"Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme..."
Arthur Rimbaud
Sensation
Mais l'amour infini me montera dans l'âme..."
Arthur Rimbaud
Sensation
"Chanter ! quoi donc chanter ?
La bise et la brume, les feuilles qui tombent, le vent qui pleure?"
George Sand
Demain je t’amènerai
Dans les sous-bois où le soleil joue
Avec la cardamine et le coucou
Demain si la chance nous accompagne
Nous traverserons des flaques de lumière
Avant de nous perdre dans l’ombre
Pas de gorilles dans la brume
de morilles je ne sais pas
mais …
si m'en croyez
on dirait qu'un frileux printemps
sur la pointe des pieds
s'avance à travers champs
dans un voile de brume
qu'un rai de soleil allume
les arbres s'éveillent
aux chants des oiseaux
les prés s'embuent de rosée
le cœur de douce mélancolie
si m'en croyez
Amichel
Mi-ombre à mi-pente
l'arbre troue dans son élan
la lumière floue
Miss Yves
L'aube ...."alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant
les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncé au coq. A la grand'ville
elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un
mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
Eh haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil, il était midi".
Arthur Rimbaud
Illuminations.
Eh haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil, il était midi".
Arthur Rimbaud
Illuminations.
La danse dans les jambes,
l'arbre descendait la pente,
rejoignant les autres à l'orée du bois.
Biniou et bombarde emportaient déjà,
les danseurs dans un an dro,
jusqu'au bout de la nuit.
Roger Dautais
Brume
Je ne sais
Si la lumière est d’ici
Ou bien de là-bas.
Irréelle, issue des légendes
Elle joue dans la brume
Sa partition insolite.
Les arbres s’éveillent
Tantôt feuillus
Ou bien encore nus.
Les troncs montent
Joints comme les doigts
D’une main offerte au ciel.
Du ciel, il n’en est point
Évaporé dans l’argenté
Comme le sol, il s’effeuille léger.
Maïté L
Belle ambiance ...et un de mes poèmes préférés !
RépondreSupprimerBises.
cc
RépondreSupprimerje suis comme embrumé...
hummm j aime..cela..
bzzz
claire
"Sensation"inédite avec ta photo pleine de mystère .
RépondreSupprimerLe poème de Rimbaud lui va bien.
Cette composition est superbe. Un peu de brume dans un soleil rasant et dans le fond un bâtiment qu'on pourrait penser une église. L'arbre nu et son tapis de feuille invitent à la réflexion sur notre existence qui passe et sur les saisons qui défilent dans nos vies.
RépondreSupprimerRimbaud a raison: il n'y a pas toujours besoin de parler, d'exprimer en mots ce que l'on ressent, juste à laisser le silence venir à nous et nous envahir de sa sérénité.
Merci pour ce très beau billet mystique et mystérieux. Bises
Je suis furieuse, la citation s'affiche en tout petits caractères. Rien à faire. Il faudra retenter demain
RépondreSupprimerBonne après-midi à tous !
J'ai rapproché l'écran de mes yeux et j'ai arraché tous les câbles. :-))))(je rigole)
SupprimerJ'ai failli arracher tous les câbles, Dédé ! C'est en cliquant sur le bouton T barré en rouge au niveau de la mise en forme que les choses ont pu bouger et se mettre en place correctement. Mystérieux parfois tout cela...
Supprimer(Oh ne t'en fais pas, un coup de souris et une touche et on agrandit)
RépondreSupprimerTout en délicatesse, la photo et le texte, je repars sur la pointe des pieds----
Ta photo est magnifique Fifi et tu as aussi ton arbre :-)
RépondreSupprimerJ'aime la douce lumière qui l'entoure, la brume et le soleil. C'est de toute beauté et merci pour les mots de Rimbaud.
Bel après-midi et mes bisous ♥
"Chanter ! quoi donc chanter ?
RépondreSupprimerLa bise et la brume, les feuilles qui tombent, le vent qui pleure?"
George Sand
Merveilleuse photo chère Fifi!
il y a de l'espoir...les beaux jours arrivent
RépondreSupprimerLa douceur des brumes qui passent tranquillement et animent nos rêveries.
RépondreSupprimerquelle lumière !!
RépondreSupprimerbravo de nous l'avoir captée
'sensas' la sensation !!...
RépondreSupprimerun peu magique la brume avec le soleil :-)
SupprimerMerveilleuse image ! digne des légendes arthuriennes. On s'attend à voir passer une licorne, sortant de l'ombre au bas de la pente.
