9 mars 2013

à l'envers...à l'endroit...






Bulles en liberté
Cherchent miroir pour s'y poser
Magie savonneuse


berceaux irisés
où naissent les anges
dans un monde renversé

Josette


Ces montgolfières colorées
Quel beau voyage proposé
Au pays du clocher inversé

Marie-Josée


"Les bulles de savon que cet enfant
S’amuse à tirer d’une paille
Sont translucidement toute une philosophie
Claires, inutiles, et passagères comme la Nature.
Amies des yeux comme les choses,
Elles sont ce qu’elles sont
Selon une précision bien rondelette et aérienne,
Et personne, pas même l’enfant qui les abandonne,
Ne prétend qu’elles sont plus que ce qu’elles semblent être.
Quelques unes se voient à peine dans l’air lucide…
Elles sont comme la brise qui passe et touche à peine les fleurs
Et dont nous savons qu’elle passe pour la seule raison
Que quelque chose en nous se fait plus léger
Et accepte tout avec plus de netteté."
Fernando Pessoa

envoyé par Denise


Si bulles déambulent
le clocher est funambule
et nous.... on affabule

Claudie



C'était dans l'eau profonde
sur les arbres rêvés
Les bulles du paysage
Venaient frôler le visage!

La belle naïade à demi-terrienne
soufflait sur la harpe du vent
les notes irisées qui à la porte
des reflets venaient toquer.

Sur le bulbe effilé du clocher
les bulles comme des planètes
tournaient, s’accouplaient, se séparaient
en apesanteur… puis s’envolaient.

Maïté Aliénor



« A travers le mince miroir de l'eau les esprits de l'air et de l'eau se confondent. »
de Jay
Lee

envoyé par Béa

8 mars 2013

rencontre au sommet...



Quand deux blogueuses  décident de se rencontrer, devinez ce qu'elles font ???
Elles s'amusent !
NANEGRUB et FIFI ont fait des BULLES, plein de bulles et plein de photos de bulles !
J'ai décidé de vous les montrer une par une. J'en aurai pour une année...
Je rigole, après avoir fait le ménage, il m'en reste quand même quelques unes :-)
Celle-ci a ma préférence.

 ___


Deux savonnettes font la causette :

_ Me suis mise en bulles figure-toi !
_ Ah ouais, c'était sympa ?
_ Ouiiiiii très sympa, je me suis embullée des pieds à la tête, tu vois ce que je veux dire !
_Et comment que je vois, j'imagine que tu n'as plus mal au dos depuis car ça sert non.
_ Tu me connais bien, car bulldozer ! la tête en l'air, le pied dans l'eau ! 

VERONICA


Bulles sans paroles
Phylactères colorés
Que racontez-vous
De l'étrange destinée?

MARIE-JOSEE




1 mars 2013

en bleu majeur...(1)







 









        Cadeau du ciel - Bleu descendu des nues, de cascade en ruisseau, de ruisseau en vallon... En plein mois de février, il a suffi de quelques rayons de soleil pour que les crocus étalent leur tapis. 
        Se promener dans un "Beau Jardin" aménagé double le plaisir de la promenade : on y savoure le paysage sans avoir le souci, à chaque pas, de dresser la longue liste des travaux à envisager en courbant l'échine..., comme on le fait machinalement dans son propre petit jardin de grand' mère, ce qui a le don de casser le charme de la balade :-( 
Un p'tit coup de blues ? Rien de tel qu'une sortie au parc pour y trouver la note bleue et redonner la pêche ! 
Parc de la Gaudinière, Nantes le 17 février 2013 - odile b.



________



Oh, Dis ! Le Bleu m'enchante
de ces chaussons « nature »
que l'hiver tricote
au printemps naissant !
La terre est grosse
de l'enfantement
du prince des saisons
qui sera roi l'été
Oh,dis ! Le bleu m'enchante
qui vêtira le bel enfançon

22 févr. 2013

"je n'aime que les livres..."


"Je n'aime que les livres dont les pages sont imbibées de ciel bleu - de ce bleu qui a fait l'épreuve de la mort. Si mes phrases sourient c'est parce qu'elles sortent du noir. J'ai passé ma vie à lutter contre la persuasive mélancolie. Mon sourire me coûte une fortune. Le bleu du ciel, c'est comme si une pièce d'or tombait de votre poche et qu'en l'écrivant je vous la rendais. Ce bleu en majesté dirait la fin définitive du désespoir et ferait monter les larmes aux yeux. Vous comprenez ?" 
Christian Bobin 

L'homme-joie


"L'accès au livre, plus que tout, réclame des passeurs : on vient au livre parce que quelqu'un vous y conduit. Et cela durant toute la vie. Combien de fois avons-nous lu, et souvent aimé, un livre parce qu'il nous venait de quelqu'un que nous aimions, en qui nous avions confiance ? Mieux : qui nous avait fait, dans tous les sens, le don de ce livre."
  Danielle Sallenave   Nous, on n'aime pas lire





