2 déc. 2012

quelle heure est-il ?



_ Quelle heure est-il ?
Madame sort, dîne ...

_ Il est cinq heures
Monsieur, beau, mord ...

_ Monsieur Baume or ? Madame Sort ding ?
_ M'entendez-vous en haut du ring ?
_ Il est trop tôt pour les corps beaux !
_ N'attendez plus !

_ Mais que fait-il, Madame Sardine ?
_ Le maquereau, Monsieur Mots Rue !

"Avez-vous jamais rencontré quelqu'un qui se soit demandé pourquoi les aiguilles d'une horloge tournent dans un sens et non dans le sens contraire ?"
Paulo Coelho

D'yeux du ciel!

L'horloge d'or...
les yeux ouverts dort.
Surveille les passants,
c'est son passe-temps.
Coiffée d'un abat-jour,
fait un aller-retour.
De lent nuit certain
jusqu'au petit mat-teint...
Sonne cinq heures
Réveil en choeur!
Déjà le jour
Allez on court!
Le temps file où...
C'est un sacré filou!
Claire Fo


Le clocher de ses yeux ronds
nous regarde furibond
semblant dire: «hâtez vous!»
le temps passe plus que prou
les aiguilles sont des ciseaux
qui coupent la vie en morceaux
avec son chapeau pointu
c'est un sorcier qui s’évertue
à donner l'heure aux passants
qui vont et viennent insouciants
tristes gais ou mécontents
avides de l'or du temps
qui illumine ses horloges
là où hélas la mort loge
Amichel 


Oeil à facettes
Eclair la nuit
Curieuse pendulette
miracle d'horloge rit
Saravati


Il est 5 heures...
Le clocher s'éveille
Il est 5 heures...
Je n'ai pas sommeil !
Christine


Le fantôme de la nuit
se hisse sur les toits
chapeau pointu
regard phosphorescent
au son de la cloche
le derviche tournant
se joue des heures
des minutes et du temps
bon an, mal an
Maïté Aliénor

29 nov. 2012

éclairer...



« Nous cheminons au milieu des arbres du bien et du mal - à la recherche de la lumière. »
 Stanislaw Jerzy Lec
envoyé par Béa


Là où tu caches ton rêve Herberth,
Court vite te mettre au vert.
Toi l'allumeur de mots roses,
Laisse là l'humeur morose.
Vois dans la lumière blanche
Mille feux-follets qui dansent,
Brillants capteurs de lune
Pour journée d'infortune...

Le réverbère

Une petite fille qui avait son jardin à elle y avait planté des ampoules électriques dans l'espoir (un bien petit espoir) qu'il y pousserait des fleurs lumineuses ou peut-être, elle ne savait trop sous quelle forme, simplement de la lumière. Comme il n'y poussait rien au bout de plusieurs semaines, elle n'insista pas davantage et finit par oublier la chose. Elle avait grandi d'ailleurs pendant ce temps.
Quinze ans après, alors qu'elle arrivait parfois, avec bien des conditions difficiles, à être encore une petite fille, elle se rendit à son ancien jardin.
D'abord elle n'en reconnut rien. Une rue passait par là. Il y avait des maisons plus loin. Ici tout près, à peine un petit coin de parc. Mais à deux pas d'un vieil orme qu'elle avait bien connu, à la place exacte de son jardin, avait poussé très haut et fleurissait pour la nuit toute proche, un réverbère.
Gilles Vigneault
envoyé par Denise 



l'allumeur de réverbère
éclaire bien des mystères

Rêve
herbe
erre

dans les bois
le cœur se serre
sur l'herbe erre
la biche aux abois
que des chiens en rêve
poursuivent sans trêve

rêve
herbe
erre

dans les bois
le rêve erre à l'aise
et l'herbe l'apaise
les oiseaux des rêves
dans le cœur s'élèvent

rêve
herbe
erre

promenons nous dans les bois
où erre le loup des rêves
quand le jour s'achève
dans les forêts d'autrefois

l'allumeur de réverbère
éclaire bien des mystères
Amichel


Dans le velours et le damas de l’automne
Sourit le réverbère.
Haut perché et gagnant le feuillage
Il éclaire le mystère.
Vertes et rousses sensations
Impressions flamandes
L’automne s’étire au pied des arbres
Sous le réverbère
Qui de sa flamme, blanche mèche
Réveille les drapés, les voilages,
Les branches sans cesse agitées.
Maïté Aliénor

28 nov. 2012

ma boule...





Bientôt je ferai la boule
Pour décorer petit sapin
En nid de verre, elle sera poule
Pour des coqs et ...
Ce sera bien
Tôt Noël ! 