RépondreSupprimerMerci, chère Fifi, pour cet enchantement
L'arbre lentement revit, il sent la venue du printemps...
RépondreSupprimerDemain je t’amènerai
Dans les sous-bois où le soleil joue
Avec la cardamine et le coucou
Demain si la chance nous accompagne
Nous traverserons des flaques de lumière
Avant de nous perdre dans l’ombre
... etc...
Gros bisous Fifi, bravo pour ta très belle photo
Coucou Fifi.
RépondreSupprimerBelle image! Instant éphémère qui fait rêver...
j'aime bien les poésies.
Très bonne semaine, A + 🦋 🥀
Quelle jolie photo, Fifi !
RépondreSupprimerSur une légère pente herbacée et ensoleillée d'un côté et recouverte de feuilles morte d'un autre, tapis de feuilles sous un arbre ou deux peut-être ou peut être un seul d'où s'élancent des troncs et des branche dans une atmosphère brumeuse.
Le rai de soleil pose une ligne jaune dorée sur les branches, desquelles sont accrochés quelques feuilles survivantes et des gouttes de rosée. Quel magnifique tableau hivernal !
Bises
Pas de gorilles dans la brume
RépondreSupprimerde morilles je ne sais pas
mais …
si m'en croyez
on dirait qu'un frileux printemps
sur la pointe des pieds
s'avance à travers champs
dans un voile de brume
qu'un rai de soleil allume
les arbres s'éveillent
aux chants des oiseaux
les prés s'embuent de rosée
le cœur de douce mélancolie
si m'en croyez
Cadeau matinal de quelques instants, comme tout ce qui touche à la lumière, à la brume.
SupprimerJe suis ravie qu'il vous inspire ce "coeur de douce mélancolie"
PS
Je confirme, pas de gorilles, morilles "je ne sais pas" :-)
Merci Amichel !
comme une chanson douce...
RépondreSupprimerMi-ombre à mi-pente
RépondreSupprimerl'arbre troue dans son élan
la lumière floue
Tout en délicatesse cette image vaporeuse à souhaits, harmonieusement décrit par les petits poèmes qui l'accompagne.
RépondreSupprimerQuelle photo magnifique ! Elle est un bel hommage aux forêts le matin quand la brume se dissipe. Merci.
RépondreSupprimerLe brouillard me fait perdre tous mes repères je ne sais plus où est le haut et le bas ce qui est bien difficile lorsqu'on est en haut d'une pente avec des skis aux pieds. Mais là il faut monter car si on regarde ses pieds justement on s'aperçoit que l'on est à l'orée du bois. Tu as saisi encore une fois un moment fugace, lorsque le brouillard se lève, la magie et la confusion des sens disparaissent
RépondreSupprimerComme si toutes les pensées s'évaporaient en une myriade de pierres précieuses
RépondreSupprimerBelle soirée
Comme cette photo est belle ♥, et comme j'aimerais pouvoir la traverser et me retrouver dans ce paysage...
RépondreSupprimerMerci Fifi pour ce moment de bonheur. :-)
Beau week-end à toi.
L'aube ...."alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncé au coq. A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
RépondreSupprimerEh haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil, il était midi".
Arthur Rimbaud
Illuminations.
Merci Fifi pour cette belle vision poétique, onirique.
Je te souhaite un très agréable week-end.
Je t'embrasse.
Den
La danse dans les jambes, l'arbre descendait la pente, rejoignant les autres à l'orée du bois. Biniou et bombarde emportaient déjà, les danseurs dans un an dro, jusqu'au bout de la nuit.
RépondreSupprimerRoger
Superbe image !
RépondreSupprimerUne belle photo d'ambiance :-)
dans la brume matinale l'arbre souriait???
RépondreSupprimerQuelle belle compagnie que celle d ela brume en compagnie de Rimbaud.
RépondreSupprimerBrume
Je ne sais
Si la lumière est d’ici
Ou bien de là-bas.
Irréelle, issue des légendes
Elle joue dans la brume
Sa partition insolite.
Les arbres s’éveillent
Tantôt feuillus
Ou bien encore nus.
Les troncs montent
Joints comme les doigts
D’une main offerte au ciel.
Du ciel, il n’en est point
Évaporé dans l’argenté
Comme le sol, il s’effeuille léger.
Il ne manquait que l'oiseau silencieux pour me raconter la fin de l'hiver...
RépondreSupprimerTrès belle sensation !