9 août 2014

baisemain...




Personne ne le saura ,
Où tu voudras
J' aimerai ...!


Fleurette vous me contez
beau prince au chapeau rayé
j'en suis toute étourdie
quand vous voudrez
où vous voulez
à l'abri des regards indiscrets..

Marine Zoup 


"Le baisemain c'est un bon début.
ça permet de renifler la qualité de la viande!"

Vicomte Olivier de Kersauson de Pennendreff
envoyé par Simone


8 août 2014

prendre un peu le soleil...



Poupée de charme
qui dore sa frimousse
mi-soleil mi-ombre

Passe les jeux, passe le temps,
Laissant là poupons et poupées,
les grands enfants s'en sont allés,
pour devenir de vrais parents.


Enfance endormie dans des cartons...
Mais resurgit la lumière dans un regard
et l'enfance revient...

Leeloo




Ma poupée chérie

Ma poupée chérie ne veut pas dormir!
Petit ange mien, tu me fais souffrir!
Ferme tes doux yeux, tes yeux de saphir,
Dors poupée, dors, dors! ou je vais mourir!

Il faudrait, je crois, pour te rendre sage,
Un manteau de soie, de riches corsages !
Tu voudrais des roses à ton clair béguin
Des bijoux d'or fin et mille autres choses !

Ma poupée chérie ne veut pas dormir!
Petit ange mien, tu me fais souffrir!
Ferme tes doux yeux, tes yeux de saphir,
Dors poupée, dors, dors! ou je vais mourir !

Quand parrain viendra, sur son âne gris,
Il t'apportera de son grand Paris,
Un petit mari qui dira: « papa »
Et qui dormira quand on le voudra.

Ma poupée chérie vient de s'endormir !
Bercez-la bien doux, ruisseaux et zéphyrs !
Et vous chérubins, gardez-la moi bien!
Sa maman jolie, l'aime à la folie !

Paroles et musique de Déodat de Séverac ( 1872 - 1921)

envoyé par Miss Yves


5 août 2014

c'est la fête...






Street sax and sun
vibrations à l'unisson
provision de rires

Saxo désaxé
aubade pour les badauds
Noël au mois d'août

 



La fête chez Thérèse
(...)
"On entendait au loin de magiques accords ;
Et, tout en haut, sortant de la frise à mi-corps,
Pour attirer la foule aux lazzis qu'il répète,
Le blanc Pulcinella sonnait de la trompette.
Deux faunes soutenaient le manteau d'Arlequin ;
Trivelin leur riait au nez comme un faquin."
(...)
Victor Hugo

envoyé par Miss Yves


Oyez bonnes gens
le saxo est dans la rue
musique à partager
pour faire briller
les yeux des enfants..

Marine Zoup


2 août 2014

rose rouge...



Résultat d'un bouturage en automne dernier. 
J'ai eu trois roses rouges :-)


Amour et Velours... Toujours
Rojo, Flamenco y Tango...
Amor, Amor, Amor...
Si Señor !
Olé !

Odile


Je te vois, rose, livre entrebâillé,
qui contient tant de pages
de bonheur détaillé
qu'on ne lira jamais. Livre-mage,

qui s'ouvre au vent et qui peut être lu
les yeux fermés ...,
dont les papillons sortent confus
d'avoir eu les mêmes idées.

Rainer Maria Rilke

envoyé par Tilia


Bouture et couture
invitation au baiser
Jouer sur du velours

Miss Yves


Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses.
Confucius
envoyé par Denise


On effeuille la marguerite
Pour tirer au sort nos amours
Mais la fleur que l’amour mérite
Est la rose au sang de velours

Sa vie si brève nous désarme
Et le soleil fane ses joues
Le vent lui fait verser des larmes
De sa beauté le temps se joue

Le cœur se blesse à ses épines
Et son parfum parfois rend fou
Qu’importe à celui qui devine
Que du bonheur elle est l’atout

Elle s’offre à qui la contemple
Et se donne au premier venu
Quand dans la rosée elle tremble
Au petit matin toute nue

La nuit dans un rayon de lune
Sa pourpre est caresse de soie
Au rêveur qui cherche fortune
La rose est un trésor de roi  

Amichel


Entre deux averses
Le mois des fleurs se pare
de roses magenta
aux bouquets bleus-pourprés
rendez-vous des abeilles
les rouges veloutées
repassent leurs atours
pour un final de star

Marine Zoup

le pianiste...




