12 avr. 2015

route et chemin


Une fois n'est pas coutume, en général la photo que j'affiche sert de support aux passantes et aux passants  pour y mettre des mots. Aujourd'hui j'ai choisi de faire l'inverse, l'image vaut ce qu'elle vaut, elle n'est qu'un prétexte pour illustrer une chanson interprétée par Fred Pellerin et vous faire partager mon coup de coeur pour lui.
Fred Pellerin est un conteur, écrivain, scénariste et chanteur québécois que j'ai découvert tout récemment grâce à Claire Fo qui avait publié son hommage à Gilles Vigneault. 
Cet hommage je l'ai trouvé émouvant, pour ne pas dire plus... J'aime autant le répertoire nostalgique de cet artiste, que son humour de conteur. J'ai épluché toutes ses vidéos sur le net. :-)
Et puis, ce joli parler québécois !!!






Ma vie est un long chemin sans fin
Et je ne sais pas très bien où j'm'en vais
Je cherche dans les faubourgs et les villes
C'est dans l'espoir d'accomplir mon destin
Mille après mille je suis triste
Mille après mille je m'ennuie
Jour après jour sur la route
Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Chaque mille que je parcours semble inutile
Je cherche toujours sans rien trouver
Je vois ton visage qui me hante
Je me demande pourquoi je t'ai quitté
Mille après mille je suis triste
Mille après mille je m'ennuie
Jour après jour sur la route

Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Un jour quand mes voyages auront pris fin
Et qu'au fond de moi j'aurai trouver
Cette paix dont je sentais le besoin
A ce moment je pourrai m'arrêter
Mille après mille je suis triste
Mille après mille je m'ennuie
Jour après jour sur la route
Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Gerry Joly







Boutons d'or aux lèvres
nez au vent l’œil dans les nuages
tout'la saint'journée 
 
 
Stratocumulus
cheminent les pèlerins
au bonheur des arbres


4 avr. 2015

envol...


Voilà l'image que j'ai reçue cette semaine dans ma boite mail. Impossible de la garder pour moi. 
La photographe est mon amie Lili, vous vous souvenez de son "automne-hiver" publié "au fil..."


Belles fêtes de Pâques à vous tous !


A l'occasion de Pâques, pour accompagner la colombe de Lili, Odile m'en a également envoyé quelques unes de sa collection qui nous parlent de Paix et de Liberté. L'une, attrapée aussi en plein vol dans le ciel, avec un rajout de quelques touches de "pinceau", et d'autres dessinées, gravées, ou ciselées dans la coquille d’œufs divers (caille, poule, oie...) Qu'est ce qui, mieux que la colombe, peut symboliser la Paix et la Liberté ?





La colombe

J’ai pris ma plus belle plume
Pour illustrer la paix
C’était une plume en or
Comme on n’en voit jamais

Je l’ai trempée dans l’Amour
Pour que disparaisse la Haine
Je l’ai posée sur ma feuille
Pour que disparaisse l’Orgueil

Mais malgré tout l’or de cette plume
Elle s’est brisée sur le bitume

C’est là que j’ai compris
Que ce qui compte n’est pas la plume
Mais l’âme de celui qui la tient
Car même si ma plume est brisée
Ce texte m’appartient

C’est là que j’ai compris
Que ce qui compte n’est pas rêver
Mais prendre en main son destin
Car même si ma plume est brisée

Mon avenir m’appartient

J’ai pris une simple plume
Pour illustrer la paix
Juste une simple plume blanche
C’était celle d’une colombe
Elle me l’a donnée
Puis s’est envolée
Elle a disparu
Sous le ciel étoilé

Jamais je ne l’ai revue
Depuis que l’on s’est quittée
Mais parfois dans le vent
Je crois entendre son chant
Un chant doux et léger

J’ai voulu reprendre
Ma belle plume blanche
Pour illustrer la paix
Mais je l’avais tant usée
Que j’ai eu peur
De la briser