Les villes nous font rêver
Avec leurs sapins de fêtes
Qui brillent doux, rondeurs de mère
Nos yeux d'enfants émerveillés
Amidonnent leur coeur pour l'hiver


Le sapin ne perd pas la boule
les lutins dans l'herbe se roulent
puis accrochent les cadeaux
de rameau en rameau
Noël qui vient sera beau
dans son blanc manteau 

Je perds la boule
Je me chamboule
Et je m'enroule
En serpentins
Qui vont et viennent
Tels des lutins
Qui me préviennent
Des beaux festins
Ornés de boules
Pleins de cadeaux
Et de gâteaux
J'en perds la boule !!!
Marine D

25 nov. 2012

le ciel ce matin...


"Les nuages nagent comme des enveloppes géantes, comme des lettres, que s'enverraient les saisons."
Ismaïl Kadaré


Ciel que j'aime
Ciels zébrés,
Ciels griffés de lisières
Ciels noyés de lumière
Ciels bleus brodés de gris
Battus d'ailes furtives
Noirs d'orage
Fureurs violacées...
Ciels roses du matin
Riches de promesses...
Marine D 


C'est un ciel de mousquetaires
en garde! nuages couleur de terre
Toutes épées tirées
lames entrecroisées
Le matin s'est déchiré!
Maïté Aliénor


Chasser les nuages noirs...
Jusqu'au trésor caché....
Trouver la vie X-citante!
Claire Fo 


Un ciel menaçant
Une éclaircie se dessine
L'oeil du cyclone
Christine

21 nov. 2012

le jour se lève...



"Il est un moment à chaque aube où la lumière est comme en suspens;
un instant magique où tout peut arriver. La création retient son souffle."
Douglas Adams 


« L'aurore aux doigts de rose »
ainsi que dit le vieil Homère
se lève et notre coeur se serre
d'aimer tant de beauté on n'ose
car d'un si grand bonheur on craint
que les dieux ne se montrent jaloux
et que le jour soit au regret contraint
pour nous punir d'un ciel si doux
Amichel 



Lorsque le jour se lève c'est un autre rêve qui commence,
et à chaque jour succède un jour plus clair,
à chaque éblouissement un nouvel éblouissement...
Louis Gauthier
envoyé par Denise 
         
        
Chasser lent-nuit
D'un doux baiser
Sur ta peau lisse
   Rosir de plaisir...
Claire Fo 


Le jour se lève
la nuit s'achève
l'aurore teint le ciel en rose
au loin un oiseau vole et se pose
ouvre ses ailes agiles
un air vif lave le cœur des soucis
et des songes par l'angoisse noircis
Le jour se lève
la nuit s'achève
sur le miroir de l'eau de l'étang
les canards glissent indifférents
aux bruits et aux rumeurs du vent
et s’ébrouent dans le soleil levant
Le jour se lève
la nuit s'achève
c'est un moment de grâce fragile
où la vie endormie immobile
s'éveille avec l'aube rouge du sang
qui coule dans les veines du temps
Le jour se lève
la nuit s'achève
Amichel

              
"La confusion morose
Qui me servait de sommeil
Se dissipe dès la rose
Apparence du soleil.
Dans mon âme je m'avance
Tout ailé de confiance:
C'est la première oraison!
À peine sorti des sables,
Je fais des pas admirables
      Dans les pas de ma raison ...
        Paul Valéry
envoyé par Marie-Paule  



"Rose d'un seul rêve
au chant ouvert
au parfum clos
Tu ne mourras point."
François Cheng


En toi naît la douceur et le bleu
La rumeur du silence
sur les lèvres duquel
se dessine la brume.
je l'étire, je la hume
je l'effleure du doigt
Je la pointe à la ligne
du levant au temps de l'instant.
Maïté Aliénor

 
« Le matin, c'est la jeunesse du jour.
Tout y est gai, frais et facile.
Il ne faut pas l'abréger en se levant tard. »
Arthur Schopenhauer
envoyé par Simone  
 
  

17 nov. 2012

attraper la lumière...



« Que serait la lumière sans les êtres qui la perçoivent ? » 
 Philippe Montillier

Le photographe
Se fait tout petit 
C'est beau !
Véronica


"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."
Friedrich Nietzsche
envoyé par Denise 


" Que serait la lumière sans les êtres qui la perçoivent ? »
J'ai tendance à penser l'inverse :
Que seraient les êtres sans la lumière ?
Que cette lumière soit la lumière du soleil ou la lumière de l'intelligence .

Par contre , je dirais , dans la même direction de Montillier :
Que seraient les choses sans un être qui les perçoit ?
Une chose , pour une personne , ne prend de sens que dans la mesure où elle est perçue .
Un beau paysage n'a pas de sens pour l'aveugle qui est devant lui .
Jean


Jouer à cache-cache
avec l'ombre et la lumière
l'oiseau va sortir
Miss Yves 


attraper la lumière
comme une prière
pour que jamais
ne vienne la nuit
même à genoux
même accroupie
garder le moindre rai.
Maïté Aliénor 


En tes yeux la lumière
En mon coeur ton sourire
Fulgurances et soupirs
Attraper le soleil
Marine D


« Ne voit la lumière que celui qui est éclairé. »
Réda Hadjouti
envoyé par Clo 


14 nov. 2012

dans l'eau...


