Houppette d'or
se pomponner pour aller danser
sous le soleil
Pimpante fleurette
dès potron-minet se met
tout à sa toilette
LA COQUETTE ET L'ABEILLE
Chloé, jeune, jolie, et surtout fort coquette,
Tous les matins, en se levant,
Se mettait au travail, j'entends à sa toilette ;
Et là, souriant, minaudant,
Elle disait à son cher confident
Les peines, les plaisirs, les projets de son âme.
Une abeille étourdie arrive en bourdonnant.
Au secours ! Au secours ! Crie aussitôt la dame :
Venez, Lise, Marton, accourez promptement ;
Chassez ce monstre ailé. Le monstre insolemment
Aux lèvres de Chloé se pose.
Chloé s'évanouit, et Marton en fureur
Saisit l'abeille et se dispose
A l'écraser. Hélas ! Lui dit avec douceur
L'insecte malheureux, pardonnez mon erreur ;
La bouche de Chloé me semblait une rose,
Et j'ai cru... ce seul mot à Chloé rend ses sens.
Faisons grâce, dit-elle, à son aveu sincère :
D'ailleurs sa piqûre est légère ;
Depuis qu'elle te parle, à peine je la sens.
Que ne fait-on passer avec un peu d'encens !
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)
C'est une chose si douce que les fleurs,
que ce n'est point assez
encore d'en être entouré,
on veut en jouir de plus près,
et, quelque part qu'on en trouve,
fleurs des champs, fleur de jardins,
l'instinct de
l'enfant, de la femme et de l'homme
est de les arracher à leur tige et
d'en faire un bouquet
dont le parfum les suive et dont l'éclat soit à
eux.
Alexandre Dumas
Un peu de vert et beaucoup d'or
Le printemps donne sa lumière
Il nous crée son plus beau décor
Un brin de soleil tombé sur terre
La Licorne
Toute ébouriffée
la corête du Japon
sunday se fait belle
Miss Yves
Les roses pompon
n'éclipsent pas la corête
non pas de souci
Miss Yves
Pom-pom girl
Dans tous ses états
Concours de beauté
La fleur s'éclate
Claire Fo
Corps êtes
Vous
Là ?
Je suis jaune de plaisir
Ne me voyez-vous pas !
Véronica
Corête du Japon
Houppettes et pompons
Fleur de papier crépon
Chiffonne ton jupon
Beauté dans un buisson
Pincées d'or à foison
Repoudre ton menton
Ton tontaine et tonton
Miss Yves
Généreux pompons jaunes
Annoncez le printemps
En tapis aériens
En branches soumises au vent !
Vous reviendrez à l’été
Et puis aussi à l’automne
Seules les gelées vous renverront
Au prochain printemps.
Vous les corêtes japonisantes
Fidèles flambeaux du beau temps
Parfois on vous voit roses
C’est du bonheur sur les branches
De guirlandes en pompons séduisants.
Maïté Aliénor