- au centre : sittelle préparant le nécessaire pour colmater le nichoir avec un torchis de terre et de salive, une particularité qui lui vaut le nom de "sittelle torchepot".
Le printemps arrivé, chacun retrouve son indépendance, avec un but instinctif et premier:
assurer la reproduction de l'espèce. Aménager un nid, pondre, couver, nourrir la nichée...
une activité sans relâche. Pas si facile, une vie d'oiseau.
- au milieu, de haut en bas : oeufs de charbonnière; charbonnières naissantes; petites bleues de 9 jours;
- en bas à gauche : on ne ressort pas le bec vide... on évacue un paquet de fientes du nid
Pondus à raison d'un par jour, les oeufs (de 10 à 15 par nichée) seront couvés par la femelle aussitôt après la ponte du dernier oeuf. Pendant les deux semaines de couvaison, la femelle s'accorde quelques moments pour aller faire un tour et ... "casser la graine". Les petits naissent nus et aveugles. A chaque éclosion, les coquilles vides sont sorties du nid, tenues dans le bec.
Après la naissance, les parents se relaient pour aller chercher la pitance et donner la becquée à tour de rôle. Ils feront chacun plus de 800 tours par jour pour nourrir les petits becs affamés qui, dès l'approche, s'ouvrent comme des entonnoirs. Au menu : petits vers bien gras, chenilles dodues, araignées, insectes capturés en vol donneront des oiseaux costauds.
Au fond du nichoir, les derniers jours avant l'envol, c'est la crise du logement...
Une soixante de naissances chaque année dans les différents nichoirs du jardin...
cela vaut bien quelques égards en hiver au "Resto du coeur" !
cela vaut bien quelques égards en hiver au "Resto du coeur" !
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Voir la vie
Toucher le sol, un nid
Par un cordon, dans un oeuf
Être le petit arrivé
Pour vivre
Manger grossir de ses parents
Apprendre apprendre encore
Puis voler à son tour
Et un jour aimer désirer
Un petit être en corps
Le cycle de la vie
Pour son meilleur son pire son gris
Annick
La mésange a bâti son nichoir
de mousse brindilles rapportées
pour le confort de sa couvée
l'abri est sûr aucun risque de choir
Les oisillons dans leur nid sont éclos
et déjà ils brisent leur coquilles
s'agitant comme de joyeux drilles
étonnés un œil ouvert l'autre mi-clos
dans son jardin pour eux dame Odile
avec amour tient table ouverte
ils y feront d'appétissantes découvertes
agrémentant leurs chasses habiles
grâce à ce cœur fidèle et généreux
appliqué à les nourrir les protéger
du printemps aux heures enneigées
les oiseaux en ce jardin vivent heureux
Amichel
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Voir la vie
Toucher le sol, un nid
Par un cordon, dans un oeuf
Être le petit arrivé
Pour vivre
Manger grossir de ses parents
Apprendre apprendre encore
Puis voler à son tour
Et un jour aimer désirer
Un petit être en corps
Le cycle de la vie
Pour son meilleur son pire son gris
Annick
La mésange a bâti son nichoir
de mousse brindilles rapportées
pour le confort de sa couvée
l'abri est sûr aucun risque de choir
Les oisillons dans leur nid sont éclos
et déjà ils brisent leur coquilles
s'agitant comme de joyeux drilles
étonnés un œil ouvert l'autre mi-clos
dans son jardin pour eux dame Odile
avec amour tient table ouverte
ils y feront d'appétissantes découvertes
agrémentant leurs chasses habiles
grâce à ce cœur fidèle et généreux
appliqué à les nourrir les protéger
du printemps aux heures enneigées
les oiseaux en ce jardin vivent heureux
Amichel
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Pour clore ses belles séries d'images, Odile nous offre encore cet avant goût du printemps avec les naissances de nouveaux pious pious qui vont enchanter ses yeux et son coeur pour une nouvelle saison !
RépondreSupprimerMerci Odile, de tout coeur, de nous avoir fait profiter de ta passion, de ta patiente observation et de tes talents de photographe !!!
Je t'embrasse fort !!!
BRAVO à vous deux !!
RépondreSupprimerLe montage photo est vivant et pétillant ! Vivement le printemps !!
Un immense et chaleureux MERCI à toi, "Fifi-l'hébergeuse" ! Je n'ai pas de blog à moi et je ne pense pas en avoir un jour, car c'est une entreprise qui me dépasse et que je ne saurais gérer.
