23 nov. 2024

petit intermède hivernal... avant de poursuivre le voyage en Argentine

 

le vent t'a posé là
petit soleil hivernal
adieu solitude

fifi

 

 

moi , feuille au poids plume
le vent m'a planté dans cette mer d'écume
je deviens voilier à titre posthume

anycolour 

 

 Feuille papillon
Un ultime vol en rêve
Cloîtrée sous la neige

Marie


Loin de la pampa
un peu d'or sur fond de blanc
sur cristaux qui crissent

 

 Qui a grignoté
ce feuilleté couleur ambre
la souris des neiges

Miss Yves 

 

 

19 nov. 2024

carte blanche à fifille...2

          
 
                
 
 


loin du confort aseptisé
loin des actes formattés
loin de la forge des esprits
loin des ôteurs de liberté
loin des technologies infectées

il y a des pays
où j'aimerais défiler ma vie
mourir d'une belle vie
comme un lama en prairie

anycolour



 



 


 

 

 Terre argentine
couleurs ocres emmêlées
- lamas blondinets

Marine Dussarrat 

 


 

 


 


 



14 nov. 2024

carte blanche à fifille...


 Argentine

 Région de Tilcara

 


oh pigeon
tu as quitté ta maison
l'argent teint ton horizon
tu visites les floraisons
on te donne raison
haut pigeon
tu nous rapporteras
l'argentin dans tes visions

anycolour 

 


 

 

Une main aux doigts piquants
Surgie du ventre rouge de la terre
Qui fleurira en soies pulpeuses
Blanches et pures
En offrande inespérée...

Marine Dussarrat



 ils viendront en bus
Même Yann Arthus
voir tes rébus
toi le cactus
aux fleurs crocus
 
 


Il y aura toujours
Des fleurs inattendues
Qui offriront aux déserts
Leurs fragiles sourires
Au bout de leurs doigts épineux...

Marie

 

 

Gracieuse chauve-souris qui butine une fleur de cactus

envoyée par Cergie

 

"Fleur de Cactus, ma petite sœur, tu es choisie
Pour fleurir en Sa maison tout au long des jours de ta vie
Fleur de Cactus, ma petite sœur, tu es choisie
Pour chanter la gloire de Son nom sur les sentiers du Paradis"

Soeur Sourire

envoyée par Simone

 

 

3 nov. 2024

automnales...

 



 tristesse est illusion
quand le soleil nous traverse
jubilation

 fifi

 

 

L'automne

L’automne, au coin du bois,
Joue de l’harmonica.
Quelle joie chez les feuilles !
Elles valsent au bras
Du vent qui les emporte.
On dit qu’elles sont mortes,
Mais personne n’y croit.
L’automne, au coin du bois,
Joue de l’harmonica.
 
 
 


feuilles enflammées
par ce rayon de soleil
- l'instant figé

Josette T 

 

Petit vent coulis
dans un rayon de soleil
la feuille tremblote  


Soleil en vadrouille
temps de Toussaint comme on dit
flambée de feuillages

Miss Yves

 


 envoyée par anycolour

 

 

Oh! les après-midi solitaires d'automne!
II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne.
Un piano voisin joue un air monotone;
Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne.

Comme la vie est triste! Et triste aussi mon sort.
Seul, sans amour, sans gloire! et la peur de la mort!
Et la peur de la vie, aussi! Suis-je assez fort ?
Je voudrais être enfant, avoir ma mère encor.

Oui, celle dont on est le pauvre aimé, l'idole,
Celle qui, toujours prête, ici-bas nous console!...
Maman! Maman! oh! comme à présent, loin de tous,

Je mettrais follement mon front dans ses genoux,
Et je resterais là, sans dire une parole,
À pleurer jusqu'au soir, tant ce serait trop doux.

Jules Laforgue


envoyé par Miss Yves 

 

 L'automne est arrivé en chantant dans le vent,
A pris ses longs pinceaux pour repeindre le monde.
Sous ses caresses d'or et ses baisers brûlants,
Le feuillage rougit en esquissant une ronde.
Marie

 

feuilles envolées
enflammées c'est l'automne
marche solitaire

Den

 

On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C’est une branche, tout à coup,
Qui s’effeuille dans votre cou.

C’est un petit arbre tout rouge,
Un, d’une autre couleur encor,
Et puis, partout, ces feuilles d’or
Qui tombent sans que rien ne bouge.

Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.

Lucie Delarue-Mardrus

envoyé par Annick SB

 

 

25 oct. 2024

"monter sur ses grands chevaux"...



"Certains, quand ils sont en colère,
Crient, trépignent, cassent des verres...
Moi, je n'ai pas tous ces défauts :
Je monte sur mes grands chevaux.





Et je galope, et je voltige,
Bride abattue, jusqu'au vertige
Des étincelles sous leurs fers,
Mes chevaux vont un train d'enfer.





Je parcours ainsi l'univers.
Monts, forêts, campagnes, déserts...
Quand mes chevaux sont fatigués.
Je rentre à l'écurie - calmé.


Jacques Charpentreau

 




 Il a bien raison Jacques Charpentreau
Galoper en forêt c est si beau
Quand l automne répand son or
Vive la vie à bas les torts

Josette T 

 

Pour monter sur un cheval
Pas besoin d'être ennervé
Le paradis s'ouvre tout grand
Sur nos chemins et nos collines
Le vent souffle sur les naseaux
De la belle Hipanema
Ebourriffe cheveux et crins
Rien ne ternit nos sensations
Au pas, au trop, et au galop
L'espace entier est aventure...

Marine Dussarrat

 

 

10 oct. 2024

"Pour qu'un ciel flamboie..."



"Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas..."

Jacques Brel



 

 "La vie, c'est d'abord un vif flamboiement de rêves,
puis une terne lumière faite de ternes heures,
jusqu'à ce que la vieillesse amène à nouveau le vif flamboiement".

William Butler Yeats

envoyée par Marie-Paule 

 

 

Le matin tout resplendit, tout chante.
La terre rit, le ciel flamboie.
Mais pour nous qu’il tonne, pleuve ou vente,
De tous temps nous chantons notre joie.

Car chaque jour est un jour de fête.
Dans notre cœur, un soleil luit toujours.
Pleine de joie, d’élan et d’amour,
Notre chanson se lève chaque jour.


Louis Simon 1943

envoyée par Simone

 

Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses,
Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses !
Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu'elles sont !
Edmond Rostand

envoyé par Marine Dussarrat



Oui, grande est la force de la poésie,
fille du ciel.
.
William Shakespeare

envoyée par La Licorne 

 

 

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