Et voilà qu'il en tremble
À quatre mains sur le clavier
Son âme mise à nu
Au fond de l'instrument
Distribuant l'ivresse
Redoublant d'ardeur
Il fait battre les coeurs...
C'est de la joie concert....





Duo noir et blanc
Allegretto andante
frissons sur la peau


24 juil. 2014

arabesques...




"Avec le pampre de la vigne, Un bout de cotillon lui fis
Mais la belle était si petite, Qu'une seule feuille a suffi"
Georges Brassens


Vrilles dansantes
et pesanteur défiée
la vigne gracieuse



...Autrefois, ses pampres sans nombre
S'entrelaçaient autour du puits,
Père et mère goûtaient son ombre,
Enfants, oiseaux, rongeaient ses fruits...
Alphonse de Lamartine

envoyé par Denise


Autrefois, le rossignol ne chantait pas la nuit. Il avait un gentil filet de voix et s’en servait avec adresse du matin au soir, le printemps venu. Il se levait avec des camarades, dans l’aube grise et bleue, et leur éveil effarouché secouait les hannetons endormis à l’envers des feuilles de lilas.
Il se couchait sur le coup de sept heures, sept heures et demie, n’importe où, souvent dans les vignes en fleur qui sentent le réséda, et ne faisait qu’un somme jusqu’au lendemain.
Une nuit de printemps, le rossignol dormait debout sur un jeune sarment, le jabot en boule et la tête inclinée, comme avec un gracieux torticolis. Pendant son sommeil, les cornes de la vigne,  ces vrilles cassantes et tenaces, dont l’acidité d’oseille fraîche irrite et désaltère, les vrilles de la vigne poussèrent si drues, cette nuit là, que le rossignol s’éveilla ligoté, les pattes empêtrées de liens fourchus, les ailes impuissantes.
Il crut mourir, se débattit, ne s’évada qu’au prix de mille peines, et de tout le printemps se jura de ne plus dormir, tant que les vrilles de la vigne pousseraient.
Dès la nuit suivante, il chanta, pour se tenir éveillé :
Tant que la vigne pousse, pousse, pousse,
Je ne dormirai plus !                                                                            
Tant que la vigne pousse, pousse, pousse…(...)
Colette
Les vrilles de la vigne




Arabesques graciles et légères
dans le vent de l'été
dansent les vrilles de la vigne
pour célébrer
l'opulence des grappes
et la saveur du vin nouveau
qui mûrit au soleil
en attendant de couler du pressoir
dans de vieux fûts de chêne
le pampre tout entier
s'en trouve magnifié 


Ivre de lumière
le pampre trace des courbes
le vin sera bon

Miss Yves

Volutes et volupté...
Poème dit-vin
Promesses de vent-d'anges...

Claire Fo

Acte I
Vrilles en liberté
S, C et leur crochet
Les lianes batifolaient
Ne sachant où s’accrocher.

Acte II
Les grappes alourdies par l’été
Avaient tâche annoncée
Leur capital soleil à compléter
Avant d’être déclarées dorées à souhait.

Maïté Aliénor


"La Vigne" (à Jean-Yves B. autrefois calligraphe)



Mon cher Jean-Yves,
S'il m'arrive, certes, de penser à toi, j'ai aujourd’hui une raison plus particulière de Ie faire ; c'est que je suis en contrariété avec ma vigne. Eh quoi ! toujours monter vers le soleil ! Moi qui la voudrais rampante et docile à habiller ma tonnelle !