J'ai pour toi un lac quelque part au monde
Un beau lac tout bleu
Comme un oeil ouvert sur la nuit profonde
Un cristal frileux
Qui tremble à ton nom comme tremble feuille
A brise d'automne et chanson d'hiver
S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent
Mes jours à l'endroit mes nuits à l'envers.

J'AI POUR TOI UN LAC
Gilles Vigneault


Le soir plein de lueurs et de miroirs,
Le soir, sur les étangs et la forêt d'automne,
S'enténèbre soudain et soudain resplendit,
Tandis que les grands vents, avant la nuit,
Au long des routes monotones,
Rentrent lassés de l'infini.
Emile Verhaeren

Echo système

-"ôte toi de là ,vieille branche,c'est mon tour !",dit Narcisse ,
à l'arbre qui se mirait dans l'eau .
-"je veux bien te faire un fleur" ,répondit l'arbre.
Amichel 


L'ARBRE ET SON MIROIR

Quelques rides en surface
Et tout à coup
Tout son reflet est flou...
C'est fou !
Christine


11 nov. 2012

se dépouiller...


Je te couvrirai d'or
parce que tu t'endors...
Je me dépouille
sur ta dépouille...

Jour de froidure
pour Dame Nature...
Fini lit vert
Arrive l'hiver..


Une branche sur l'oiseau
Chantait en perdant ses feuilles
L'automne tenait l'archet
Du violon qui gémissait
Dans le vent venu de l'ouest
Murmurant des choses tristes
Et l'oiseau pleurait tout seul
Fleurissant le sombre ormeau
De ses larmes en corolles
De cristal et d'or nouveau
Et la branche et le moineau
Dans la brume pure et grise
Ont marié leur nostalgie
Au mystère de la nuit.
Raïssa Maritain


"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi"...
Prévert


Leur or à terre s’amoncelle
le vent d'automne chante l'oubli
la vie s'effeuille en ritournelle
avec la douceur de la pluie
et tristement nous ensorcelle
le temps s'en va le temps s'enfuit
mais il suffit d'une étincelle
pour ranimer un coeur contrit 
Amichel 


Jaune lumière
Pointillisme au naturel
Les arbres pleurent
Christine

Feuille après feuille
d'or l'arbre se déshabille
trésor à nos pieds
Josette

Se parer d'or fin
Puis dépouiller le viel homme
Pour renaître à soi
Miss Yves


Mille et un sequins
Dernier cadeau de l'automne
A qui va passer
Miss Yves


Arbres aux cent écus
aux cent feuilles-cœurs
Jaunes parures couleur paille
Lutte pour un restant de verdure
L'automne en tremble
L'automne au bouleau
L'automne ginko biloba
Et tralala ça durera ce que ça durera.
Maïté Aliénor 


Automne aux feuilles d’or dans le vent du hasard
Échevelé
Automne au teint vermeil, aux cils dans le brouillard
Entremêlés
Automne évanescent diffusant ta lumière
Mordorée
La fin est sur tes mains une mélancolie
Entrelacée
Le terme est pour demain, je vois que tu souris
Sans te lasser
© marine Dussarrat
 

8 nov. 2012

arc-en-ciel...








Genèse 9/12-13
Et Dieu dit : C’est ici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous,
et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours:
j’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre.

" Émeraude -bleu azur
Jaune-rouge-orangé

Couleurs de la lumière
Couleurs de la matière

Épousailles sans nom
De la chair et du sang

Passion brève d' un soir
Brulée entre oeil-main

Orangé-rouge-jaune
Bleu azur-émeraude

Arc en ciel retourné
À la nue d' origine

Qui seul sait dire en rêve
La saveur des couleurs

Qui sait dire en noir et blanc
L' indicible point gris .

François Cheng - À l' orient de tout-
envoyé par Mathilde 



De sa cage de nuages et de pluie
Un bel oiseau s’est évadé
pour se poser sur les doigts du soleil

Bleu indigo violet
Vert jaune orangé rouge

Plus un enfant ne bouge
Le bel oiseau a déployé
Ses plumes sur le ciel

Robert Besse
envoyé par Denise


Rouge comme un soleil du Mexique
Orangé comme le lion d'Afrique
Jaune comme les girafes magiques
Vert comme un sorbert de Jamaïque
Bleu comme les vagues du Pacifique
Indigo comme un papillon des tropiques
Violet comme les Volcans de Martinique.