RépondreSupprimer"Resto du Cœur" ou "Blog du Cœur" : c'est un peu la même enseigne... ;-)
Chez toi, il n'est question que de beauté, de vie, de douceur, de tendresse, de partage et d'amitié. On ne se connaît pas, si ce n'est "virtuellement" et nous n'habitons pas la porte à côté... Notre collaboration était audacieuse et acrobatique, par mails interposés... Elle restera un moment lumineux.
Je t'embrasse de tout cœur, Fifi !
De nouveaux pious pious et bien merci encore pour ces si belles photos. C'est bien magique de voir ces photos. Ces petits oiseaux si gentils si beaux et que j'adore Ton blog est magique FIFI on y trouve un calme et une si belle nature. Je pense même que je me sens très bien ici. Et oui ils vont partir mais il te reste tes photos et ces beaux souvenirs. Le grand bonheur.
RépondreSupprimerJe te laisse car encore des soucis de connection
Bye et merci
merci Odile,
RépondreSupprimerj aime beaucoup la vie des oiseaux,
et vous donnez, bien à l'avance, cette douce envie de voir revenir les hirondelles,
j espère qu'elles reviendront dans les deux nids de l entrée,
j adoooooooore,
quand elles volent dans la montée d'escalier extérieur....
VIVEMENT ET MERCI!
Voir la vie
Toucher le sol, un nid
Par un cordon, dans un oeuf
Être le petit arrivé
Pour vivre
Manger grossir de ses parents
Apprendre apprendre encore
Puis voler à son tour
Et un jour aimer désirer
Un petit être en corps
Le cycle de la vie
Pour son meilleur son pire son gris
Un grand merci Odile pour ces beaux moments passés en compagnie de ces mésanges et de leurs petits. C'est trop jolis.
RépondreSupprimerTous mes félicitations pour la beauté de tes photos. Ce fut un enchantement.
Merci à Fifi!
Bisous à toutes deux!
Denise
Bravo pour la performance des images de toute beauté que perso je n'aurais pas su faire, une belle collaboration.
RépondreSupprimerUn immense bravo à vous deux . Pour plusieurs raisons ... parce qu'Odile fait de merveilleuses photos que l'on pourrait observer sans se lasser, longtemps ... parce qu'Odile a un coeur si généreux pour offrir tant ... parce que Fifi a bien "un blog de coeur" ... et que ces liens entre vous, ces bonheurs partagés sont palpables et mettent du baume au coeur !
RépondreSupprimerJe vous envoie mes bises amicales sur un petit vent du sud :)
a mésange a bâti son nichoir
RépondreSupprimerde mousse brindilles rapportées
pour le confort de sa couvée
l'abri est sur aucun risque de choir
Les oisillons dans leur nid sont éclos
et déjà ils brisent leur coquilles
s'agitant comme de joyeux drilles
étonnés un œil ouvert l'autre mi-clos
dans son jardin pour eux dame Odile
avec amour tient table ouverte
ils y feront d'appétissantes découvertes
agrémentant leurs chasses habiles
grâce à ce cœur fidèle et généreux
appliqué à les nourrir les protéger
du printemps aux heures enneigées
les oiseaux en ce jardin vivent heureux
Amichel
RépondreSupprimer"les oiseaux en ce jardin vivent heureux"... Avec Odile,ils ont retrouvé le paradis perdu je crois, parce qu'un "coeur fidèle et généreux" est un "abri sûr", nous en rêvons tous, d'un jardin comme celui-là !
:-)
Merci Amichel !!!
Bonjour tu es debout! Je me suis levée bien tôt ce matin donc j'en profite pour venir te dire bonjour.
RépondreSupprimerPasse une belle journée
FIFI bonjour
RépondreSupprimerTu fais donc du ski et bien fait bien attention les accidents arrivent si vites. Oui patientons encore!!
@amichel
RépondreSupprimerLe poète sait bien que l'offrande d'une miette de pain nourrit aussi celui qui la donne avec le cœur. Merci à vous.
Merci à vous deux pour cette très belle série pleine de tendresse!
RépondreSupprimerUn seul mot : FABULEUX!
RépondreSupprimerMerci pour cette superbe leçon sur dame Nature.