Tu ne vois pas le rapport ? C’est que, précisément, en surveillant ces vrilles indépendantes qui refusent de m'obéir, je crois voir dans l'ombre verte comme le lacis d'une belle écriture.
En voici une qui projette son arc tendu terminé en crochet. N’est-ce-pas le jambage d'un A ? Une autre se divise en fourche ; ce pourrait être un y. Dans une boucle bien serrée je reconnais la cédille d’un grand C dessiné dans l'air. Un I et un L se sont agrippés, un V se renverse. Toute une phrase en lettres majuscules parle une langue indéchiffrable. Une guirlande de mots inconnus déploie ses paraphes sur le bleu du ciel. Il y a un message dans l’entrelacement de ces vrilles et, à mon avis, il signifie : "pourvu que Jean-Yves n'ait pas laissé

retomber sa plume, et que dans le monde affairé de Paris, il trouve encore du temps pour couvrir de courbes et de boucles les pages blanches comme il savait si bien le faire".
C'est le vœu que je forme pour toi.
À bientôt j'espère.
Marthe Seguin-Fontes

"Lettres de mon Jardin"

envoyé par Odile


Courbes et volutes
exposition d'Art Nouveau
vois ce vert divin

Miss Yves

La vigne vrille
elle tortille ses crochets
s'arrime pour durer
elle sait que dans son corps
circule un trésor

Marine Zoup


19 juil. 2014

papillonner...



Le Papillon

Lorsque le sucre élaboré dans les tiges surgit au fond des fleurs, comme des tasses mal lavées, — un grand effort se produit par terre d'où les papillons tout à coup prennent leur vol

Mais comme chaque chenille eut la tête aveuglée et laissée noire, et le torse amaigri par la véritable explosion d'où les ailes symétriques flambèrent,
Dès lors le papillon erratique ne se pose plus qu'au hasard de sa course, ou tout comme.

Allumette volante, sa flamme n'est pas contagieuse. Et d'ailleurs, il arrive trop tard et ne peut que constater les fleurs écloses. N'importe : se conduisant en lampiste, il vérifie la provision d'huile de chacune. Il pose au sommet des fleurs la guenille atrophiée qu'il emporte et venge ainsi sa longue humiliation amorphe de chenille au pied des tiges.

Minuscule voilier des airs maltraité par le vent en pétale superfétatoire, il vagabonde au jardin.
Francis Ponge




Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!
Alphonse de Lamartine


« La pauvre fleur disait au papillon céleste :
- Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas ! »
(...)
« Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs ! »
Victor Hugo,
Les Chants du crépuscule



J'ai vu ton manège
du bout des cils papillonnante
- monsieur roucoule


"Ce billet doux plié en deux cherche une adresse de fleur."
Jules Renard




Pimpanicaille, le roi des papillons,
Se faisant la barbe s'est coupé le menton
Un deux trois de bois
Quatre cinq six de buis
Sept huit neuf de bœuf
Dix onze douze de bouse
Va-t-en à Toulouse.

envoyé par Miss Yves 




Flamme oscillante
dansant dessus la plante
Papillon s'envole

Josette

Mirage volage
sous les ailes du désir
parfum éphémère

Miss Yves

L'éclat de l'émail
ferait se pâmer la fleur
Monarque au jardin

Miss Yves



« On raconte que le battement d'une aile de papillon à Honolulu suffit à causer un typhon en Californie.
Or, vous possédez un souffle plus important que celui provoqué par le battement d'une aile de papillon, n'est-ce-pas ? »
Bernard Werber 

envoyé par Simone




Fleur immobile
Belle et fragile
Attend celui qui, d'un coup d'aile,
La touchera au cœur...
Écartant un moment ses dentelles
Avant de repartir papillonner ailleurs...

La Licorne



Le grillon
Un pauvre petit grillon
Caché dans l'herbe fleurie
Regardait un papillon
Voltigeant dans la prairie.
L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ;
L'azur, le pourpre et l'or éclataient sur ses ailes ;
Jeune, beau, petit-maître, il court de fleurs en fleurs ;
Prenant et quittant les plus belles.
Ah ! Disait le grillon, que son sort et le mien
Sont différents ! Dame nature
Pour lui fit tout et pour moi rien.
Je n'ai point de talent, encor moins de figure ;
Nul ne prend garde à moi, l'on m'ignore ici bas :
Autant vaudrait n'exister pas.
Comme il parlait, dans la prairie
Arrive une troupe d'enfants ;
Aussitôt les voilà courants
Après ce papillon dont ils ont tous envie.
Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l'attraper.
L'insecte vainement cherche à leur échapper,
Il devient bientôt leur conquête.
L'un le saisit par l'aile, un autre par le corps ;
Un troisième survient et le prend par la tête.
Il ne fallait pas tant d'efforts
Pour déchirer la pauvre bête.
Oh ! Oh ! Dit le grillon, je ne suis plus fâché ;
Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux vivons caché.
Florian 

