12 sept. 2010

roses d'automne



On effeuille la marguerite
Pour tirer au sort nos amours
Mais la fleur que l’amour mérite
Est la rose au sang de velours

Sa vie si brève nous désarme
Et le soleil fane ses joues
Le vent lui fait verser des larmes
De sa beauté le temps se joue

Le cœur se blesse à ses épines
Et son parfum parfois rend fou
Qu’importe à celui qui devine
Que du bonheur elle est l’atout

Elle s’offre à qui la contemple
Et se donne au premier venu
Quand dans la rosée elle tremble
Au petit matin toute nue

La nuit dans un rayon de lune
Sa pourpre est caresse de soie
Au rêveur qui cherche fortune
La rose est un trésor de roi


La dernière rose sa première fois
Prend tout son temps
Déploie joli sa robe de soi
Pour sa toute toute première fois
A s'offrir nue dans son jardin

Annick 


douceur de la rose
chaque été un renouveau
le bouquet se pose


l'autreje


ose, toi, ô chose par excellence complète
qui se contient infiniment
et qui infiniment se répand, ô tête
d’un corps par trop de douceur absent,

rien ne te vaut, ô toi, suprême essence
de ce flottant séjour;
de cet espace d’amour où à peine l’on avance
ton parfum fait le tour.

Rainer Maria Rilke

envoyé par
Nina


"Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise."
Agrippa d'AUBIGNE

envoyé par
Une fleur
pour un coeur
pour son odeur
pour du bonheur
pour le créateur
et pour son âme soeur

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7 sept. 2010

Un vrai tic...





Un vrai tic, une obsession ! J'y suis retournée, à mon champ d'oseille. J'ai gagné un peu de netteté me semble-t-il mais le soleil était voilé donc pas de jolies transparences sur la première image mais toujours ces belles petites graines qu'Odile appelle des confettis et qui vont du vert tendre à toute la gamme de roses et de bruns selon leur maturité. Il a raison Gérard, la pra tique est sûrement la seule manière d'améliorer un tant si peu ses images. Et surtout, grâce à lui j'ai rencontré une nouvelle copinaute qui s'appelle Oxygène et qui mérite bien son nom ! Son blog est une bouffée de fraicheur, d'amitié, et de beaux voyages !

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Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!

Arthur Rimbaud
envoyé par Florian



Ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
chante à tue tête
un gai va-nu-pieds
je vous offre
un riche
très riche présent
du blé
de l'oseille
de la monnaie du pape
de l'or
de l'argent
des diamants
le trésor des champs
des prés
ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens

Amichel



Les fleurettes jouent à cache cache
se balancent, ondulent, vrillent
comme confettis sur leur branche
qu'un souffle de soleil éparpille ...

Chris




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2 sept. 2010

brin d'oseille...


Je suis retournée au champ d'oseille et j'ai ramené une tique. J'ai enlevé la tique et gardé quelques graines illuminées, elles ne sont pas facile à attraper :-)

Gérard a fait un joli montage avec mon champ d'oseille

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A la une :

Une petite bête en cours
qui monte qui monte
dans l'oseille
ça fait tiquer
mais quoi ?
Le monde sauvage est ainsi fait :
parasites
et salades mêlées

Amichel


Quelle idée ce tique
vouloir prendre une oseille
la photo fait clic

L'autre je


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25 août 2010

amour en cage...



Le rossignol reste fidèle à sa compagne,
aussi longtemps qu'il est enfermé dans la même cage.

Will Cuppy


Annick a dit...

L'amour c'est tellement
D'aimer se vivre
Ses ailes déployées son vivre
L'amour son tout dedans
Au plus près
De belle intimité partagée

Annick


Qui délivrera ce bel oiseau
pour son cœur retrouvé
il est prêt chanter !

L'autreje


Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres.
L'homme aima les oiseaux et inventa les cages.


Jacques Deval

envoyé par Nina


une petite merveille envoyée

par Gérard



L'Inventeur

" Il avait une gibus, une barbe fleurie
Et son laboratoire était un parapluie
Tout noir et aussi grand que les yeux des enfants
Qui le regardaient faire
Il était Inventeur et Génie solitaire
[…]
Il inventa un jour une cage à moineaux
Qui n'avait pas de porte, pas le moindre barreau
Il en était très fier et disait tout content
Que les oiseaux du ciel aiment mieux les barreaux
Quand ils sont transparents

Nous les gamins, on le regardait faire
On oubliait alors de jouer à la guerre
Nous les gamins les yeux pleins de mystère
On l'aurait bien suivi j'usqu'au bout de la terre "

Marc Ogeret

envoyé par Odile


Un oiseau
sur un mur rose
se pose
près
d'un cœur
en cage
sur un mur rose
qui n'ose
l'appeler ...
l'oiseau
couleur de jour
l'a délivré ...
ensemble
ils voient la vie en rose
et peut être
vous les rencontrerez

Amichel


Il se pourrait peut-être que pour
garder son amour,
la femme construise à son homme une cage
corfortable et jolie,
afin qu'il n'ait point envie d'en sortir
ni la nuit, ni le jour.
Ils y vivraient un amour
grand et sage,
et ce, pour toute la vie.
Car deux coeurs en cage
valent mieux que deux volages.
Ce serait une cage
qui ressemblerait à un nid d'amour.

