Les boules de Noël
5 janv. 2017
31 déc. 2016
lumières...
Bonne et Heureuse Année à vous tous !
"L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité; seule la lumière le peut."
Martin Luther King
19 déc. 2016
"la fenêtre..."
La fenêtre
Pour les autres, pour les passants
tu es simplement la fenêtre
Pour moi qui t'aime du dedans
tu es ma plus profonde fête
Celle qui accroît le regard
et limite chaque nuage
la gardienne du paysage
où je viens me perdre le soir
J'ai le monde sous mes paupières
mon front à ta vitre appuyé
et tu es glissante lisière
sur le bord de l'illimité
Reste ma soeur très patiente
fais-moi l'aumône d'un oiseau
redis-moi les paroles lentes
de cet horizon sans défaut.
Et posée entre ciel et terre
Sois ce chemin aérien
près duquel doucement je viens
apaiser ma faim de lumière
Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
Par delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.
Si c’eût été un pauvre vieil homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément.
Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même.
Peut-être me direz-vous : « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? » Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ?
Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris
envoyé par Josette
Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Jacques Brel
"Le visage de ceux qu'on n'aime pas encor
Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves,
Et va s'illuminant sur de pâles décors
Dans un argentement de lune qui se lève".
Les rêves de Anna de Bracovan,
Comtesse de Noailles
Envoyé par Den
FENÊTRES
Fenêtres
Alignées
Obsession
Fenêtres
Non-alignées
Désir d’évasion…
Fenêtres à cloche-pied
Fenêtres
A chaque palier
Fenêtres
Aux yeux levés
Fenêtres
De tous côtés
Fenêtres
Sans soleil
Fenêtres
Au réveil
Fenêtres
Tôt éteintes
Fenêtres
En demi-teintes
Fenêtres
Aux volets clos
Fenêtres
Aux cils pâlots
Fenêtres
Je vous dessine
Fenêtres
De bonnes mines
Fenêtres
A l’œil malin
Mal disposées
Dans le matin
Fenêtres
Au rire gai
Chassé-croisé
En escalier
De paradis
Que je franchis
Où je bondis
Regard léger
Fenêtres
Pour refuser
D’en étouffer
Fenêtres
Redessinées
Eclaboussées
Eparpillées
Fenêtres
Dépareillées
Fenêtres
Pour m’éclairer…
Fenêtres
Pour s’envoler.
© marine Dussarrat
6 déc. 2016
18 nov. 2016
promenade...
C'est au fil de l'eau
que Fifi passe en automne
juste au fil de l'or
que Fifi passe en automne
juste au fil de l'or
Couleurs somptueuses
la forêt a bonne mine
avant de blanchir
la forêt a bonne mine
avant de blanchir
Les confettis des arbres
s'envolent comme au temps
de carnaval...
s'envolent comme au temps
de carnaval...
Teintes automnales,
eaux tonales.
Oh ! brillante
eau scintillante.
eaux tonales.
Oh ! brillante
eau scintillante.
Au fil de l'eau
au fil des pas
Au fil de l’eau
Pas à pas
Guirlande d’eaux
Tapis de feuilles
Les mains dans les poches
Cheminent, cheminent
Les passagers de l’automne.
Maïté L
10 nov. 2016
danser dans le vent...
Danse des feuilles en fin de journée
valse des feuilles en robe dorée
le vent joue sa musique
instant magique
Josette T
Comme elles tombent bien !
Dans ce trajet si court de la branche à la terre,
Comme elles savent mettre une beauté dernière
Et malgré leur terreur de pourrir sur le sol,
Veulent que cette chute ait la grâce d'un vol.
Edmond Rostand,
Cyrano de Bergerac.
envoyé par Miss Yves
Feuille d'automne
Bijou vermeil
Qui tourbillonne
Dans le soleil,
Flambe l'automne
Pourpres et ores
Qui vermillonnent
Tel un trésor.
Feuille dansante
Dans le vent fou
Qui, frissonne
Tombe à genoux
En la supplique
Des feux mourants,
Mélancoliques
Dans leurs tourments.
"Feuille d'automne"
poème de Charlotte Serre
envoyé par Tilia
Danser dans le vent
Une nervure par-ci, une nervure par-là
Chaque feuille partageant son ombre
Chaque feuille offrant son double fragile
Ainsi s’en va le bel automne en farandole.
Leur limbe d’or est certes un peu usé
D’avoir trop dansé sur la pointe du vent
D’avoir trop poussé la chansonnette d’automne
D’avoir trop joué avec les dernières flammes.
Dansez feuilles au vent, donnez-vous au plus offrant
Pour une obole, pour un sourire réchauffez notre regard.
Maïté Aliénor
Promenons nous dans les bois
où l'automne flamboie
sur un tapis de feuilles rousses
où la mélancolie nous pousse
Bientôt l'hiver sera
le froid nous saisira
si les couleurs du temps passent
de vivre jamais on ne se lasse
les souvenirs volent au vent
mais le cœur rêve au présent
Bientôt l'hiver sera
le froid nous saisira
Promenons nous dans les bois
où l'automne flamboie
ce qui meurt renaîtra
quand le printemps viendra
Amichel
valse des feuilles en robe dorée
le vent joue sa musique
instant magique
Josette T
Comme elles tombent bien !
Dans ce trajet si court de la branche à la terre,
Comme elles savent mettre une beauté dernière
Et malgré leur terreur de pourrir sur le sol,
Veulent que cette chute ait la grâce d'un vol.
Edmond Rostand,
Cyrano de Bergerac.
envoyé par Miss Yves
Feuille d'automne
Bijou vermeil
Qui tourbillonne
Dans le soleil,
Flambe l'automne
Pourpres et ores
Qui vermillonnent
Tel un trésor.
Feuille dansante
Dans le vent fou
Qui, frissonne
Tombe à genoux
En la supplique
Des feux mourants,
Mélancoliques
Dans leurs tourments.
"Feuille d'automne"
poème de Charlotte Serre
envoyé par Tilia
Danser dans le vent
Une nervure par-ci, une nervure par-là
Chaque feuille partageant son ombre
Chaque feuille offrant son double fragile
Ainsi s’en va le bel automne en farandole.
Leur limbe d’or est certes un peu usé
D’avoir trop dansé sur la pointe du vent
D’avoir trop poussé la chansonnette d’automne
D’avoir trop joué avec les dernières flammes.
Dansez feuilles au vent, donnez-vous au plus offrant
Pour une obole, pour un sourire réchauffez notre regard.
Maïté Aliénor
Promenons nous dans les bois
où l'automne flamboie
sur un tapis de feuilles rousses
où la mélancolie nous pousse
Bientôt l'hiver sera
le froid nous saisira
si les couleurs du temps passent
de vivre jamais on ne se lasse
les souvenirs volent au vent
mais le cœur rêve au présent
Bientôt l'hiver sera
le froid nous saisira
Promenons nous dans les bois
où l'automne flamboie
ce qui meurt renaîtra
quand le printemps viendra
Amichel
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