envoyé par Miss Yves




" Fais comme nous disent-ils ...Ne sois rien qu' une conscience éveillée capable de capter tout ce qui peut la nourrir .
La grosse patte du lion ne peut capturer le papillon . 
Face à la mort , aux pouvoirs , à tout ce qui enferme , sclérose ou pétrifie , sois un papillon ..."
Henri Gougaud

envoyé par Mathilde 

 

15 juil. 2014

je m'appelle Mimi...


Doux minou
tigré et satisfait
de sa belle allure
de sa douce fourrure
le manteau bigarré
plus beau qu'un tigre
plus soyeux que la panthère
plus fier qu'Artaban !


Le chat

Dans ma cervelle se promène
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,

Tant son timbre est tendre et discret ;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.


Cette voix, qui perle et qui filtre
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.

Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases ;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a pas besoin de mots.

Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,

Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux !
...
Charles Baudelaire

envoyé par Denise




O joie ,au coeur de juillet:
Ton petit messager tigré,
Pour annoncer ton retour,
Est un véritable amour !

Miss Yves


" J' aime les chats parce que j' aime ma maison .
Et qu' ils en deviennent peu à peu l' âme invisible "
Jean Cocteau
envoyé par Mathilde


Le Chat

Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre.
Guillaume Apollinaire

envoyé par Colo



Mimì
Mi chiamano Mimì,
…...
Son tranquilla e lieta
….
Mi piaccion quelle cose
che han sì dolce malìa,
che parlano d'amor, di primavere,
che parlano di sogni e di chimere,
quelle cose che han nome poesia...
Lei m'intende?
---La Bohème- 

envoyé par Amichel 




7 juin 2014

pause...



 champêtre...

Parfum champêtre
tes yeux sont des bleuets 

concert de grillons
Marine Zoup


Descendu du ciel
Posé le temps d'une pause
Dans un champ de bleu

Miss Yves




Voici des fleurs des champs
au beau soleil cueillies
bleuets et marguerites
brassées aux mains d'enfants
pris aux prés aux taillis
simples mais toujours favorites
les fleurs des champs
dans ce bouquet offert
sont souvenirs d'antan
libres moments d'hier
odeurs qui jamais ne s'oublient
couleurs qui jamais ne se fanent
après sieste d'après-midi
laissant les chardons aux ânes
le bonheur rit dans les champs
« cours s'y vite, cours s'y vite ! »   

Amichel





Un bleuet surpuissant
qui en met plein la vue
Un bouquet ravissant
aux clochettes menues




Dis donc Marguerite
Tu dis que tu le mérites
Ce chapeau bleu à plumes!
Prends-en pour ton rhume
Il est déjà réservé
Pour Élizabeth...sa majesté!


Boléro jaune et tutu blanc,
Fleur d'été et fleur des champs,
Reine des prés, grande ou petite,
Temps heureux,
Marguerite
Je t'aime un peu.

Ton compagnon, le gentil coquelicot
Chemise rouge passion en papier crépon
Et le coeur en gilet noir,
Duo bizarre, du coup,
Marguerite,
je t'aime beaucoup


Les amoureux t'effeuillent allongés dans les champs,
Tu as pour ami de blé les épis,
Jaune boléro, blanc tutu,
Rouge coquelicot et épis d'or,
Sur les talus ou dans les champs,
Marguerite
je t'aime passionnément.

S'est invitée une fleur couleur ciel d'été.
Blanc tutu, rouge coquelicot,
Bleu bleuet et jaune doré,
Vous enchantez les champ et les prés
Des couleur du Pays,
Marguerite,
Je t'aime à la folie.

