Et l’abeille s’en vint butiner Dans ce jaune puits de lumière Non loin du clocher droit comme un i Du plus petit à l’infini Entre forêt à perte de vue Et champs et prairies.
"" Le cou bien droit, La crête haute et fière, Avec ses jolies plumes bien lissées Et la cuisse bien en chair, Il traîne dans la basse cour Son beau panache arrière Avec allure et prestance Pour y faire sa cour. Avant même le lever du jour, Rico est toujours en avance Pour cocoricrier Sa prière Au jour.
Dans la journée, Il surveille ses poulettes Du coin de l'oeil, Qu'il a intelligent, Et il les trousse de temps en temps, Car il faut bien remplacer Les volailles qui sont passées De la casserole ou du four A nos jolies assiettes, Et dont il ne fait pas le deuil.
Bien planté sur ses ergots, Il bombe le torse Devant une poule de son harem, Bat des ailes pour faire le beau En vue de conclure. Il picore grains de blé, De maïs et ordures, Et entre casser la graine Et faire du mâle son devoir, Pas à pas, il trimbale Sa cosse, Il traîne sa flemme, Du lever du jour Jusqu'au bout du soir.""