23 mai 2015

une pointe de vert...



Avant de se mettre au vert,
tricoter un pull-over,
à l'endroit ou à l'envers,
pour au chaud passer l'hiver.
Au printemps, à découvert,
filer au diable vauvert,
n'importe où dans l'univers,
à la suite des colverts.


Vert printemps.
Vert énergie.
Vert vie !

Naline


Voir la vie en vert par Michel Pastoureau

envoyé par Miss Yves




De la palette , du peintre le vert s'étire
en longues brindilles soyeuses et flexibles
pour camoufler la gente ailée . 

Françoise du 80


Tiges et brindilles
cachés partis les insectes
au diable Vauvert

Miss Yves


 Entre le jaune et le bleu le vert est merveilleux
Entre le soleil et l'eau le vert printemps renait

Josette T


…Mais, vois ! le ciel serein ! la belle matinée !
Tout nous promet sur l’herbe une bonne journée.
Viens-t’en ! fuyons la ville ! Amis au cœur joyeux,
Allons vivre ! fermons nos livres ennuyeux !
Ensemble et seuls, allons sous l’épaisse ramure
Prendre un long bain d’oubli, de calme et de verdure.
Auguste Lacaussade,

envoyé par Denise


Ma douce amie
allons dans la verte prairie
cueillir la fleur d'amour
qui se cache et parfume
le foin gorgé de fleurs...

Marine D 

Léger jeu de mikado dans la nature
Lorsque dans une Verte ambiance feutrée
Le flou des longues et fines feuilles
Dresse ses pointes et s’équilibre.
Tout bouge, frémit ; rien ne s’écroule.
Les Vertes feuilles funambules s’élèvent
En obliques, Vers le ciel, légèrement éclairées
Ou bien jouent à pierre papier ciseaux ouverts.

Maïté Aliénor 



20 mai 2015

ciel, mer, terre...




Entre le ciel et la mer
Une cicatrice
Entre l'exil et le royaume
Une terre à vivre


Le ciel est venu toucher la mer
La mer est venue toucher la terre
La terre est venue toucher le ciel
Ciel, mer, terre s’enroulent sans fin
Au rythme des allées de la marée
Qui creuse ses sillons, qui peaufine ses chemins
Qui sable ses reflets, qui satine ses basses eaux.
Le ciel sans nuages serait dénué de vie.
La mer sans tangage serait plate et fade
La terre sans son sable perdrait nos traces.
Ciel, mer, terre, un tout petit bout d’univers
Un paradis aux lignes épurées pour ses amoureux.

Maïté Aliénor











...Aussi loin que nous irons
La mer et son tumulte
Nous accompagnera
Je veux entendre sa complainte
Le bruissement de son écume
Le vacarme de ses colères
Sur les roches noires
Auprès des îles effervescentes...


"Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C'est pour ça que j'irai là-bas"

J.J Goldman
 envoyé par Odile






1 - Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
2 - Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l'abîme, un vent de Dieu tournoyait sur les eaux.
3 - Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut.
4 - Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres.
5 - Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit.
Il y eut un soir et il y eut un matin : premier jour.
6 - Dieu dit : Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux
et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux et il en fut ainsi.
7 - Dieu fit le firmament, qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d'avec les eaux qui sont au-dessus du firmament,
8 - et Dieu appela le firmament ciel. Il y eut un soir et il y eut un matin : deuxième jour.
9 - Dieu dit : Que les eaux qui sont sous le ciel s'amassent en une seule masse et qu'apparaisse le continent et il en fut ainsi.
10 - Dieu appela le continent terre
et la masse des eaux mers, et Dieu vit que cela était bon.
(Genèse Chapitre 1)
 envoyé par Odile







Toi et le monde dans lequel tu vis n'êtes qu'un grain de sable sur le rivage infini d'une mer infinie. » Et dans mon rêve je leur réponds : « Je suis la mer infinie, et tous les mondes ne sont que des grains de sable sur mon rivage.
Khalil Gibran

"La mer aime le ciel : c’est mieux pour lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.

Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux."
 Néré Beauchemin



Les quatre éléments
L'air c'est rafraîchissant
Le feu c'est dévorant
La terre c'est tournant
L'eau - c'est tout différent

L'air c'est toujours du vent
Le feu c'est toujours bougeant
La terre c'est toujours virant
L'eau - c'est tout différent

L'air c'est toujours changeant
Le feu c'est toujours mangeant
La terre c'est toujours germant
L'eau - c'est tout différent

Et combien davantage encore ces drôles d'hommes espèces de vivants
Qui ne se croient jamais dans leur vrai élément.

Claude Roy
envoyé par Miss Yves


Archives du blog