La colombe
Je l’ai enfin revue

Elle a repris sa plume
Et m’a suppliée
Que ce texte
Lui soit dédié

Elle s’est enfuie
Vers la lumière
Elle a disparu
Sous le soleil
Myriam Jeanmonod

envoyé par Denise 




Envolée lyrique
esquissée sur champ d'azur
en signe de paix

Miss Yves


Des ailes pour elle
message subliminal
flouté dans le bleu

Miss Yves 
 


"Le ciel est le pain quotidien des yeux" 
Ralph Waldn Emerson
envoyé par Claude



Un envol qui laisse à la pensée la liberté de s’épandre et de fondre dans l’espace
Thérèse



Je connais les brumes claires
La neige rose des matins d'hiver
Je pourrais te retrouver
Le lièvre blanc qu'on ne voit jamais
Mais l'oiseau, l'oiseau s'est envolé
Et moi jamais je ne le trouverai
Car j'ai vu, l'oiseau voler
J'ai vu l'oiseau, je sais qu'il partait
Je l'ai entendu pleurer
Le bel oiseau que le vent chassait

René Simard
envoyé par Claire Fo 




Mais quand viendra-t-elle,
évanescente colombe,
la paix sur le monde ?
  

Tilia


"L'oiseau s' envole là bas là bas l'oiseau s' envole et ne revient pas ..."

envoyé par Josette



Léger comme l'air
L'oiseau-mystère
Survole le monde
D'un grand coup d'aile
Puis s'effiloche
En une seconde
Sous le souffle cruel
De la bise qui s'approche...

La Licorne


Lili a vu une colombe
toute en nuage dans le ciel
effilochée de plumes
aérienne, symbolique
juste une prière à partager
juste un espoir éphémère

Marine D



"Comme un souffle fragile,
ta parole se donne,
Comme un vase d'argile
ton amour nous façonne"

envoyé par Naline 




Douces figures poignardées, Chères lèvres fleuries
Mia Mareyette Lorie et toi Marie
Où êtes-vous Ô jeunes filles !
Mais près d’un jet d’eau qui pleure et qui prie
Cette colombe s’extasie
Tous les souvenirs de naguère jaillissent vers le firmament
Et vos regards en l’eau dormant meurent mélancoliquement
Ô mes amis partis en guerre
Où sont-ils Braque et Max Jacob Derain aux yeux gris comme l’aube ?
Où sont Raynal Billy Dalyse dont les noms se mélancolisent
Comme des pas dans une église
Où est Grémnitz qui s’engagea.
Peut-être sont-ils morts déjà.
De souvenirs mon âme est pleine
Le jet d’eau pleure sur ma peine.
Ceux qui sont partis à la guerre au Nord se battent maintenant
Le soir tombe Ô sanglante mer
Jardins où saignent abondamment
le laurier rose fleur guerrière.
Guillaume Apollinaire -

 La colombe poignardée et le jet d'eau 
envoyé par Lyse


Blanche colombe, nuée sur fond azuré
De ton bec effiloché tu sembles chercher
Le fin rameau symbolisant la paix.
D’un battement d’ailes tu t’élances
Dans un courant ascendant, tu danses,
Vers les cieux où sommeille la paix.
De volutes en cadence, de rideau en transparence
Te voilà, tel un messager, un reflet de nos rêves
Les plus fous, ceux auxquels il faut penser
Pour les voir un jour se matérialiser.

Blanche colombe, nuée sur fond azuré
Si tu devais renoncer à sauver l’humanité
Nous serions tous orphelins sur cette terre
Nous serions tous abandonnés à notre triste sort
A nos pulsions terrestres, les plus viles,
A notre condition d’humains rampants :
Œil pour œil, dent pour dent, pas de sentiment
Et détruire tout ce qui nous avait été prêté.
Heureusement notre regard nous porte
Vers les hauteurs où tu nourris nos espoirs.

