Homme ! Je suis la chaleur de ton foyer par les froides nuits d'hiver, L'ombrage ami lorsque brûle le soleil d'été. Je suis la charpente de ta maison, la planche de ta table. Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fis tes navires. Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos. Je suis le bois de ton berceau et aussi de ton cercueil. Écoute ma prière veux-tu ? Laisse-moi vivre pour tempérer les climats et favoriser l'éclosion des fleurs. Laisse-moi vivre pour arrêter les typhons et empêcher les vents de sable. Laisse-moi vivre pour calmer les vents, pousser les nuages et apporter la pluie qui véhicule la vie du monde. Laisse-moi vivre pour empêcher les catastrophiques inondations qui tuent. Je suis la source des ruisseaux. Je suis la vraie richesse de l'état. Je contribue à la prospérité du plus petit village. J'embellis ton pays par la verdure de mon manteau. Homme, écoute ma prière Ne me détruis pas ! Texte ancien d'un sage indochinois
Les feuilles sont de l’arbre Les feuilles sont du vent Quand elles disparaissent Au creux de l’arbre Gît leur murmure Jonchée de feuilles au couchant Pages de livres en mouvement
Ballet funambulesque Venez écouter les contes étranges Qui s’élèvent Les soirs de brume Du coeur des arbres…
Tandis qu'autour de son tronc dansent les lutins, sa cime chatouille le derrière des chérubins et ses racines écoutent le rire des diablotins. En attendant le printemps, l'arbre s'amuse bien. Tilia
" Dans le domaine que je régis on ne me parle pas du vent Le rôle des sentinelles est confié aux arbres " Guillevic envoyé par Mathilde
"Au coeur de l'arbre il y a le fruit. Au coeur du fruit il y a la graine. Au coeur des graines il y a la vie Et la saison prochaine Au coeur de l'homme il y a l'amour Au coeur de l'amour il y a la peine Au coeur des peines il y a le jour Que le matin ramène Au coeur de l'arbre il y a le bois Au coeur du bois il y a la planche Et de deux planches on fait la croix Qui tient Dieu dans ses branches Au coeur de l'ombre il y a la nuit Au coeur des nuits c'est ton absence Si je m'endors ta lampe luit Tu es dans le silence" Maurice Cocagnac
L'homme comme l'arbre est un être où des forces confuses viennent se tenir debout. Gaston Bachelard envoyé par Miss Yves
"Tu peux être Dieu des chiens, Dieu des chats, Dieu des pauvres, il te
suffit d'une laisse, d'un peu de mou, de quelque fortune, mais tu ne
seras jamais maître de l'arbre . Tu ne pourras jamais que vouloir
devenir arbre à ton tour. " Georges Perec ( Un homme qui dort , p.42, Folio Plus n°44) envoyé par Miss Yves
Au milieu d'un champ un arbre nu attend le printemps passent les nuages passent les orages l'arbre attend les étourneaux les noirs corbeaux et aussi les moineaux s'abattent sur le champ s’ébattent insouciants l'arbre attend en lui il sent comme un frémissement un chant d'amour qui lève une montée de sève un matin une alouette au soleil a fait fête l'arbre attend confiant la venue du printemps Amichel
envoyée par Odile Tout seul, Que le berce l'été, que l'agite l'hiver, Que son tronc soit givré ou son branchage vert, Toujours, au long des jours de tendresse ou de haine, Il impose sa vie énorme et souveraine Aux plaines.
Il voit les mêmes champs depuis cent et cent ans Et les mêmes labours et les mêmes semailles ; Les yeux aujourd'hui morts, les yeux Des aïeules et des aïeux Ont regardé, maille après maille, Se nouer son écorce et ses rudes rameaux. Il présidait tranquille et fort à leurs travaux ; Son pied velu leur ménageait un lit de mousse ; Il abritait leur sieste à l'heure de midi Et son ombre fut douce A ceux de leurs enfants qui s'aimèrent jadis. ... Emile Verhaeren. envoyé par Maïté Aliénor
De tous nos ancêtres, les arbres sont les plus sacrés, les plus
étonnants et les plus méconnus. Sais-tu qu'ils nous fournissent 80 % de
nos médicaments ? De l'if, par exemple, nous vient le taxol, l'un des
meilleurs anticancéreux connus. Les arbres sont des centaines à nous
soigner. Et pas que nous. Nombre d'animaux forestiers, les fourmis
rouges, les singes surtout, connaissent les feuillages guérisseurs et,
dit Francis Hallé, botaniste et biologiste : " Quand un arbre tombe sous
les tropiques, vous voyez arriver tous les chamans de la région venus
cueillir les feuilles des hauteurs inaccessibles depuis le sol ". Pense
simplement à la chlorophylle. Tu lui dois l'air que tu respires. Ne te
contente pas de respecter les arbres. Ils sont nos vrais pères,
penses-y. "
Cibles, car ils ciblaient en bloc: Intolérance à l'envi, Bêtise- Enjeux de leur job- Les crayons de Charlie croquaient cet idéal: Expression libre, démocratie, Rire- A en mourir. Miss Yves
"
Le rire est le langage des anges, il est ce qui sauve la vie quand les
mots ne peuvent plus rien.