RépondreSupprimerCette série est superbe. Une vie d'oiseau n'est pas pire que celles des hommes. On fait la même chose, se reproduire et travailler pour nourrir la famille ;-) Les oiseaux, eux, ont en plus, la chance de voler de leurs propres ailes ;-)
RépondreSupprimer"Pas si facile une vie d'oiseau"... Et à un moment laisser aller ses petits et cesser de les nourrir pour ne pas y perdre sa santé et plus tard ne même pas les reconnaitre. Avec de telles nichées les parents fondent à vue d'oeil au fur et à mesure que les petits prospèrent. J'admire la patience d'Odile, j'ai toujours du mal à surprendre les allées et venues car ils sont méfiants ces bougres de parents, même s'ils ne sont pas discrets phonétiquement parlant ils attendent avant d'entrer au nid que la voie soit libre.
RépondreSupprimerC'est drôle aussi de voir la géomètrie des becs et des corps entassés un peu comme des cellules d'abeille mais en prenant de plus en plus de place dans le nid.
(La nature a horreur du vide !)
Vraiment magnifiques toutes ces séries sur les "resto du coeur" ! Bisous Fifi
RépondreSupprimer@ Henri
RépondreSupprimerTout à fait d'accord, Henri, pour reconnaître que la vie d'oiseau n'est pas "pire que la vie de l'homme", noyé qu'il est bien souvent (l'homme), dans les contingences infernales d'une vie de plus en plus "inhumaine", déshumanisée, déshumanisante…
Merci, Henri, pour cette réflexion qui me touche et va dans ce sens.
Même avec des ailes, l'oiseau, n'est guère, hélas, plus "libre" que l'homme. C'est ce que j'ai voulu exprimer : une simple observation de base à offrir à nos petits-enfants… Clin d'œil à l'oiseau pour souligner la force et la fragilité de la vie, quelle qu'elle soit : celle de l'oiseau, bien sûr, (même "volant de ses propres ailes"…) celle du végétal, si vulnérable, et celle de la nature entière, tributaire de l'activité humaine, souvent galopante et débridée…
Odile
RépondreSupprimerA midi,j'ai montré tes images à not'garçon, il était subjugué par tes pious pious et l'ami écureuil.
:-)
As-tu encore de la neige ?
Coucou, Cergie
RépondreSupprimerTu as vu, un peu, cette chorégraphie des petits, au fond du nichoir, attendant la becquée ! J'ai eu le bonheur d'observer ce qui se passe à l'intérieur d'un nichoir grâce à une mini caméra, cellule à infra rouge fixée à l'intérieur, sous le couvercle, permettant de voir sans déranger ("caméra cachée"…). Avec un cordon de 30 mètres, relié à un écran à l'intérieur de la maison, on peut suivre "en chambre" tous les mouvements et tous les bruits du nid. C'est génial !
C'est fabuleux de découvrir le "scénario rituel" de la distribution des vivres… Ce n'est pas "à chaque tour une becquée pour chacun", comme on serait porté à le croire… les plus débrouillards se développeraient alors plus vite que les timides, ce qui est parfois le cas chez les chiots, les chatons ou les petits cochons où le plus malin prend la meilleure part…
Là, chez les mésanges, les parents viennent avec la pitance, mais ne donnent pas la totalité, d'un coup, au même oisillon. Les p'tits becs s'ouvrent tout grands et la chenille dodue est présentée à tour de rôle à chacun d'entre eux qui a le temps, à son tour, d'en "suçoter" un petit bout…
Quand le "tour de table" est fait et que la chenille est finie, les parents prennent soin, avant de quitter le nichoir, de remettre bien en ordre ce petit monde, pour que les petits becs soient tous bien en vue, comme on le voit sur l'image, et accessibles pour la "tournée suivante" ; pour cela, ils se posent délicatement sur l'ensemble de la nichée pour la secouer un peu et répartir régulièrement les oisillons sous eux, un peu comme on secoue un oreiller...
Une organisation étonnante qui se double, à chaque sortie du nichoir, d'un nettoyage et vidage du sac de crottes évacué hors du nid qui reste très propre.
Les derniers jours avant l'envol, comme tu l'as remarqué, les petits grossissent à vue d'œil, alors que les parents, eux, en ressortent épuisés !!!…
Tout ça me fait penser à ce poème de Victor Hugo :
"Oh! l'amour d'une mère, amour que nul n'oublie
Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie
Table toujours servie au paternel foyer
Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier"
@ Fifi
RépondreSupprimerNon, plus de neige ici :(
Tout est fondu :((
et c'est bien ce qui me rend "jalouse" de tes 30cm et de tes photos du jour !
J'aime beaucuop celle du deuxième blog "Quelques Images" dont j'avais loupé la sortie vendredi dernier.