19 sept. 2014
17 sept. 2014
16 sept. 2014
la petite maison..
sur le rocher...
Au dessus du toit
Des petits nuages roses
mêlés de bleu
- la mer roucoulera longtemps
mais nous serons ailleurs
Des petits nuages roses
mêlés de bleu
- la mer roucoulera longtemps
mais nous serons ailleurs
13 sept. 2014
le coucher du roi soleil...
Quand le soleil se couche sur la mer
lève toi homme de peu d'envie
levons-nous et admirons
cette terre, cet horizon,
cette immensité si belle
jusqu'à quand ?
Admire et fais silence
et tais ton chagrin
tes peurs, tes regrets
tout ce qui te tourmentes
regarde intensément
ce que l'au delà nous offre
encore
et encore
réfléchis à ce monde
qui a besoin de nos soins
pour demeurer
intact
et que nos enfants aient la chance
de contempler un tel enchantement...
lève toi homme de peu d'envie
levons-nous et admirons
cette terre, cet horizon,
cette immensité si belle
jusqu'à quand ?
Admire et fais silence
et tais ton chagrin
tes peurs, tes regrets
tout ce qui te tourmentes
regarde intensément
ce que l'au delà nous offre
encore
et encore
réfléchis à ce monde
qui a besoin de nos soins
pour demeurer
intact
et que nos enfants aient la chance
de contempler un tel enchantement...
Mais quand le jour sur les vagues tremblantes
S'en va mourir ; quand, souriant encor,
Le vieux soleil glace de pourpre et d'or
Le vert changeant des mers étincelantes,
Dans des lointains fuyants et veloutés,
En enfonçant ma pensée et ma vue,
J'aime à créer des mondes enchantés
Baignés des eaux d'une mer inconnue.
L'ardent désir, des obstacles vainqueur,
Trouve, embellit des rives bocagères,
Des lieux de paix, des îles de bonheur,
Où, transporté par les douces chimères,
Je m'abandonne aux songes de mon coeur.
François-René de Chateaubriand
S'en va mourir ; quand, souriant encor,
Le vieux soleil glace de pourpre et d'or
Le vert changeant des mers étincelantes,
Dans des lointains fuyants et veloutés,
En enfonçant ma pensée et ma vue,
J'aime à créer des mondes enchantés
Baignés des eaux d'une mer inconnue.
L'ardent désir, des obstacles vainqueur,
Trouve, embellit des rives bocagères,
Des lieux de paix, des îles de bonheur,
Où, transporté par les douces chimères,
Je m'abandonne aux songes de mon coeur.
François-René de Chateaubriand
Tel un œil flamboyant au-dessus de la mer,
Sous le voile de l'impérieuse Nuit s'abaissant,
Le roi Soleil ferme peu à peu sa paupière
Et plonge dans l'eau profonde du rêve naissant.
Sous le voile de l'impérieuse Nuit s'abaissant,
Le roi Soleil ferme peu à peu sa paupière
Et plonge dans l'eau profonde du rêve naissant.
Les sourires, c’est de l’énergie renouvelable,
si t’as pas de pensées ensoleillées, tu vis dans le noir.
si t’as pas de pensées ensoleillées, tu vis dans le noir.
Simone
Le cyclope ardent
Au front brûlant
Va trouver repos
Au fond des eaux....
N'oublie pas au petit matin
Cher super héros...REVIENS!!!
Le cyclope ardent
Au front brûlant
Va trouver repos
Au fond des eaux....
N'oublie pas au petit matin
Cher super héros...REVIENS!!!
Claire Fo
"Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil."
Arthur Rimbaud
envoyé par Amichel
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !
Tous ces jours passeront; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
Victor Hugo, Les Feuilles d'automne
envoyé par Miss Yves
"Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil."
Arthur Rimbaud
envoyé par Amichel
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !
Tous ces jours passeront; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
Victor Hugo, Les Feuilles d'automne
envoyé par Miss Yves
Lumière de l’immensité,
Tu m’enseignes l’humilité.
Ta majesté sans fard
Se donne sans égard
Au pesant de la bourse
Quand s’achève ta course,
Diurne et passagère,
Sur ce morceau de Terre
Où je gagne misère.
Puissé-je, ainsi comblé
De tes ors et tes pourpres,
Ne jamais oublier
Que la richesse vraie
Nous vient d’une lumière
À chacun partagée.
Amezeg
Tu m’enseignes l’humilité.
