la carapace d’enfer
un crabe malheureux

avait le cœur amer
il était amoureux
d’une étoile de mer
saoul de soleil fiévreux
sur le sable en feu
il allait de travers
loin de son repaire
il erre en solitaire
ayant chair de velours
dans des pinces de fer
de la bête en armure
et la belle astérie
l’idylle n’a pas cours
pauvre animal aigri
là finie l’aventure
la plage est un endroit pervers

Amichel 



Pattati pattata
Toutes pinces dehors
Multipliées par les ombres
V de l’avance victorieuse
Moteur en étoiles
J’avance géantissime
C’est moi, j’avance
Comme un rouleur compresseur
Don quichotte des sables armé,
Je danse sur la musique océane.

Maïté L.


11 juin 2017

roches...




Les vieillards ont tous de la beauté. Comme les roches, ils se cristallisent et resplendissent .
Le jardin des Henderson




Il faut s'imaginer Sisyphe heureux, dit la légende. Assurément. Mais lui aussi est menacé par la grâce. Sisyphe et le travail obligatoire sont, il est vrai, éternels ; mais le rocher n'est pas immortel. Après avoir été roulé tant de fois sur son chemin accidenté, il finira par s'user et un jour Sisyphe se rendra compte que, depuis longtemps, il pousse du pied un caillou gris dans la poussière en sifflotant. 























3 juin 2017

sous les flots bleus...




une tortue verte
filant sous les flots limpides
vers l'étoile bleue

Tilia 
 




au large de l'île
la jeune plongeuse voit
en nageant sous l'eau
 






près des cent yeux noirs
du grand bénitier buvant
la lumière vitale

 




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