Puis vient le temps de la moisson
et de la fin des beaux jours.

Les blés sont coupés, vient le temps des labours,
On ne te reverra qu'à la prochaine saison
Alors, là, et surtout,
Marguerite
Je ne t'aime pas du tout.

Claude


Ah mon beau chapeau
Majesté Elisabeth
Ah mon beau chapeau
Majesté Elisabeth
(à fredonner sur l'air de "Ah mon beau château")

Nanegrub


26 mai 2014

"tout là-bas..."



Tout en bas
regardes ce village montagnard
qui attend notre visite

crois-tu que nos conquêtes
nous auront attendues ?

en haut
jupe et pantalon
tout le charme discret de l'une
et la tenue sportive de l'autre
en bas
vignobles et verte forêt
demeures confortables
Amichel


Surplomber le hameau
L'embrasser du regard
Continuer à deviser calmement
Profiter de la hauteur
Pour tenir à distance
Les soucis de la vie.

Maïté/Aliénor


Sages comme des images,
elles partagent le paysage
en un doux papotage....

Oxygène


envoyé par Miss Yves


Les belles maisons de la vallée
sagement alignées
regardent avec envie la colline
d'où la vue est divine

Tilia


Il est passé par ici.....mais qui?
Il repassera par là......mais quoi?

Il court, il court, le furet,
Le furet du bois, Mesdames,
Il court, il court, le furet,
Le furet du bois joli.  

Claire Fo


Au-dessus de tout
coteaux verts et mèches blondes
journée de la jupe

Miss Yves 


Je veux monter sur la montagne,
C’est là que l’on rencontre Dieu ;
C’est là que la joie nous inonde ;
Et que pour nous s’ouvrent les cieux.
Je veux laisser les joies du monde,
Et me tenir tout près de Dieu.
Je veux monter sur la montagne,
C’est là que l’on est heureux.

Simone


22 mai 2014

en rose...


Bonne fête à toutes les mamans !

 
Abeille au vent rose trémière. Le bonheur bourdonne à l'oreille des saisons.
Alain Boudet


" Les gitans , les chats errants et les roses trémières savent quelque chose sur l' éternel que nous ne savons plus .
Christian. Bobin  

L' homme-joie 
envoyé par Mathilde


Le soleil abaissé du soir,
Jaune et luisante renoncule,
Semble glisser, au crépuscule,
De quelque pomme d'arrosoir.
Il semble se mêler au sable,
Aux stores de paille, au gazon,
Au vitrage de la maison
Dans une ardeur inextricable.
L'air est fumant, sourd, fructueux;
L'affolement joyeux des mouches
Enflamme les suaves bouches
Des narcisses voluptueux.
Le frelon noir, plein de lumière
De cils, de soie et de velours,
Tombe d'un balancement lourd
Au cœur de la rose trémière.
Et la guêpe semble vouloir
Faire une couture dorée
A la molle étoffe azurée
Du chaud, du clair, du tendre soir.
Anna de Noailles

envoyé par Josette


"Et rose, elle a vécu, ce que vivent les roses, l'espace d'un instant "
Ronsard
envoyé par Saravati


La rose trémière
d'un doigt couleur bonbon
montre le ciel

Marine Zoup


Artémis

La Treizième revient... C'est encor la première ;
Et c'est toujours la Seule, - ou c'est le seul moment :
Car es-tu Reine, ô Toi! la première ou dernière ?
Es-tu Roi, toi le seul ou le dernier amant ? ...

Aimez qui vous aima du berceau dans la bière ;
Celle que j'aimai seul m'aime encor tendrement :
C'est la Mort - ou la Morte... Ô délice ! ô tourment !
La rose qu'elle tient, c'est la Rose trémière.

Sainte napolitaine aux mains pleines de feux,
Rose au cœur violet, fleur de sainte Gudule,
As-tu trouvé ta Croix dans le désert des cieux ?

Roses blanches, tombez ! vous insultez nos Dieux,
Tombez, fantômes blancs, de votre ciel qui brûle :
- La sainte de l'abîme est plus sainte à mes yeux !