Claude







22 août 2010

à contre-jour...




"On ne peut rien enseigner à un homme,
on peut seulement l'aider à trouver la réponse à l'intérieur de lui-même"

Galileo Galilei


comme un champs de fleur
ton corps ondule sur mon cœur
et trouve le bonheur

L'autre je


A contre jour, belle nuit.
A contre nuit, mauvais jour.
Et pourtant si même
Je suis belle de nuit
quand mes nuits se font jours,
Je suis, le jour, toujours,
belle de jour
car mes jours ne sont jamais des nuits.
Je me demande tout de même,
si, en ce moment,
je ne suis pas à contre courant.

Claude


Le poète comprend la nature mieux que l'homme de sciences.

Novalis

envoyé par Nina


Tout est flou
Et pourtant se marche
Vers la lumière
Qui est en tout dedans

Annick

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17 août 2010

9 août 2010

"C'est ma fête..."


C'est ma fête, je fais ce qui me plaît
Ce qui me plaît
Ce qui me plaît
J'ai décidé
Ce soir de m'amuser

Richard Anthony

On est toujours à la fête
quand on fait la fête.
Même si ce n'est pas jour de fête,
ni même votre propre fête.
Il suffit d'avoir le coeur en fête
et l'âme à faire la fête.
Car la fête, c'est la fête !

Claude

TamTam
Sorcèle moi
En-mène moi
Dans tes airs toi
Gobe moi crue
Je me donne à toi

Dans cette danse
Rien que pour nous
Fête fêtons le nôtre
Temps hors du sol
Dans les airs nous

Annick

4 août 2010

ennui...



"Je m'ennuyais. Voilà comment ça a commencé.
Elle m'ennuyait, voilà comment ça a fini."

A. Dumas fils



dans un corps à corps
le chien saute l'obstacle
le repos d'abord

L'autre je


Il y a entre nous tout de même une différence :
toi, tu t'ennuie avec moi, et moi, je m'ennuie sans toi


lya Ilf
envoyé par Nina


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16 juil. 2010

Poésie 1...








Poésie 1
"La poésie me rend libre
Elle est la discussion avec mon âme
Ma soeur, ma gabardine, mon gilet pare-balles
Elle est cette manière d'accueillir le monde
Quand déjà il me transperce
Depuis la première seconde
Elle est la rondeur de mes pleurs
Le saillant de ma rage
Elle lève l'enclume de mes défaites
Canalise mes trajectoires inquiètes
Tape sur l'épaule de ma nostalgie
Quand viennent les soirs de fête
Elle est la réponse invisible
Au désordre amoureux
Au désordre dans mes yeux
Où dans un enclos ouvert
Je choisis quelques mots
Pour prendre l'air"

Extrait du recueil: "En marchant" de Juliette Mouquet poétesse et chanteuse
En vente à la librairie Klerber,Broglie et Chapitre 8 à Strasbourg
Dédicace musicale de l'auteur
Venez découvrir les dates et les chansons
sur son site



Le dit du poète
—————–
**Il faut de tout
**Pour faire un monde

Des loups des agneaux
Des mouettes des vautours
De la pluie du soleil
De la neige du feu
Des orages des fleurs
Du silence de la musique
Le ciel la mer
La source la pierre
Une chanson du vent
Une caresse un regard d’enfant
Des étoiles des rêves
De la douceur de la tendresse

**Il faut tout cela
**Et bien plus encore

Des couchants des aurores
Des larmes des rires
Des fêtes des colères
Du lait du sang
De la joie de la souffrance
La vie la mort
Un homme une femme
**Il faut un cœur
**Pour dire ce monde
Pour sa beauté et pour ses ombres
Pour le pain partagé la main tendue
Pour l’innocence bafouée
Pour l’espoir pour la détresse
Pour la révolte pour la prière
Pour le chagrin pour le bonheur
Pour l’amour pour la solitude

**Il faut si peu
**Un souffle d’âme

Pour saluer le jour après la nuit
Contre le bruit et la fureur
Sauver l’harmonie du chaos
Seulement quelques mots
Écrits
Avec la plume blanche
Des ailes d’un ange

****Il faut
****Des poètes


Amichel
Le sang des saisons


Ma vie
Mon moi
Ma mienne
En tout dedans
Je te vis
Et tu souffles
Tes chuchotis
Que ma plume écrit
Sur la page blanche
Pour la fleurir
Ma vie
Dans mon regard qui aime
Saisir ce qui est bel
La paix l'amour de vie
La vie dans ses états
De tendre poésie
Son bien plus rude aussi
La vie dans tous ses sens
Me vivre

Annick

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12 juil. 2010

Lire "En marchant"...