Toi qui généreusement te fonds dans la lumière
Donne-nous la grâce, inonde notre cœur, fais-nous solidaires.

Maïté Aliénor


Vers moi
Ta solitude
Qui borde les collines
Arpente les rivières.

Vers toi
Mon envol
Ta sérénité lointaine
L’ardeur flamboyante du jour
La finesse ourlée de la nuit …

Saravati




Un nuage est entré dans un oiseau
"Où est la vérité ?" a demandé
l'homme "Dans l'oiseau ? Où
dans un nuage ?" Et tandis que
l'homme cherchait la réponse
l'oiseau est sorti du nuage et a fait
sortir la vérité de l'homme.

Uma nuvem entrou num passaro.
"Qual a verdade ?" perguntou
o homem. "Esta no passaro ? Ou
esta numa nuvem ?" E enquanto
o homem procurava a resposta
o passaro saiu da nuvem, fazendo
com que a verdade saisse do homem

Nuno Judice



Vienne, vienne la colombe
Et son rameau d'olivier,
Dans nos cœurs et dans ce monde
Où la paix reste à gagner.


1.- Qu'elle apporte sa lumière
Pour éclairer nos maisons,
Au-delà de nos frontières
Au-delà des horizons.


2.- Qu'elle habite un nouveau rêve,
Celui que chante un enfant
Celui d'un jour qui se lève
Quand s'annonce le printemps.


3.- Vole, vole, chante et danse
Dans un ciel de liberté
Dans un ciel de tolérance
Le plus beau chant, c'est d'AIMER !

Jean-Claude Gianadda
envoyé par Martine


Comment faut-il faire pour dessiner un nuage ?
C'est assez simple,dirait Saint-Ex au petit Prince,
Tu prends le dessin du mouton,
Tu le gonfles comme un ballon
Oublie de le faire mince ,
Et mets le en haut de la page .

- Et comment dessiner la liberté ?
Tu laisse s'envoler des colombes
En oubliant qu'il y a un crayon dans ta main,
Comme si tu étais un magicien
Et que jamais les oiseaux ne tombent,
Et qu'ils volent sans s'arrêter...

- Comment savoir s'il est fini ?
Tu continues, jusqu'à ce que tu sois fatigué.
Les colombes seront si nombreuses,
Qu'elles formeront une nébuleuse,
Et on ne pourra plus distinguer
les orages : la liberté ayant tout envahi.

ReChab



30 mars 2015

entrelacs...



Brodées ton sur ton
passementeries guipures
Prunus au printemps



Le printemps

Les bourgeons verts, les bourgeons blancs
Percent déjà le bout des branches,
Et, près des ruisseaux, des étangs
Aux bords parsemés de pervenches,
Teintent les arbustes tremblants ;

Les bourgeons blancs, les bourgeons roses,
Sur les buissons, les espaliers,
Vont se changer en fleurs écloses ;
Et les oiseaux, dans les halliers,
Entre eux déjà parlent de roses ;

Les bourgeons verts, les bourgeons gris,
Reluisant de gomme et de sève

Recouvrent l’écorce qui crève
Le long des rameaux amoindris ;
Les bourgeons blancs, les bourgeons rouges,
Sèment l’éveil universel,
Depuis les cours noires des bouges


Jusqu’au pur sommet sur lequel,
O neige éclatante, tu bouges ;
Bourgeons laiteux des marronniers,
Bourgeons de bronze des vieux chênes,
Bourgeons mauves des amandiers,
Bourgeons glauques des jeunes frênes,
Bourgeons cramoisis des pommiers,

Bourgeons d’ambre pâle du saule,
Leur frisson se propage et court,
A travers tout, vers le froid pôle,
Et grandissant avec le jour
Qui lentement sort de sa geôle,
Jette sur le bois, le pré,
Le mont, le val, les champs , les sables,
Son immense réseau tout prêt
A s’ouvrir en fleurs innombrables
Sur le monde transfiguré.
Auguste Angellier




Prunus en folie
Bourgeons prêts à éclater
Sacre du printemps 

Josette T


Baies roses
Bonbons doucereux
pour petits bambins joyeux.