Gérard de Nerval
envoyé par Miss Yves


La sagesse qui, chez un homme, est seulement théorique et ne devient pas pratique, ressemble à la rose pleine dont la couleur et le parfum délectent les autres, mais qui s’effeuille sans avoir porté de fruits. Pas de rose sans épines. Mais maintes épines sans rose.
Arthur Schopenhauer

envoyé par Simone


"Le portail de bois de mon jardin ne tient plus guère debout. Il faudrait le remplacer.
Je reçois maints conseils de la part des gens sensés.
'Vous devriez en mettre un en fer, c'est beaucoup plus solide, vous n'auriez plus de problèmes'...
Et si je me contentais d'une barrière de roses trémières ?
Si ce n'est pas plus solide, ce serait tellement plus agréable à l'œil.
Et puis, cette grille été redeviendrait neuve à chaque printemps."
Marthe Séguin-Fontes, 

Lettres de mon jardin - éd. du Chêne
envoyé par Odile



En balançant tous ses jupons de crépon rose,
en un corps de ballet elle se métamorphose.
Elle danse au rythme de la brise de mer,
élégante et gracieuse, la belle rose trémière.

Tilia


"On compare les fleurs aux femmes. On a tort. Il y aura toujours entre elles, cette différence que les fleurs sont belles..... et ne le savent pas."
Alphonse Karr

envoyé par Aurélie


18 mai 2014

Récup'Art Emmaüs...suite



"L'arbre généalogique"

Là-haut
Plane le cèdre
Définitif en sa ramure
Déployant majestueusement son auréole de vaillance
Entier dans sa force, paisible, souverain, conquérant, étincelant
Chaque jour un peu plus ancré dans le chuchotement de son immuable territoire


Toujours à mes côtés
Avec nous impassible
En nos cœurs à jamais
Encore un peu plus tard
Sans défaillance aucune
Marine




"Le caféier des Vosges"




"L'arbre lumière"



Helper-par-Rosa

"Filament" assistant de "Géo Trouvetout"
indiqué par Cergie




A Georges Ribemont-Dessaignes...



En argot les hommes appellent les oreilles des feuilles
c’est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique
mais la langue verte des arbres est un argot bien plus ancien
Qui peut savoir ce qu’ils disent lorsqu’ils parlent des humains
les arbres parlent arbre
comme les enfants parlent enfant
Quand un enfant de femme et d’homme
adresse la parole à un arbre
l’arbre répond
l’enfant entend
Plus tard l’enfant
parle arboriculture avec ses maitres et ses parents
Il n’entend plus la voix des arbres
il n’entend plus leur chanson dans le vent

Pourtant parfois une petite fille
pousse un cri de détresse
dans un square de ciment armé
d’herbe morne et de terre souillée
Est-ce… oh… est-ce
la tristesse d’être abandonnée
qui me fait crier au secours
ou la crainte que vous m’oubliiez
arbres de ma jeunesse

ma jeunesse pour de vrai
Dans l’oasis du souvenir
une source vient de jaillir
est-ce pour me faire pleurer
J’étais si heureuse dans la foule
la foule verte de la forêt
avec la crainte de me perdre et la crainte de me retrouver
N’oubliez pas votre petite amie
arbres de ma forêt.

Jacques Prévert, "Arbres" (Histoires) 


envoyé par Miss Yves




"L'arbre de la gastronomie"



"Le bonsaï alsacien"
 

"La forêt post nucléaire"


"L'arbre aux boutons"


L’arbre

…Dès le matin, dans les villages,
D’après qu’il chante ou pleure, on augure du temps ;
Il est dans le secret des violents nuages
Et du soleil qui boude aux horizons latents ;
Il est tout le passé debout sur les champs tristes,
Mais quels que soient les souvenirs
Qui, dans son bois, persistent,
Dès que janvier vient de finir
Et que la sève, en son vieux tronc, s’épanche,
Avec tous ses bourgeons, avec toutes ses branches,
- Lèvres folles et bras tordus -
Il jette un cri immensément tendu
Vers l’avenir…

Emile Verhaeren



"La forêt enchantée"


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