Qui donc est aussi fantastique,
Est-ce un rêve ou est-ce véridique?
C'est dant le ciel magnifique
L'arc aux sept couleurs magiques.
Mymi Doinet

envoyé par Marie-Paule 


Ciel de l'arc
Bel
Tu donnes le signe
à Maison témoin
En tour de
Bab
Aile
Véronica


En suivant le chemin coloré
où scintille la pluie
quand le soleil brille....
J'ai trouvé ta maison
coiffée d'une or-éole!
Ça respire l'art-mon-nid
quand tu m'ouvres ta porte...
Claire Fo 


Si tu vois un arc-en-ciel
c'est après la pluie
de la lumière le miel
qui rend la vie moins amère
plus gai l'ennui
et supportable la misère
ses couleurs
chantent au cœur
arche d' alliance
entre l'univers infini
et l'amour fou de la vie
Si tu vois un arc-en-ciel
jouis de ce don immatériel
Amichel


L'Arc-en-ciel

Le bel astre du jour dans le sein de l'orage
Nous forme tout-à-coup ce lumineux tableau,
Et, tout-à-coup, aussi, le couvrant d'un rideau,
Il dérobe à nos yeux son inconstant ouvrage.

De ce peintre brillant, la toile est le nuage ;
Ses rayons réfléchis lui servent de pinceau ;
Il prend pour ses couleurs, l'or, l'azur, le feu, l'eau,
Et la vapeur commence à finir cette image.

Fragiles ornements, éclat faible et trompeur,
Passagères beautés, filles de la vapeur,
De faux biens d'ici-bas vous peignez l'inconstance.

Par les mêmes couleurs et par les mêmes traits,
Vous imprimez la crainte, et donnez l'espérance,
Vous annoncez la guerre, et vous marquez la paix.
- Laurent DRELINCOURT -
(1626 - 1681)
envoyé par Miss Yves


La maison sous globe
Frôlée par les plis d'Iris
Quel trésor caché


Couleurs irisées
Logis devenu îlot
Sous l'arche d'Alliance


Comme un bibelot
Kitsch où les flocons voltigent
Maison dans sa bulle
Miss Yves


Par dessus les toits,
l'arc en ciel passe
Il a un pied sur un bois,
l'autre sur celui d'en face
Cergie





4 nov. 2012

maison ...



Dans les maisons la lumière...

Dans les maisons la lumière par instants
Vient des étangs qui creusent le vallon
Entre les blés, les sapins et les vignes

Des éclats de soleil comme des éclats de vitre.

Eugène Guillevic
envoyé par Denise


La maison se dessine
Blanche et imperméable
Dans les lignes de l'eau
Cette mise en abîme
Je toiture en voisine
La flottille du beau
Véronica


Je divague parfois
à l'orée du grand bois...
J'y vois le fantôme noyé
de ma maison rêvée...
car y vivre sans toi
ne donne plus de joie...

ou...version moins mêle-en-colique:

car y vivre sans toit
me donne pluie de joie!
Claire Fo 


La maison a franchi les roseaux et s'en est allée dans l'eau.
Elle a la peau ridée, la porte sens dessus dessous
On y vient à pied, couvert de gouttes d'eau
Quand sa jumelle se dresse sur le coteau.
Maïté Aliénor 


Nichée sa tendre douce
Elle se mire sa vie
Et poursuit son courant
Annick 


Blanche demeure
Derrière la dentelle des branches
Se reflétant avec grâce
Dans l'étang tout proche
Elle attend , elle espère
Ouvrir portes et fenêtres
Aux rires et aux cris des enfants
Marine D 


une maison au bord de l'eau
pour entendre chanter la rivière
tout près d'un bois ,d'un boqueteau
pour entendre chanter les oiseaux
et ouvrir ses volets à la lumière
Amichel


Presque les pieds dans l'eau, la jolie maison blanche
Se mire et se prélasse au fil du doux courant
Une fenêtre s'ouvre à travers quelques branches
Pour attirer vers elle le regard des passants.

On doit y être bien, on doit sur sa pelouse
Dîner tranquillement le soir d'été venu
Mais l'automne la pare de jolies teintes rousse
Et dépose autour d'elle un tapis tout moussu.

Marie LC, 6 novembre 2012


De l'autre côté
de l'eau aux reflets troublants
qui habite là
Miss Yves


2 nov. 2012

unique...


La feuille des forêts

La feuille des forêts

Qui tourne dans la bise
Là-bas, par les guérets,
La feuille des forêts
Qui tourne dans la bise,
Va-t-elle revenir
Verdir la même tige ?

L'eau claire des ruisseaux
Qui passe claire et vive
A l'ombre des berceaux,
L'eau claire des ruisseaux
Qui passe claire et vive,
Va-t-elle retourner
Baigner la même rive ?
Jean Moréas 



Mon Canada
la tête en bas!

