Brodées ton sur ton
passementeries guipures
Prunus au printemps
passementeries guipures
Prunus au printemps
Le printemps
Les bourgeons verts, les bourgeons blancs
Percent déjà le bout des branches,
Et, près des ruisseaux, des étangs
Aux bords parsemés de pervenches,
Teintent les arbustes tremblants ;
Les bourgeons blancs, les bourgeons roses,
Sur les buissons, les espaliers,
Vont se changer en fleurs écloses ;
Et les oiseaux, dans les halliers,
Entre eux déjà parlent de roses ;
Les bourgeons verts, les bourgeons gris,
Reluisant de gomme et de sève
Recouvrent l’écorce qui crève
Le long des rameaux amoindris ;
Les bourgeons blancs, les bourgeons rouges,
Sèment l’éveil universel,
Depuis les cours noires des bouges
Jusqu’au pur sommet sur lequel,
O neige éclatante, tu bouges ;
Bourgeons laiteux des marronniers,
Bourgeons de bronze des vieux chênes,
Bourgeons mauves des amandiers,
Bourgeons glauques des jeunes frênes,
Bourgeons cramoisis des pommiers,
Bourgeons d’ambre pâle du saule,
Leur frisson se propage et court,
A travers tout, vers le froid pôle,
Et grandissant avec le jour
Qui lentement sort de sa geôle,
Jette sur le bois, le pré,
Le mont, le val, les champs , les sables,
Son immense réseau tout prêt
A s’ouvrir en fleurs innombrables
Sur le monde transfiguré.
Auguste Angellier
Les bourgeons verts, les bourgeons blancs
Percent déjà le bout des branches,
Et, près des ruisseaux, des étangs
Aux bords parsemés de pervenches,
Teintent les arbustes tremblants ;
Les bourgeons blancs, les bourgeons roses,
Sur les buissons, les espaliers,
Vont se changer en fleurs écloses ;
Et les oiseaux, dans les halliers,
Entre eux déjà parlent de roses ;
Les bourgeons verts, les bourgeons gris,
Reluisant de gomme et de sève
Recouvrent l’écorce qui crève
Le long des rameaux amoindris ;
Les bourgeons blancs, les bourgeons rouges,
Sèment l’éveil universel,
Depuis les cours noires des bouges
Jusqu’au pur sommet sur lequel,
O neige éclatante, tu bouges ;
Bourgeons laiteux des marronniers,
Bourgeons de bronze des vieux chênes,
Bourgeons mauves des amandiers,
Bourgeons glauques des jeunes frênes,
Bourgeons cramoisis des pommiers,
Bourgeons d’ambre pâle du saule,
Leur frisson se propage et court,
A travers tout, vers le froid pôle,
Et grandissant avec le jour
Qui lentement sort de sa geôle,
Jette sur le bois, le pré,
Le mont, le val, les champs , les sables,
Son immense réseau tout prêt
A s’ouvrir en fleurs innombrables
Sur le monde transfiguré.
Auguste Angellier
Prunus en folie
Bourgeons prêts à éclater
Sacre du printemps
Josette T
Baies roses
Bonbons doucereux
pour petits bambins joyeux.
Naline
Boutons rose dragée
Bientôt pétales envolés
En pluie retombés
Tilia
Entrelacs
Un rameau, des bourgeons explosent en étoile
Une guirlande, ses lampions rosissent au jour.
Les branches tissent l’espace, tissent la toile
Où se déroule le film de la vie en accéléré.
Notre regard cherche le bouton encore resserré
La fleur, la toute première à s’offrir à la luminosité.
Soudain, les branches semblent transfigurées
De baisers volés au mauvais temps d’avant.
Le printemps semble généreux. Il est venu
Le temps des nids est des oiseaux fleuris.
Mais aux premières gouttes, il pleut des pétales
Il pleut des baisers, il pleut des plumes si légères
Place aux tendres feuilles ressuscitant la frondaison
L’arbre s’illumine jour après jour pour la belle saison .
Maïté Aliénor
Le ciel parfois est encore bougon
mais le printemps vient avec ses bourgeons
quand le soleil sera plus constant
on verra des kermesses de mille fleurs
et le rire éclatant des fruits vermeils
c'est la promesse des douces cantates
aux notes roses des prunus
une petite musique d'avenir
Amichel
Prunus en fête
les bourgeons de Pâques
roses bonbon
Marine D