Il est peut-être bien la chanson préférée de
Dieu. "
Bientôt exploseront pour remplacer les bombes les fleurs du mimosa Marine D
« Il y a un proverbe guatémaltèque qui dit: si tu te trouves dans
l'obscurité totale au milieu d'un hôtel et que tu disposes d'une bougie
et de pommes allumettes, tu n'es pas sorti de l'auberge. » Philippe Geluck, Le Chat envoyé par Tilia
Vous avez peut être croisé cette petite jeune fille sur le net.
Elle s'appelle Amira et a été lauréate du concours "Holland’s got talent" en 2013. Elle me touche chaque fois que je l'écoute.
Alors,
avec mes voeux en image, j'avais envie de partager avec vous cette voix
surprenante, l'assurance, la spontanéité
souriante de cette fillette ; peut être simplement vous la faire redécouvrir.
Que lui souhaiter d'autre que de pouvoir donner la pleine mesure de son talent, quelque soit son choix de carrière et de vie.
Aux autres vidéos enregistrées par la suite, je préfère celle-ci, qui a la fraîcheur et l'émotion d'un commencement.
Et de même à nous tous, de faire prospérer et fructifier nos talents, quels qu'ils soient, là où nous sommes. Et d'en être heureux.
"Mon Dieu bénissez la nouvelle année Rendez heureux nos parents, nos amis Elle est toute à vous et nous est donnée Pour mériter le Paradis."
Le toit , les ornements de fer et la margelle Du puits, le haut des murs, les balcons, le vieux banc, Sont ouatés, et, dans le jardin, tout est blanc. François Coppée
Il a neigé dans l'aube rose Si doucement neigé, Que le chaton croit rêver. C'est à peine s'il ose Marcher.
Il a neigé dans l'aube rose Si doucement neigé, Que les choses Semblent avoir changé.
Et le chaton noir n'ose S'aventurer dans le verger, Se sentant soudain étranger A cette blancheur où se posent, Comme pour le narguer, Des moineaux effrontés. "
Jolie poudre d'escampette, Poudre de perlimpinpin, Il restait dans sa musette De quoi blanchir le sapin.
Pour émerveiller les gosses, Il a sorti de sa hotte: Un beau satin pour Flavien, Du mica pour Natacha, Ouate fine pour Delphine,
De la gaze pour Ambroise Un fin grésil pour Lucile De la neige pour Solweig Du coton blanc pour Armand Un doux duvet pour Chloé Beaucoup de quartz pour Elias
Cent flocons de sa besace: Hourra ! Il neige en A L S A C E !
Et aux yeux des enfants sages, Disparaît le paysage!
Jolie poudre d'escampette Poudre de perlimpinpin, Noël est un magicien . Miss Yves
Dessert de Noël le meunier du paradis a vidé ses sacs Tilia
Les flocons qui tombent, lentement, sont comme des secondes qui passent. La vie. Colo
Il a neigé sur tes arbres piquetés, ondulés, dentelés il a fait sombre sur la plaine il y a eu un blanc très blanc mais tu as continué ton ouvrage imperturbablement comme un pansement sur la plaie tu as transcendé le présent tu as jeté entre nuages et terre un jet de vie des filaments de solitude des fragments d'âme un frisson de silence Marine D
Au bout des faubourgs là-bas, Hors de ville est la chaumine A tout le monde. Un bœuf las Y dort - ou bien il rumine - Entre là qui veut. Les fous, Les rôdeurs, les rien qui vaille, Les faiseurs de mauvais coups Par terre ont usé la paille Et laissé dedans leurs poux.
Le vent de la nuit déserte Y pénètre tout transi. La porte en est grande ouverte, Les murs et le toit aussi. Mais qui donc s'arrête ici, Ce soir ? ... Une femme lasse, Un vieux, un âne peureux... Il ne reste pas de place Sous les autres toits pour eux.
Pour loger à la froidure Ils ne sont guère exigeants. Ils n'ont pas belle figure, Ils n'ont pas beaucoup d'argent ; Ils n'ont pas grand'couverture. Mais ô ciel, quelle aventure ! Voici qu'en ce pauvre lieu, Ces pauvres gens sur la dure A minuit ont couché Dieu, Dieu, le Roi des Cieux, qui passe Sa nuit sur la terre basse.
Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance, et je n’en reviens pas. Cette petite fille qui n’a l’air de rien du tout. Cette petite fille espérance, Immortelle. Car mes trois vertus dit Dieu, les trois vertus mes créatures, mes filles mes enfants sont-elles-mêmes comme mes autres créatures, de la race des hommes. La Foi est une épouse fidèle. La Charité est une mère, une mère ardente, pleine de cœur, ou une sœur aînée qui est comme une mère. L’Espérance est une petite fille de rien du tout qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière, qui joue avec le bonhomme Janvier (…) et avec sa crèche pleine de paille que les bêtes ne mangent pas, puisqu’elles sont en bois. C’est cette petite fille qui traversera les mondes, cette petite fille de rien du tout. Elle seule, portant les autres, qui traversa les mondes révolus. La petite espérance s'avance entre ses deux grandes sœurs et on ne prend seulement pas garde à elle. Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin raboteux du salut, sur la route interminable, Sur la route entre ses deux sœurs la petite espérance s'avance
Trois nounours plein de boules dorées des étoiles dans les yeux Noël est à nos portes on installe le sapin blanc j'entends le bruit des clochettes au cou des rennes pour la joie des petits !
Un nid de nounours mignons suspendu à ton balcon ils guettent le père Noël qui descendra du ciel Josette T
Y a de la douceur dans l'air: Trois ours aux yeux de velours Flottant sur un nuage vert , Noël rime avec amour, Boules d'or avec hiver, Peluches , amies de toujours Miss Yves
Il n’a plus de bouton À son pantalon. Il a perdu la ficelle Qui lui servait de bretelle. On voit dépasser la paille Au niveau de sa taille. Et on aperçoit de la mousse Sur sa jolie frimousse. Mais moi je l’aime pourtant Au moins autant qu’avant. Je l’aimerai toujours Mon ours. François David "Premiers poèmes pour tous les jours" envoyé par Tilia
Un poème malicieux: Non Ida demanda gentiment au gendarme très poliment la permission. " Tout à fait défendu ", répondit le gendarme " et pas de contestation. "
C'était un ours que ce gendarme. Oui Ida demanda doucement au gros ours très poliment la permission. " Mais bien entendu ", a dit le bon gros ours " les enfants ont la permission. "
Avec le rouleau étaler au bon niveau la pâte à gâteaux Tilia
Ah la saison des bredeles un petit garçon pâtissier miam on va se régaler Josette
Je fais de mon mieux pour fabriquer moi aussi des biscuits de Noêl avec le rouleau m'dam avec le rouleau.. Marine D
Roulons, roulons la pâte Petit mitron Roulons roulons la pâte Et ce n'est pas pour le dindon Petit mitron Enitram
Comme une reine dans sa cuisine La pâtissière était belle, lumineuse Tout de blanc immaculé vêtue, Très chic avec un soupçon de noir. Inspirés par le décor traditionnel Sans renier la modernité L’élève attentif, et sa maîtresse Aux gestes professionnels si gracieux, Avec la pâte se préparaient A confectionner des merveilles. Le petit bonhomme prit au sérieux Chaque étape, se promettant De régaler sous peu sa famille Dans la plus pure tradition Tout droit venue de ses aïeux. Maïté Aliénor
Ils étaient trois petits enfants Qui s’en allaient glaner aux champs. Ils sont allés et tant venus Que le soir se sont perdus. Ils sont allés chez le boucher : - Boucher, voudrais-tu nousloger ? - Entrez, entrez, petits enfants, Y’a de la place assurément. Ils n’étaient pas sitôt entrés Que le boucher les a tués. Les a coupés en p’tits morceaux Et puis salés dans un tonneau. Saint Nicolas au bout d’ sept ans Vint à passer dedans ce champ, Alla frapper chez le boucher : - Boucher, voudrais-tu me loger ? - Entrez, entrez saint Nicolas. Y’a de la place, il n’en manque pas. Du p’tit salé, je veux avoir Qu’il y a sept ans qu’est au saloir. Quand le boucher entendit ça Bien vivement il se sauva Petits enfants qui dormez là Je suis le grand saint Nicolas. Le grand saint étendit trois doigts, Les trois enfants ressuscita, Le premier dit : J’ai bien dormi. Le second dit : Et moi aussi. A ajouté le plus petit : je croyais être au Paradis.
envoyé par Enitram Te voici au saloir P'tit cochon rose et noir sans tambour ni trompettes tout juste avant les fêtes Sans tambour ni trompettes fais pas cet' drôle de tête ! Marine D
envoyé par Cergie Ah les trois...à l'étroit...ça donne froid... Pour le boucher, le châtiment risque d'être salé! Mais pour Saint Nicholas, ce sera un chocolat! Claire Fo
Ô grand Saint Nicolas, Patron des écoliers, Apporte-moi des pommes Dans mon petit panier. Je serai toujours sage Comme une petite image. J'apprendrai mes leçons Pour avoir des bonbons.
Venez, venez, Saint Nicolas, Venez, venez, Saint Nicolas, Venez, venez, Saint Nicolas, et tra la la...
Ô grand Saint Nicolas, Patron des écoliers Apporte-moi des jouets Dans mon petit panier. Je serai toujours sage Comme un petit mouton. J'apprendrai mes leçons Pour avoir des bonbons.
Venez, venez, Saint Nicolas, Venez, venez, Saint Nicolas, Venez, venez, Saint Nicolas, et tra la la... envoyé par Denise