Naline


Boutons rose dragée
Bientôt pétales envolés
En pluie retombés 

Tilia


Entrelacs

Un rameau, des bourgeons explosent en étoile
Une guirlande, ses lampions rosissent au jour.

Les branches tissent l’espace, tissent la toile
Où se déroule le film de la vie en accéléré.

Notre regard cherche le bouton encore resserré
La fleur, la toute première à s’offrir à la luminosité.

Soudain, les branches semblent transfigurées
De baisers volés au mauvais temps d’avant.

Le printemps semble généreux. Il est venu
Le temps des nids est des oiseaux fleuris.

Mais aux premières gouttes, il pleut des pétales
Il pleut des baisers, il pleut des plumes si légères

Place aux tendres feuilles ressuscitant la frondaison
L’arbre s’illumine jour après jour pour la belle saison .

Maïté Aliénor 





Le ciel parfois est encore bougon
mais le printemps vient avec ses bourgeons
quand le soleil sera plus constant
on verra des kermesses de mille fleurs
et le rire éclatant des fruits vermeils
c'est la promesse des douces cantates
aux notes roses des prunus
une petite musique d'avenir 

Amichel


Prunus en fête
les bourgeons de Pâques
roses bonbon

Marine D 




27 mars 2015

"elle me raconte une histoire..."






Mamie dis moi
connais-tu l'histoire du beau chat
botté, fier et chapeauté ?
Oui ma jolie mais sais-tu
que ce chat avec son petit air sournois
roulera le meunier qui devrait s'en méfier
ce chat est un opportuniste !
Ecoute cette histoire
que Fifi te propose
qui t'en apprendras sur ses aventures
et ses turpitudes
cliques sur la bobinette
réveille la souris
et l'histoire se déroulera
soyons modernes mon enfant !

Marine D



1,2,3, chut, chut !!!
Tu n'as donc pas entendu ?
La porte de l'histoire est ouverte !
Écoutons !!!!

Enitram



Je racontais un conte
A quatre ou cinq marmots, auditoire choisi,
Et j'en étais, je crois, à l'endroit que voici :
"... Dans un instant où Dieu tournait le dos, le diable
Se glissa, sans rien dire et d'un air amiable,
Ce qu'il fait très souvent, derrière le bon Dieu ;
Il coupa dans le ciel un morceau de drap bleu,
Et, pour cacher le trou, mit dessus un nuage... "
Jeanne m'interrompit. - Allons, Jeanne, sois sage,
Dit George, intéressé par le diable et par Dieu ;
Nous écoutons, tais-toi. - Jeanne s'en troubla peu.
- Je croyais que le ciel, dit-elle, était en soie.

Victor Hugo « La Dernière Gerbe » 1902

Tilia


Cric et crac mon histoire est commencée
Tu voudrais l’écouter ? Il faut essuyer tes pieds
A la porte du château du Marquis de Carabas…
« Courra, courra pas » , c’est moi le Chat
C’est toi le rat, le petit rat qui fut pris
Dans les plumes du chapeau
Qui trembla sous les bottes du Chat.
Je ne donne pas ma langue au Chat
Il est bien trop malin et serait capable
De faire aussi tourner les ailes du moulin.
Quant à l’âne, il est bien discret
Et reste éloigné des mondanités.
La belle princesse pour Le Marquis craqua
Car apparu dans le plus simple appareil.
Il se vêtit à la mode et dans l’art de la révérence
Abîma son dos lorsque son nez toucha le sol
Une fois de trop. Le Chat, grand seigneur…
Vous n’y pensez pas !Il eut les plus beaux coussins
Et devin, comme toujours, prit ses rêves pour la réalité.
Cric et crac, mon histoire est terminée
Tes yeux semblent papilloter
Tu vas t’endormir en suçant ton pouce
Sur les ailes du vent.