Puisses-tu retrouver un jour
la fierté de tes atours
En ce moment oubliée
dans quelques détours...

Marie-Josée


Ne tient qu'à un fil
A bout de souffle et de sève
La feuille en novembre

Miss Yves 


Encore un automne sombre, encore une feuille qui se déposera un instant sur ton jardin embrumé et qui pourrira, transpercée par la pluie.
L’âge mûr, le lieu du non-retour, sinon dans l’esprit, tes sensations s’estompent à la tombée du jour, mais ta douleur soudain attisée, au gré du vent qui en abuse, s’éveille et te tenaille.   Saravati


31 oct. 2012

reflets...


"Le reflet est pour les couleurs ce que l'écho est pour les sons."
Joseph Joubert
envoyé par Denise 


le vieil or d'automne se reflète
dans un ciel d'eau qui s'y prête
belles couleurs d'une palette
où la lumière du jour se projette 

Amichel



« Regarder en poésie, c’est se donner droit au revers des images.
L’eau qui s’ouvre aux reflets de ce monde et les prolonge infiniment, l’eau qui va sans cesse est sœur de poésie. »
Andrée Chedid

 Textes pour un poème.


Reflets zig-zag
Le cœur s’y prend
Le regard s’y perd
Reflets mêlés
Tissés serrés
Cousus de fils
D’automne
De cimes
Où l’envers tressaille
Venant caresser
L’or, le bleu
Le bronze
Vibrant
Grelottant
La petite musique
Du temps.

Maïté/Aliénor




29 oct. 2012

Héra fait des siennes...


Et hop !


Héra secoue sa proie...un chiffon déterré


 Gentil chien ! :-)




Quelle rigolade ! Quel bonheur !
Tu as bien raison Héra
Ta maîtresse te chant couinera après !

Du mois de Septembre au mois d'août
Faudrait des bottes de caoutchouc
Pour patauger dans la gadoue

Une à une les gouttes d'eau
Me dégoulinent dans le dos
Nous pataugeons dans la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Et puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

Ça nous changera pas d'ici
Nous garderons nos parapluies
Et nous retrouverons la gadoue

Il fait un temps abominables
Heureusement tu as ton imperméable
Et ça n'empêche pas la gadoue

Il fallait venir jusqu'ici
Pour jouer les amoureux transis
Et patauger dans la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Et puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

L'année prochaine nous irons
Dans un pays où il fait bon
Et nous oublierons la gadoue....


Ce qu'elle est argile cette Hera!
Elle cas-moufles ses pattes en gris souris?
C'est du propre!

Claire Fo


"On a tous un p'tit côté canard
Aussitôt que l'on voit une mare
Non seulement on ne l'évite pas
Mais on y va tout droit patauger dans la joie

La gadoue la gadoue la gadoue
C'est jamais que de la terre et de l'eau
La gadoue la gadoue la gadoue
Ca fait shplof ça fait flock c'est trop beau"
Gérard Lenorman 

envoyé par Odile 


Tant pis !
Faites entrer le chien couvert de boue
Tant pis pour ceux qui n’aiment ni les chiens ni la boue
Faites entrer le chien entièrement sali par la boue
Tant pis pour ceux qui n’aiment pas la boue
Qui ne comprennent pas
Qui ne savent pas le chien
Qui ne savent pas la boue
Faites entrer le chien
Et qu’il se secoue
On peut laver le chien
Et l’eau aussi on peut la laver
On ne peut pas laver ceux
Ceux qui disent qu’ils n’aiment pas les chiens
A condition que …
Le chien couvert de boue est propre
La boue est propre
L’eau est propre aussi quelquefois
Ceux qui disent à condition que…
Ceux-là ne sont pas propres
Absolument pas.
Jacques Prévert

envoyé par Denise



Il est rentré
Tout crotté
Tout salopé
Il est joyeux
Très heureux
Il a gagné
Le cocotier
Héra le gentil chien
Plein d'entrain !

Marine D


Un bon bain de boue
Grande toilette annoncée
Héra sera belle

Christine

25 oct. 2012

s'arrêter au feu...



S'arrêter au feu .

Ok, moi je m'orange
La tête dans le guidon
La tête bien allant vers
Les colles buissonnières !
Véronica


Avec mon p'tit vélo
Et mon chapeau
Je fend la bise
Je me grise
Dans la rue Hirondelle
A tire d'aile !


Poser son vélo
Avec ou sans feu orangé
Pour marcher à pied

Christine 


Brassens

"Quand j'offris pour étrennes une bicyclette à Marinette
La belle la traîtresse avait acheté une auto...
Avec mon petit vélo, j'avais l'air d'un con ma mère
Avec mon petit vélo, j'avais l'air d'un con ." 




