Au pays de glace et de feu où les oiseaux des neiges glissent sur l'eau bleue en un merveilleux manège ?
Dis mon cœur un jour irais-je ?
Au pays où la lumière semble morte où jaillit la chaleur de sources en dédale où les vents cruels nous emportent vers la nuit verte des aurores boréales ?
Le fulmar polaire fulmine Contre l'intrus, contre l'arsouille Qui ternit la blanche hermine De son abri ; sitôt que mouille L'esquif que jamais il n'esquive Furieux, le fulmar l'invective Son ressentiment il crachouille
"L'amour préfère ordinairement les contrastes aux similitudes"
H. de Balzac
"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits" Baudelaire envoyé par Cergie Quand le ciel est si bas et qu'il s'habille de gris quand les eaux du lac se concentrent sur leurs profondeurs quand les terres de feu scintillent et se rebellent Les roches s'enchâssent, les eaux s'immiscent et imposent leur force tranquille. Le ciel gronde repoussant l'azur. Maïté L
Elles étaient trois Jeunes insouciantes et gaies Elles étaient trois Sur les chemins courants les haies Elles étaient trois Sereines à jamais Josette T