En marchant
je lis
les fables folles des herbes
les couleurs du vent
rose à l'aurore
doré à midi
de velours bleu la nuit
les appels moqueurs du merle
les prophéties des corneilles
les blagues des grenouilles
qui s'esclaffent au bord de l'étang
les hiéroglyphes des cygnes
qui écrivent sur l'eau du lac
les aventures des nuages nomades
les rires des enfants qui jouent
les baisers des amants à l'ombre des saules pleureurs
les regrets des uns les espoirs des autres
tapis dans leur cœur
la peur du lièvre agile
la ruse du renard roux
la force patiente des pierres
et le silence bruissant de mots
du rêveur esseulé
en marchant
je lis
dans le livre grand ouvert
de la vie

Amichel


Je lis en marchant tout en marchant en lisant,
et je marche en lisant tout en lisant en marchant.
Je lis et marche en même temps,
et je marche et lis du même coup,
tout en faisant attention
de ne pas me rompre le cou.

Claude


Je marche mes mots
Qui courent ma tête libre
Envolée belle sur le chemin
Douceur du thym
Rouges des groseilles
Des herbes le foin le romarin
Un oiseau chante
Doux volatile
Déjà mon crâne il lit ses mots

Annick





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6 juil. 2010

crayon...


"Etre écrivain c'est errer dans l'espace avec un crayon" Pascal Quignard



Crayon à l'oreille
ou crayon au bout des doigts,
il dessine une fleur
ou un gros soleil,
quand il est crayon de couleur,
ou écrit un brouillon
quand il est crayon de bois.
Il glisse sur la feuille blanche
des livres et des poèmes,
des textes de chansons,
des notes noires et blanches
ou tout simplement "Je t'aime".
Quand le crayon est à l'oreille,
il est à portée des doigts,
pour dessiner ou écrire tout
et n'importe quoi.

Claude



Le crayon
c'est un bâton magique
qui nous permets de nous exprimer
Bâton de la parole
Bâton du dessin
Bâton de l'écriture.

Jawah


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30 juin 2010

"les chemises de l'archiduchesse..."


elles sèchent en paix
les bras ballants gonflés d'air
les chemises d'antan


L'autre je


Près du tas de bois
de trousse-chemises
l'archiduchesse fut surprise
bien qu'elle fut déjà promise
par un garde chasse aux abois
qui la vit sans chaussettes assise
près du tas de bois
de trousse-chemises
ce qui s'en suivit
du garde chasse surpris
de l'archiduchesse
l'un sans chausse
l'autre sans chemise
jamais on ne saura
on ne retiendra
que les chaussettes de l'archiduchesse
étaient sèches archi sèches
quand on la trouva
près du tas de bois
de trousse-chemises

Amichel

Les pâquerettes ferment les yeux
Toutes étourdies d'en voir autant
Sur le fil long ce fil si grand
Que ventile la vie comme elle se vit

Annick

23 juin 2010

se donner la main..



Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde.
Les mots que j'entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde,
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde.

(Guy Béart
envoyé par Ceciel

"sens à décoder" je n'ose comprendre
ce serait donc vrai :
Elles dansent elles dansent
au grand sabbat du samedi soir
les balais sont bien cachés
Belzébuth n'ose se montrer
elles dansent elles dansent
mais comment fifi
a-t-elle pu les photographier
serait-elle aussi un peu …...?
ce mot là ne doit être prononcé !
Oh!non!Jamais !
;>))

Amichel

Donne donnons nous la main
Et dansons la lumière
Dans son milieu
Cette invisible
A n'y voir bien
Que dans la prunelle
De chaque oeil
Pour grimper sa luciole
Qui mène son chemin
A le danser en route

Annick


Une ronde de fleurs
dont les pétales volent au vent et aux mouvements dansants
Une ronde d'encore jeunes et joyeux coeurs
dont les âmes sont restés des enfants
pour le plaisir des danseuses amies
et de celles et ceux qui les regardent, ravis.

Claude


17 juin 2010

Il est l'heure de rentrer...








