Vagues furieuses
sur la promenade du sillon
que d'éclaboussures ! 
Josette T 
 
"Y'a tant de vagues et de fumée
Qu'on n'arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir"
Michel Berger - Le Paradis blanc
 
  
  
 
 « Quelquefois il (nb: Gesril) levait une armée de tous les sautereaux 
qu’il rencontrait,divisait ses conscrits en deux bandes, et nous 
escarmouchions sur la plage à coups de pierres. Un autre jeu, inventé 
par Gesril, paraissait encore plus dangereux : lorsque la mer était 
haute et qu’il y avait tempête, la vague, fouettée au pied du château, 
du côté de la grande grève, jaillissait jusqu’aux grandes tours. A vingt
 pieds d’élévation au−dessus de la base d’une de ces tours, régnait un 
parapet en granit, étroit, glissant, incliné, par lequel on communiquait
 au ravelin qui défendait le fossé : il s’agissait de saisir l’instant 
entre deux vagues, de franchir l’endroit périlleux avant que le flot se 
brisât et couvrît la tour. Voici venir une montagne d’eau qui s’avançait
 en mugissant et qui, si vous tardiez d’une minute, pouvait, ou vous 
entraîner, ou vous écraser contre le mur. Pas un de nous ne se refusait à
 l’aventure, mais j’ai vu des enfants pâlir avant de la tenter. »
envoyé par Miss Yves