"Il lui disait : Vois-tu, si nous deux nous pouvions,
L'âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
Ivres de douce extase et de mélancolie,
Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie ;
Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
Nous fuirions ; nous irions quelque part, n'importe où,
Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses ;
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson de l'oiseau qui sur le toit se pose,
De l'ombre, et quel besoin avons-nous d'autre chose ?"
Victor Hugo



Le ciel est une page ouverte
Où les nuages légers racontent
Des histoires qui font rêver
Les enfants sages du village


Christine


Je n'aime que le ciel
Qui joue avec mes cils
Bleus


Véronica

19 févr. 2013

abondance...



"Voici, je me rapproche de ce que je voulais vous dire, de ce presque rien que j'ai vu aujourd'hui et qui a ouvert toutes les portes de la mort: il y a une vie qui ne s'arrête jamais. Elle est impossible à saisir. Elle fuit devant nous comme l'oiseau entre les piliers qui sont dans notre coeur. Nous ne sommes que rarement à la hauteur de cette vie. Elle ne s'en soucie pas. Elle ne cesse pas une seconde de combler de ses bienfaits les assassins que nous sommes." 
 Christian Bobin   L'homme -joie



" Qu' est-ce que la vie ?
C' est l' éclat d' une luciole dans la nuit .
C 'est le souffle d' un bison en hiver .
C' est la petite ombre qui court dans l' herbe
et se perd au coucher du soleil .."
Proverbe Amérindien
envoyé par Mathilde


"La nature est un professeur universel et sûr pour celui qui l'observe."
Carlo Goldoni

envoyé par Denise


Ce n'était pas la première tomme
Plutôt reines florales
Qui se faisaient labelles

Véronica 


La vie, comme un collier de fleurs immaculées
une naissance,qui sans bruit en profite, à la ronde,
pour faire jaillir de la source, toutes les voix.
tantôt dans la lumière, tantôt dans l'ombre,
Notre regard s'oriente, chemine, reprend confiance

Maïté Aliénor


Pensez vous
Que la vie est à la hauteur
De nos envies

Penses-tu
Mériter la vie ?

Marine D 


16 févr. 2013

hivernal...(4)


Quelle flamme pourrait égaler le rayon de soleil d'un jour d'hiver ?
H.D. Thoreau


L'allée est droite et longue, et sur le ciel d'hiver
Se dressent hardiment les grands arbres de fer,
Vieux ormes dépouillés dont le sommet se touche.
Tout au bout, le soleil, large et rouge, se couche.
À l'horizon il va plonger dans un moment.
Pas un oiseau. Parfois un léger craquement
Dans les taillis déserts de la forêt muette ;
Et là-bas, cheminant, la noire silhouette,
Sur le globe empourpré qui fond comme un lingot,
D'une vieille à bâton, ployant sous son fagot.
François Coppée

envoyé par Denise 


Un rai de soleil
Dans une longue grisaille de l'hiver,
Ce n'est que du bonheur.
Il est petite merveille ;
Et même s'il fait froid,
Dans nos coeurs
Il est chaleur

Claude 


Au tournant du chemin,
Hier,
Je n'ai pas rencontré
Le fagotier,
Mais sur les rondins
Stagnait la lumière,
La lumière du passé.

Miss Yves


Passage secret
Au coeur de la forêt....
S'asseoir sur un banc
Pour mieux sentir le vent
Profiter du soleil
Tous les sens en éveil....
Aller faire le vide...ou le plein....
Belle promenade du matin.

Claire Fo 


Après qu'il a neigé aller sur les sentiers
en écoutant chanter le silence en forêt
tel un ruisseau de sons qui doucement s'écoule
musique du soleil ou oiseau qui roucoule
vivifie les pensées à chaque pas ses songes
les rêves éveillés où la marche nous plonge
calme sérénité le corps le coeur nous gagnent
tandis qu'heureux et fou l'esprit bat la campagne 

Amichel


Le soleil crochette les grands arbres
A l’endroit, à l’envers, il habille
A cache-cache de barrière
En travers,il couche leur lumière
Sur le chemin où filent des serpentins.
Dans le fossé, goutte à goutte
Les cristaux babillent
Coulent les perles claires
Suivant la courbe où disparaît
La blancheur immobile
De l’hiver en clair-obscur.

Maïté Aliénor


Suivre son chemin
tout au bout de la futaie
Quand le soleil perce
entre les mélèzes qui bordent
cette allée de liberté
elle nous emportera vers la lumière
d'un matin d'hiver
après s'être posés quelques instants
sur un banc de pierre
à écouter le silence de la forêt...

Enitram
 

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