Aube Trois légers nuages Dans l’azur parsemés Aube Robe du jour Soie et velours
Aube Promesse et magnificence Avec ou sans amour Hier au gout amer Qui nous mit en déroute Le cœur si délabré Aube du doute Aube Faut-il se mettre en route ? Marine D
A l'aube tout devient possible pour un cœur disponible Josette T
Crépuscule en feu haut d'un arbre à contre ciel sapin de Noël
"Ô Soleil ! toi sans qui les choses Ne seraient que ce qu'elles sont"... Edmond Rostand envoyé par Odile
Aube et Verticalité du noir qui s’enfuit Après avoir tout envahi. Avant que ne basculent dans le jour Les heures d’espoir, S’enhardissent les lignes de feu Séparant notre monde en deux. Dans la marmite de la nuit Montent et descendent Les courbes franches Et les dentelles Les pointus et les cheminées Les toits et le clocher. Soulevant le couvercle Des noirs nuages Sommés de filer. La frise de l’aube s’immisce Forge son or et son orange Bourrelet. Bientôt le jour Le tic-tac du matin Et dans les yeux Le souvenir Des lueurs sulfureuses Maïté Aliénor
La nuit s'achève au chant du coq l'aube se lève comme la vie est brève Amichel
"Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore, Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore, Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien" Verlaine envoyé par Enitram " Les filles de l'aurore ...Et je reviens bien après l'aurore Quand le soleil Monte à Saint-Jean J'voudrais leur dire Que je t'aime encore Toi qui t'en vas tout l'temps..." envoyé par Enitram
Homme ! Je suis la chaleur de ton foyer par les froides nuits d'hiver, L'ombrage ami lorsque brûle le soleil d'été. Je suis la charpente de ta maison, la planche de ta table. Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fis tes navires. Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos. Je suis le bois de ton berceau et aussi de ton cercueil. Écoute ma prière veux-tu ? Laisse-moi vivre pour tempérer les climats et favoriser l'éclosion des fleurs. Laisse-moi vivre pour arrêter les typhons et empêcher les vents de sable. Laisse-moi vivre pour calmer les vents, pousser les nuages et apporter la pluie qui véhicule la vie du monde. Laisse-moi vivre pour empêcher les catastrophiques inondations qui tuent. Je suis la source des ruisseaux. Je suis la vraie richesse de l'état. Je contribue à la prospérité du plus petit village. J'embellis ton pays par la verdure de mon manteau. Homme, écoute ma prière Ne me détruis pas ! Texte ancien d'un sage indochinois
Les feuilles sont de l’arbre Les feuilles sont du vent Quand elles disparaissent Au creux de l’arbre Gît leur murmure Jonchée de feuilles au couchant Pages de livres en mouvement
Ballet funambulesque Venez écouter les contes étranges Qui s’élèvent Les soirs de brume Du coeur des arbres…
Tandis qu'autour de son tronc dansent les lutins, sa cime chatouille le derrière des chérubins et ses racines écoutent le rire des diablotins. En attendant le printemps, l'arbre s'amuse bien. Tilia
" Dans le domaine que je régis on ne me parle pas du vent Le rôle des sentinelles est confié aux arbres " Guillevic envoyé par Mathilde
"Au coeur de l'arbre il y a le fruit. Au coeur du fruit il y a la graine. Au coeur des graines il y a la vie Et la saison prochaine Au coeur de l'homme il y a l'amour Au coeur de l'amour il y a la peine Au coeur des peines il y a le jour Que le matin ramène Au coeur de l'arbre il y a le bois Au coeur du bois il y a la planche Et de deux planches on fait la croix Qui tient Dieu dans ses branches Au coeur de l'ombre il y a la nuit Au coeur des nuits c'est ton absence Si je m'endors ta lampe luit Tu es dans le silence" Maurice Cocagnac
L'homme comme l'arbre est un être où des forces confuses viennent se tenir debout. Gaston Bachelard envoyé par Miss Yves
"Tu peux être Dieu des chiens, Dieu des chats, Dieu des pauvres, il te
suffit d'une laisse, d'un peu de mou, de quelque fortune, mais tu ne
seras jamais maître de l'arbre . Tu ne pourras jamais que vouloir
devenir arbre à ton tour. " Georges Perec ( Un homme qui dort , p.42, Folio Plus n°44) envoyé par Miss Yves
Au milieu d'un champ un arbre nu attend le printemps passent les nuages passent les orages l'arbre attend les étourneaux les noirs corbeaux et aussi les moineaux s'abattent sur le champ s’ébattent insouciants l'arbre attend en lui il sent comme un frémissement un chant d'amour qui lève une montée de sève un matin une alouette au soleil a fait fête l'arbre attend confiant la venue du printemps Amichel
envoyée par Odile Tout seul, Que le berce l'été, que l'agite l'hiver, Que son tronc soit givré ou son branchage vert, Toujours, au long des jours de tendresse ou de haine, Il impose sa vie énorme et souveraine Aux plaines.
Il voit les mêmes champs depuis cent et cent ans Et les mêmes labours et les mêmes semailles ; Les yeux aujourd'hui morts, les yeux Des aïeules et des aïeux Ont regardé, maille après maille, Se nouer son écorce et ses rudes rameaux. Il présidait tranquille et fort à leurs travaux ; Son pied velu leur ménageait un lit de mousse ; Il abritait leur sieste à l'heure de midi Et son ombre fut douce A ceux de leurs enfants qui s'aimèrent jadis. ... Emile Verhaeren. envoyé par Maïté Aliénor
De tous nos ancêtres, les arbres sont les plus sacrés, les plus
étonnants et les plus méconnus. Sais-tu qu'ils nous fournissent 80 % de
nos médicaments ? De l'if, par exemple, nous vient le taxol, l'un des
meilleurs anticancéreux connus. Les arbres sont des centaines à nous
soigner. Et pas que nous. Nombre d'animaux forestiers, les fourmis
rouges, les singes surtout, connaissent les feuillages guérisseurs et,
dit Francis Hallé, botaniste et biologiste : " Quand un arbre tombe sous
les tropiques, vous voyez arriver tous les chamans de la région venus
cueillir les feuilles des hauteurs inaccessibles depuis le sol ". Pense
simplement à la chlorophylle. Tu lui dois l'air que tu respires. Ne te
contente pas de respecter les arbres. Ils sont nos vrais pères,
penses-y. "
Cibles, car ils ciblaient en bloc: Intolérance à l'envi, Bêtise- Enjeux de leur job- Les crayons de Charlie croquaient cet idéal: Expression libre, démocratie, Rire- A en mourir. Miss Yves
"
Le rire est le langage des anges, il est ce qui sauve la vie quand les
mots ne peuvent plus rien.
Il est peut-être bien la chanson préférée de
Dieu. "
Bientôt exploseront pour remplacer les bombes les fleurs du mimosa Marine D
« Il y a un proverbe guatémaltèque qui dit: si tu te trouves dans
l'obscurité totale au milieu d'un hôtel et que tu disposes d'une bougie
et de pommes allumettes, tu n'es pas sorti de l'auberge. » Philippe Geluck, Le Chat envoyé par Tilia