Le petit vélo
Paroles et musique : Jean Bériac

"J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête
Et qui ne veut jamais, jamais s'arrêter
Il est peint en triste comme un jour de fête
Mais il ne veut jamais, jamais m'emmener
Et ce petit vélo qui tourne dans ma tête
J'ai dû taper dessus pour le démonter
Je l'ai mis au garage de ma petite planète
Attendant un ange pour le réparer.
Mais depuis ce jour-là, faut pas croire qu'il dorme
Car lorsque je rencontre une fleur d'été
Sans que je dise rien, les morceaux se recollent
Et mon petit vélo se remet à tourner

J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête…
J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête…"



Juliette

"Un petit vélo rouillé
Dans un grincement sordide
Prend un chemin embrouillé
Et pédale dans le vide
Il va roulant sur la jante
De plus en plus déglingué
Traçant d’une roue méchante
Un cercle vicieux et vicié
Pour n’pas le voir zigzaguer
Je crains qu’il ne soit trop tard
J’ai sur mes deux yeux crevés
La rustine des idées noires
Ainsi vont mes nuits sans toi
A le regarder tourner
En comptant du bout des doigts
Ses tours de piste obstinés"


envoyés par Amichel


Passager évincé
petit vélo
prend un repos
bien mérité!

Marie-Josée 




24 oct. 2012

côté jardin...



J'ai agrandis l'image à 950 pixels. Si vous n'avez pas l'image en entier vous pouvez la réduire en actionnant la touche Ctrl en même temps que la roulette centrale de la souris et ainsi réduire à votre guise. 
 ______



« Comment peut-on ne pas adorer les cloîtres, ces lieux tranquilles, fermés et frais, inventés, semble-t-il, 
 pour faire naître la pensée pendant qu’on va à pas lents sous les longues arcades mélancoliques ?"
Guy de Maupassant


Les cloîtres se ressemblent
J'aime m'y promener
Et goûter le silence d'un jardin ordonné
Les cloîtres se ressemblent
Crois-tu en leur sacré ?
Véronica 


Cloîtres silencieux, voûtes des monastères,
C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer !
Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres,
Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.
Alfred de Musset

Mon impression à moi, que je garde,
est le désir d'être de plus en plus retiré du monde
et dans un cloître d'études et d'oubli.
Sainte-Beuve

envoyé par Claude


Des lieux où se pose l'esprit
Il est bon d'y retrouver le silence
Simplement laisser errer la pensée
Recentrer son êtr
e
...
Marine D


Croquis de cloître

En automne, dans la douceur des mois pâlis,
Quand les heures d'après-midi tissent leurs mailles,
Au vestiaire, où les moines, en blancs surplis,
Rentrent se dévêtir pour aller aux semailles,

Les coules restent pendre à l'abandon. Leur plis
Solennellement droits descendent des murailles,
Comme des tuyaux d'orgue et des faisceaux de lys,
Et les derniers soleils les tachent de médailles.

Elles luisent ainsi sous la splendeur du jour,
Le drap pénétré d'or, d'encens et d'orgueil lourd,
Mais quand s'éteint au loin la diurne lumière,

Mystiquement, dans les obscurités des nuits,
Elles tombent, le long des patères de buis,
Comme un affaissement d'ardeur et de prière.
Émile Verhaeren 

envoyé par Denise

 

22 oct. 2012

ombres et lumières...








"La beauté n'est que l'ombre annonçant la lumière."
Alain Gagnon

envoyé par Denise 


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac.




C'est dans l'ombre que les coeurs causent,
et l'on voit beaucoup mieux les yeux
quand on voit un peu moins les choses...
Paul Géraldy, Toi et Moi



Assis dans l'ombre d'un rocher,
J'aperçus l'ombre d'un cocher,
qui, tenant l'ombre d'une brosse,
Nettoyait l'ombre d'un carrosse.
Les Frères Perrault, L'Enéide travestie

envoyé par Claude 


Fleurs de pierres
sur mur de lumière
inspire la prière...
Gravures éphémères,
Calligraphie céleste...
Écrire l'amour de la vie.

Claire Fo 
  

Toute la diversité, tout le charme, toute la beauté de la vie se compose d'ombre et lumière.
Leo N. Tolstoi

envoyé par Béa


Tu dessines Lumière
Un trèfle à quatre feuilles
Et moi, je reste à l'ombre ?

