8 oct. 2020

voguer...


dans un sens...

 


puis dans l'autre



Un canard col vert
barbote dans l'étang-
des frous-frous diaprés

Claudie

Reflets irisés
dans l'étang lumineux-
des canards voguent

Claudie




 Je parle en coin
et en coins-coins
je rame des palmes
je bavouille et farfouille
avec mon bec-cuillère
J'ai tout ce qu'il me faut
Je tourne en rond
Quest-ce que c'est bon !

Marine Dussarrat

 

 Colvert sur fond vert
Parfait camouflage de tête
Il vogue sans s'en faire

Tilia

 


 

"Un canard dit à sa cane
Ris cane, ris cane
Et la cane à ri"

Cergie 

 

2 oct. 2020

pétales...



recueillir
des senteurs et des couleurs
ultime offrande




 En rose pastel
entre les pages de livres-
souvenir heureux

Claudie 

 

 "Pétales légers
Tendres atours déposés
D'une rose dénudée"

La Licorne

 

 Pétales soyeuses
féminité retrouvée
rose douceur

Marine Dussarat 

 

25 sept. 2020

abandonnées au soleil...


 

lumière du soir 
les pommes chutent puis sommeillent 
Chut !


 
 
 
 Joliment tombées
Sur l'herbe des pommes rondes
aux couleurs ocre

Marine Dussarrat 

 


 LA POMME ET L'ESCARGOT

Il y avait une pomme
A la cime d'un pommier;
Un grand coup de vent d'automne
La fit tomber sur le pré !

Pomme, pomme,
T'es-tu fait mal ?
J'ai le menton en marmelade
Le nez fendu
Et l'oeil poché !

Elle tomba, quel dommage,
Sur un petit escargot
Qui s'en allait au village
Sa demeure sur le dos

Ah ! stupide créature
Gémit l'animal cornu
T'as défoncé ma toiture
Et me voici faible et nu.

Dans la pomme à demi blette
L'escargot, comme un gros ver
Rongea, creusa sa chambrette
Afin d'y passer l'hiver.

Ah ! mange-moi, dit la pomme,
puisque c'est là mon destin;
par testament je te nomme
héritier de mes pépins.

Tu les mettras dans la terre
Vers le mois de février,
Il en sortira, j'espère,
De jolis petits pommiers.

Charles Vildrac

envoyé par Miss Yves 

 

 

21 sept. 2020

automnal 2020


 

éblouissement
premières lueurs
automnales

 


 

 

transparence
les raisins sont coupés
- seules les feuilles
 
 
 Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil,
Embrase le coteau vermeil
Que la vigne pare et festonne.

Père, tu rempliras la tonne
Qui nous verse le doux sommeil ;
Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil.

Déjà la Nymphe qui s’étonne,
Blanche de la nuque à l’orteil,
Rit aux chants ivres de soleil
Que le gai vendangeur entonne.
Sois le bienvenu, rouge Automne.

Rondel de Theodore de Banville
 
 

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