Ta majesté sans fard
Se donne sans égard
Au pesant de la bourse
Quand s’achève ta course,
Diurne et passagère,
Sur ce morceau de Terre
Où je gagne misère.
Puissé-je, ainsi comblé
De tes ors et tes pourpres,
Ne jamais oublier
Que la richesse vraie
Nous vient d’une lumière
À chacun partagée.
Amezeg
10 sept. 2014
Fjällbacka
Dans l'archipel de Fjällbacka
les couleurs sont des eureka
qui enivrent comme la wodka
les couleurs sont des eureka
qui enivrent comme la wodka
Trois cent toits rouges
groupés autour du clocher
et du port de pêche
les barques en attente
malaxent l'eau du port
groupés autour du clocher
et du port de pêche
les barques en attente
malaxent l'eau du port
Le visage d'Ingrid
lèvres ourlées et sereines
offrande aux passants
lèvres ourlées et sereines
offrande aux passants
8 sept. 2014
roches...
Du chaos surgis
grains de sable et grain de peau
grains de sable et grain de peau
" Quand les vagues frappent les rochers ce sont toujours les moules qui trinquent ..."
La lucidité de José Saramago
envoyé par Mathilde
Rochers vermeils
Pierres de soleil
Caressées par l'écume
D'une mer bleu-lagune
Voici l' heure enchantée
De l'éternel été...
La Licorne
Jolies rondeurs généreuses
des rochers caressés
par les vents et les flots !
Naline
Dans l’œil bleu de la pierre d’ocre rouge
Plonge le regard éternel de mes jeunes printemps.
La mer, à moi se donne sans compter,
Je me perds et me trouve sur le rivage de l’été,
Miroir, gentil miroir d’eau claire,
Dis-moi si je suis vraiment celle
Que cette image dans la pierre
Semble fugitivement refléter...
Amezeg
La lucidité de José Saramago
envoyé par Mathilde
Rochers vermeils
Pierres de soleil
Caressées par l'écume
D'une mer bleu-lagune
Voici l' heure enchantée
De l'éternel été...
La Licorne
Jolies rondeurs généreuses
des rochers caressés
par les vents et les flots !
Naline
Dans l’œil bleu de la pierre d’ocre rouge
Plonge le regard éternel de mes jeunes printemps.
La mer, à moi se donne sans compter,
Je me perds et me trouve sur le rivage de l’été,
Miroir, gentil miroir d’eau claire,
Dis-moi si je suis vraiment celle
Que cette image dans la pierre
Semble fugitivement refléter...
Amezeg
6 sept. 2014
précieuse...
Le temps comme suspendu aux doux rayons de soleil ajoutant du miel à la chevelure.
Les pensées suivent le caillou dessinant en creux en relief et en grains de sable
Tandis que les ombres se penchent sur la beauté de l’instant .
Petit caillou, grande pierre, siège la jeunesse, l’adolescence capable de dessiner l’avenir dans les reflets d’un caillou de rencontre.
Les pensées suivent le caillou dessinant en creux en relief et en grains de sable
Tandis que les ombres se penchent sur la beauté de l’instant .
Petit caillou, grande pierre, siège la jeunesse, l’adolescence capable de dessiner l’avenir dans les reflets d’un caillou de rencontre.
Mais dites...
Elle médite
Au sable lié
Le temps c'est "cool"
Comme je lent-vie....
Claire Fo
Sur la plage abandonnée
Coquillage et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé
Jean-Max Rivière 1962
envoyé par Tilia
Dormante.
Toi ma dormeuse mon ombreuse ma rêveuse
Ma gisante aux pieds nus sur le sable mouillé
Toi ma songeuse mon heureuse ma nageuse
Ma lointaine aux yeux clos mon sommeillant œillet
Distraite comme nuage et fraîche comme la pluie
Trompeuse comme l’eau légère comme vent
Toi ma berceuse mon souci mon jour ma nuit
Toi que j’attends toi qui te perds et me surprends
La vague en chuchotant glisse dans ton sommeil
Te flaire et vient lécher tes jambes étonnées
Ton corps abandonné respire le soleil
Couleur de tes cheveux ruisselants et dénoués
Mon oublieuse ma paresseuse ma dormeuse
Toi qui me trompes avec le vent avec la mer
Avec le sable et le matin ma capricieuse
Ma brûlante aux bras frais mon étoile légère
Je t’attends je t’attends je guette ton retour
Et le premier regard où je vois émerger
Eurydice aux pieds nus à la clarté du jour
Dans cette enfant qui dort sur la plage allongée.