Véronica

 
Un rêve

Il était nuit. Ce furent d'abord, – ainsi j'ai vu, ainsi je raconte, – une abbaye aux murailles lézardées par la lune, – une forêt percée de sentiers tortueux, – et le Morimont grouillant de capes et de chapeaux.
Ce furent ensuite, – ainsi j'ai entendu, ainsi je raconte, – le glas funèbre d'une cloche auquel répondaient les sanglots funèbres d'une cellule, – des cris plaintifs et des rires féroces dont frissonnait chaque feuille le long d'une ramée, et les prières bourdonnantes des pénitents noirs qui accompagnaient un criminel au supplice.
Ce furent enfin, – ainsi s'acheva le rêve, ainsi je raconte, – un moine qui expirait, couché dans la cendre des agonisants, – une jeune fille qui se débattait pendue aux branches d'un chêne, – et moi que le bourreau liait échevelé sur les rayons de la roue.
Dom Augustin, le prieur défunt, aura, en habit de cordelier, les honneurs de la chapelle ardente ; et Marguerite, que son amant a tuée, sera ensevelie dans sa blanche robe d'innocence, entre quatre cierges de cire.
Mais moi, la barre du bourreau s'était, au premier coup, brisée comme un verre, les torches des pénitents noirs s'étaient éteintes sous les torrents de pluie, la foule s'était écoulée avec les ruisseaux débordés et rapides, – et je poursuivais d'autres songes vers le réveil.

Aloysius BERTRAND (1807-1841)
Gaspard de la nuit (Posthume, 1842) 

17 oct. 2012

casse-noisette...



Un petit écureuil
A croqué dans la noix
C'est toi !
Véronica 


Noisettes repletes
Dans leur coques bien cachées
Brisées d'un coup sec

Christine 


Fruits secs c'est l'automne
Quand les arbres se déshabillent
noix et noisettes
craquent sous la dent assassine.

Maïté Aliénor


" Les trois noisettes dans le bois
Tout au bout d' une brindille
Dansaient la capucine vivement au vent
En virant ainsi que fille de roi.

Un escargot vint à passer :
" Mon beau monsieur emmenez-moi
Dans votre carrosse ,
Je serai votre fiancée"
Disaient-elles toutes trois .

Mais le vieux sire sourd et fatigué ,
Le sire aux quatre cornes sous les feuilles
Ne s'est point arrêté ,
Et , c' est l' ogre de la forêt , je crois ,
C' est ce jeune ogre rouge , gourmand et futé,
Monseigneur l' écureuil ,
Qui les a croquées....


Tristan Klingsor

envoyé par Mathilde


14 oct. 2012

Stillleben...

Pour Maïté, petite souris silencieuse et fidèle, qui passe régulièrement visiter "Au fil des petites joies". Elle n'aime pas l'expression: "nature morte" et lui préfère l'expression en allemand de: "Stillleben", qu'on peut traduire par: vie silencieuse.

_____

Je suis la coutelle posée sur la nappe
Je vais te manger
Silencieusement ... 

Véronica

 

Non point morte nature
Posée dans un panier
Pour sur la table
Faire vivre ces fruits
Tendrement
Joliment

Offerts !

Marine D 

 

 On dit raisin noir
Mais rouge le vin tiré
Couleur de la vie

Miss Yves

 

Beaux fruits d'automne
Saison des Natur'Rouges
Panier de délices

Christine 

 

Stilleben
secret Éden

Rouge est le sang de la vie
de la source que rien ne tarie
où cette corbeille de fruit
offre ses chairs nourries
du soleil qui les a mûries 

Amichel

 

Tant de vie... la nature nous étonne!
Temps d'amour dans le fruit qui se donne...
Tentation irrésistible!

Claire Fo 

 

 couleurs des Automnes
la saveur en fantaisie
...Rouge et volupté

Olivier 

 

10 oct. 2012

"rouge baiser..."


Sourire aux lèvres,
Tu mes-fleurs
Avec temps-d'adresse...
J'en perds les pétales...


Le géranium

Rouge, rouge, carmin ou vermillon,
Avec fleurs et boutons
Sur une tête magnifique.
Pas une seule fleur
De toute la nature
N'est d'un rouge plus radieux.
Son nom, le géranium,
Est bien connu de tous,
Et partout où il pousse
Il prospère et se plaît.
En pot ou en jardin,
Rouge, rouge, vermillon ou carmin.
Cicely Mary Barker

Pas un pétale fané. Pas une feuille abîmée.
De la force, de l'énergie, en bouquet, en boutons.
Le merveilleux baiser du prince des balcons.

Maïté/Aliénor
 

Rouge de lierre
Infiltre-toi comme un baiser
Fraisé de rage !

Véronica


Au balcon de Juliette
la fleur de son baiser
aux douces amours prête
sa violence apaisée

Amichel




Pour m’offrir à toi
Je me suis démultipliée
En rougeurs énamourées
J’ai endossé ma plus belle
Robe de velours
Et vers toi j’accours 

Saravati 


Octobre en fête
Vigne vierge extasiée
L'oiseau s'est enivré
Du rouge baiser
Des rutilantes baies...

Marine D

8 oct. 2012

Dehors !