Les piquets se font doux
Les arbres belles dentelles
Elles avancent paisibles
Le lait dans leurs mamelles
Elles ont mangé la vie
Qu'elles vont redonner
Aux petits êtres sur terre
Le ciel les accompagne
Emu devant elles
Elles pleines de vies

Annick


Il est l'heure de rentrer
le soleil à l'horizon décline
les arbres doucement s'incline
les bêtes reviennent des champs
dans l'or en fusion du couchant
elles vont en silence vers l'abreuvoir
un angélus embaume l'air du soir
la fatigue du labeur prend ses aises
la violence du jour avec elle s'apaise
Il est l'heure de rentrer
dans un calme à la douceur feutrée

Amichel


Je reste sans voix, presque sans mots
pour dire que c'est tout simplement beau.
Tout est noir sur ce ciel rouge/orangé
Clôtures, bêtes à cornes et arbres majestueux,
et pourtant tout est d'une grande beauté
et ce matin, j'ai le regard heureux.

Claude

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud
envoyé par Nina



Il est l'heure de rentrer
mais garde encore un peu ma main dans la tienne
que ta chaleur me grimpe au coeur, encore
et fasse vibrer le rose et l'or
quand les silences du soir s'en viennent
nous murmurer qu'il faut rentrer ...

Chris
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14 juin 2010

l'homme et son cheval...



Complice dans le travail suffit sa peine
Ils marchent
Les yeux en sol
En pieds du ciel
Ensemble ils avancent
L'un chaussé de bottines
L'autre de ses sabots
Un sans rennes semble plus libre
Mais l'est-il plus vraiment
La liberté est rare sur cette terre
En responsable Humain né ainsi fait
De ses semailles à ouvrager

Annick

Le cheval n'est-il pas le meilleur et le plus bel ami de l'homme.
Qu'il soit pour le meilleur
compagnon de randonnée,
ou pour le pire bête de somme.
Qu'il soit bête de sport
ou simplement au pré,
pour un repos mérité,
afin que l'amiité qui unit la bête à l'homme
puisse continuer un certain temps encore.
N'y a t-il pas plus bel animal
au Pré, en plein galop, qu'un cheval !

Claude


Seul le cheval, seuls ces grands yeux d'enfant, cette profusion de soie, me manquent.

Eugénio de Andrade

envoyé par Nina


"Le génie est un cheval emballé qui gagne la course" a dit Cocteau. Soit.
Mais ne jamais espérer le génie. Avoir l'ambition basse: être un bon artisan,
un serviteur irréprochable.
Avoir une piètre idée de soi-même, mais une haute idée de ce que l'on sert.

Henri Gougaud


on aura du, vin bio
ils sont dans les vignes ...
les chevaux


Amichel

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7 juin 2010

Cuvée 2010...





les fleurs champêtres
au matin dansent les champs
la cuvée est faite

l'autre je



Vers le clocher
qui garde le village
les coquelicots et les bleuets
s'en vont en procession
à travers champs
ils chantent dans les blés
de joyeux hosannas
un parfum de douceur
monte dans l'air et le ciel
de printemps
des vagues d'herbes folles
roulent et s'abandonnent
aux caresses
du vent
« la vie est là
simple et tranquille »
dans la campagne
loin de la ville

Amichel


De bien jolis et gentils coquelicots
au larges pétales
en compagnie de fins bleuets
dans un champ de verdure.
Que c'est beau !
Sont absentes quelques marguerites sauvages,
qui avec le bleu et le rouge
donne un clin d'oeil patriotique à la nature.
Ce serait tout aussi beau !
Cela me rapelle les champs de blé de mon enfance. L'or était coloré de bleu, de blanc et de rouge.
Que c'était beau !
Les coquelicots ont aussi un côté gourmand quand ils sont bonbons. Ceux qui, petit fille, me faisait la langue rouge.
Que c'était bon !

Claude



Je me couche mon sol

Je m'envole mon ciel


Le clocher marque le temps
Mes yeux sont nettoyés de tant
L'instant se vit sa grâce
Et laisse de belles traces


En tout Là
Tu vois Là
Approche
Mon coeur palpite
De toi

Annick

Coquelicots de mon enfance
vous êtes revenus
comme une grande blessure
enflammer l'herbe folle
qui galope sur les talus sauvages...

vous accompagnez notre marche
d'une touche légère
et d'un sourire de sang...
O coeurs libres et offerts
au milieu des blés mûrs
qui bruissent comme l'océan
sous les careses de l'air...

vous êtes la promesse et le rêve
de la saison de feu
incarnant le frisson
de cette couleur vive
qui surprend la prairie
allongée sous le jour...

Coquelicots mes amis
ne craignez rien
j'aime trop votre visage
tourbillons d'oriflammes
qui traversent la plaine
d'un rire incandescent
pour serrer
vos tiges fragiles
entre mes doigts curieux...

O que de souvenirs
et que d'images tendres
m'appellent et me lient
à cette fleur délicate
dont l'éphémère beauté
refuse en expirant
nos prisons de cristal!


Victor Varjac

envoyé par Nina
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