Claude Roy, Clair comme le jour, « Dormante » (1943)
envoyé par Miss Yves
3 sept. 2014
accoster......
Les bateaux accostés là conversent.
ils évoquent leurs lointains voyages
Depuis la Suède jusqu'en Perse
ils en ont longé des paysages !
Offrande
Au creux d’un coquillage
Que vienne l’heure claire
Je cueillerai la mer
Et je te l’offrirai.
Y dansera le ciel
Que vienne l’heure belle.
Y dansera le ciel
Et un vol d’hirondelle
Et un bout de nuage
Confondant les images
En l’aurore nouvelle
Dans un reflet moiré
Dans un peu de marée
Dans un rien de mirage
Au fond d’un coquillage.
Et te les offrirai.
Esther Granek
envoyé par Denise
Au creux d’un coquillage
Que vienne l’heure claire
Je cueillerai la mer
Et je te l’offrirai.
Y dansera le ciel
Que vienne l’heure belle.
Y dansera le ciel
Et un vol d’hirondelle
Et un bout de nuage
Confondant les images
En l’aurore nouvelle
Dans un reflet moiré
Dans un peu de marée
Dans un rien de mirage
Au fond d’un coquillage.
Et te les offrirai.
Esther Granek
envoyé par Denise
Tant qu’on est sur un bateau, la vie est simple et sans accroc.
Les gens ne peuvent pas vous téléphoner
et l’on ne court pas le risque d’accepter
des rendez-vous auxquels on n’a nulle envie d’aller,
ou de se laisser entraîner dans des escapades qui n’offrent aucun attrait.
Louis Bromfield
envoyé par Simone
Les gens ne peuvent pas vous téléphoner
et l’on ne court pas le risque d’accepter
des rendez-vous auxquels on n’a nulle envie d’aller,
ou de se laisser entraîner dans des escapades qui n’offrent aucun attrait.
Louis Bromfield
envoyé par Simone
2 sept. 2014
31 août 2014
au bord de l'eau...
Grâce à ma fille je vous emmène pour quelques temps en Suède...
Sous le ciel neigeux
se fardent les maisonnettes
Reflets bleu turquoise
Un vermillon vif
pour parer l'hiver si blanc
Maison de poupée
Devant le fjord vert
elles se tiennent par la main
apprêtées de rouge
Miss Yves
28 août 2014
tenir bon la rampe...
Escale liée à la rampe...
Est-ce qu'aller par là rend peureux ?
Escalier et rampe : heureux !
Est-ce qu'aller par là rend peureux ?
Escalier et rampe : heureux !
La pente est raide
tu m'as pris par la main
aurais-je la force ?
Marine Zoup
Devant un escalier...Au départ on a les marches dans la tête.
A la fin on les a dans les jambes
Anonyme
proposé par Miss Yves
"Celui qui rampe ne tombe jamais."
Stoyan Mikhailovsk
" L' humour est au mal de vivre ce que la rampe est à l' escalier ..."
Grégoire Lacroix
Grégoire Lacroix
L'escalier, il n'y fallait pas songer: ça se monte encore ces choses-là,
mais à la descente, il y aurait de quoi se rompre cent fois les jambes.
Alphonse Daudet
Alphonse Daudet
envoyé par Denise
L'escalier qui va à la cave, on le descend toujours. (...) L'escalier qui monte à la chambre, on le monte et on le descend. (...) Enfin,
l'escalier du grenier plus raide, plus fruste, on le monte toujours. Il
a le signe de l'ascension vers la plus tranquille solitude. Quand je
retourne rêver dans les greniers d'antan, je ne redescends jamais.
La poétique de l'espace
Gaston Bachelard
Quand je monte, je monte, je monte, je monte chez toi
J'ai le cœur qui saute, qui saute, qui saute de joie
Et dans le petit escalier
Qui n'en finit pas de monter
Oh j'aime, j'aime, j'aime, j'aime venir chez toi
Même, même, même si c'est haut chez toi
Aussi ne t'étonne pas
Si j'ai le cœur qui bat
Quand je monte, je monte, je monte, je monte chez toi
Gerard Darmon
envoyé par Claire Fo
"Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier"
Georges Clémenceau
envoyé par Odile
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