Sans fiole de parfum
Sans poison vénéneux
Sans vos regards de braise
Vous n'entrerez jamais
Dans mon salon tendu
D'ombre et de satin noir
Où je fouette et ligote
Le corps de mes amants
Subissant goulument
Mes gestes pernicieux
Mes jeux très dangereux !
Marine D 


Et pourquoi interdite serait donc cette entrée?
Doit-on laisser ici chaussures et boissons
Cette porte pourtant n'évoque pas le nom
D'un lieu de prière ou de quelconque mosquée.

Je voudrais bien me faire menue comme souris
Pour savoir ce que cache cette porte de fer
Un ascenseur peut-être où un couple en furie
Déploie sa libido à un rythme d'enfer.

Marie LC


Quel paillasson réjouissant
pour accueillir mes étudiants!

Ils sauront ainsi d'emblée
à quelle enseigne me loger...

Marie-Josée


Plus c'est interdit...
Plus grande est l'envie
De franchir ce seuil
Si savamment protégé !

Christine


Paillasson tête de mort
paillasson d'enfer
mais vous dit que derrière cette porte de fer
il n'y a pas la paradis.

Claude 


le message est clair :
entrée interdite aux accros nenbourg
et aux va-nu-pieds  

Amichel


5 oct. 2012

Rosace



vue extérieure


vue intérieure

clic

« Le Münster est véritablement une merveille. Les portails de l’église sont beaux, particulièrement le portail roman, il y a sur la façade de très superbes figures à cheval. La rosace est noble et bien coupée, toute la face de l’église est un poème savamment composé. Mais le véritable triomphe de cette Cathédrale, c’est la flèche. C’est une vraie tiare de pierre avec sa couronne et sa croix. C’est le prodige du gigantesque et du délicat. J’ai vu Chartres, j’ai vu Anvers, il me fallait Strasbourg ».
Victor Hugo

envoyé par Denise



Vitrail
Cette verrière a vu dames et hauts barons
Étincelants d'azur, d'or, de flamme et de nacre,
Incliner, sous la dextre auguste qui consacre,
L'orgueil de leurs cimiers et de leurs chaperons ;

Lorsqu'ils allaient, au bruit du cor ou des clairons,
Ayant le glaive au poing, le gerfaut ou le sacre,
Vers la plaine ou le bois, Byzance ou Saint-Jean d'Acre,
Partir pour la croisade ou le vol des hérons.

Aujourd'hui, les seigneurs auprès des châtelaines,
Avec le lévrier à leurs longues poulaines,
S'allongent aux carreaux de marbre blanc et noir ;

Ils gisent là sans voix, sans geste et sans ouïe,
Et de leurs yeux de pierre ils regardent sans voir
La rose du vitrail toujours épanouie.

  José-Maria de Heredia
envoyé par Lou

3 oct. 2012

en enfilade...



Fil-à-menteuse...

Et oui je coud!
Ça m'a pris tout d'un coup!
Peut importe le coût,
Des fils j'en ai beaucoup,
Je dirais même jusqu'au cou!

Vite je me faux-fil,apprèt ce coud bas,cette en-beau-binage mensonge-j'ai!
Je ne sais même pas coudre un bouton à quatre ROUES!!!!

C'est tout...je suis au bout du rouleau....

Les parques tissent nos vies
de mille couleurs
de fil en aiguille
les bobines de fil défilent
un jour le fil vient à casser
et on enterre le trépassé
dans cette trame bariolée
On a tous un fil à la patte 

Amichel



Les bobines font leur numéro
Les numéros ont de la bobine
à revendre.
Fil à fil défilent les couleurs
Elles font dans la nuance
et nuance il faut choisir
sur la palette du fil à l'aiguille
peindre, ravauder, broder
sans les yeux s'abîmer.

Maïté/Aliénor


Fifi enfile
Le long fil qui défile
Dans le chat de l'aiguille

Christine


De fil en aiguille
ne perdons pas le fil
de l'histoire du fil
qui dans le chas de l'aiguille
coud des tissus d'autres fils.
D'aiguille en fil
Ne perdons pas l'aiguille
car un fil sans aiguille
ne peut coudre des tissus d'autres fils.

Claude



Polie Esther
As-tu vu madame Coton ?
_ Non, je crois qu'elle épure ! Dévide ce qu'elle m'a donné !
_ Oh toi tu as le nez mouché !
_ Oui, et tu sais quoi ? Elle m'a donné du fil à retordre ! un beau rose 659 !! mon préféré, des petites joies ordinaires ! j'en ferai des moutons charitables Véronica 


325-FiFil
414-Droit fil
158-Filer doux
968-Fil à retordre
139-Fil Amant
810-Philémon



De fil en aiguille
Couleurs vives ou tons pastel
Il file le temps

Miss Yves


Mon fil a cassé,
Je l'ai désenfilé
Mon aiguille est trop fine
Je ne vois plus le chat
Il s'est d'ailleurs enfui
Au fond du jardin
Là où les choux poussent
En enfilade !

Marine D

Archives du blog