Maïté Aliénor


Mon beau chaton
fait bien attention
à tous ces fripons
qui sont sur le pont
Mon chaton tout beau
il ne faut pas confondre
le loup et l'agneau
qui s'est laissé tondre
Mamie te racontera
et pas à pas tu avanceras
sur la route de la vie
bordée de chemin fleuris

JosetteT


22 mars 2015

cuvée 2015




L'anémone et l'ancolie
Ont poussé dans le jardin
Où dort la mélancolie
Entre l'amour et le dédain
Guillaume Apollinaire






Pulsatille...pulsation, pulsion
Retour des anémones impulsives
Et des photographes inventives
C'est déjà la belle saison

Au mois de mars, grêle de flashs.
Les anémones pulsatilles
Anticipent le mois d'avril.
Léger, le vent fait vibrer
Le fin duvet de leur tige
Et notre cœur qui se livre
Tandis que l'abeille s'enivre
Dans la bulle du campanile

Entonnons un faux bourdon:
C'est déjà la belle saison.

Miss Yves







Vibre l'anémone
flashs en jaune et en violet
Plongée dans l'intime
Miss Yves



" Celui qui fait fleurir la fleur travaille si simplement ..." 
Tagore 
envoyé par Mathilde



Une gerbe d'or
impulsive pulsatille
jaillit de ton cœur

Tilia


Crocus au cœur d'or
et Fifi sous le charme
éclipse la lune

Josette T 





Cœur pulsé
en ce matin de mars
or et soieries
le crocus est en transes
le vent est son archet

Marine D


Cadeau délicat
Dans son papier de soie
Étincelles de joie
Adieu le froid....

Claire Fo


Les belles fleurs sont impudiques
Dévoilant dans les plis de leur robe
Tout le charme des gynécées.
Au bal les étamines se préparent
Jaunissent de pollen, frétillent
Aux assauts du vent et cachent leur jeu
De belles séductrices au bout de leur pistil.
Serrées l’une contre l’autre, les anémones
Fredonnent et froufroutent leurs pétales
S’ouvriront-elles ou pas ? Se feront-elles désirer ?
Avanceront-elles masquées ne montrant de leur tige
Qu’un fin duvet à croquer. Parsèmeront-elles leurs atouts
En échange d’un baiser dispensé du bout des ailes ?
Au bal du printemps, les belles anémones ont rendez-vous…
Fifi voit tout. Fifi attend aussi. Les histoires de prince charmant
Et de belles au cœur d’or n’en finissent plus d’exploser.
Dans la gazette mondaine des pulsatilles il est écrit :
Dame anémone a fait son entrée : jouez violons, accordez vos fils d’or !

Maïté Aliénor


 

20 mars 2015

éclipse 2011





 Éclipse 2011 :
J'ai retrouvé la photo de l'éclipse de 2011 pour vous donner en même temps le lien communiqué par Odile hier :


"Pour ceux et celles que ça intéresse... : un lien pour suivre en direct l'aventure passionnante d'Olivier Sauzereau dans sa course aux éclipses totales de soleil. Directeur du Musée Jules Verne de Nantes, astrophotographe passionné, il n'en loupe pas une. Cette année, il est parti en camping car avec Maguy son épouse et leur petit garçon Elouan (21 mois) pour assister à l'éclipse totale aux Îles Féroé. Une aventure personnelle qui, comme les précédentes, devrait nous tenir en haleine...
Le lien vers sa Newsletter vous permettra de suivre l'aventure 2015, mais aussi celles des années passées riches de découvertes fabuleuses et sources d'émerveillement...
Olivier est un peu notre héros à la Jules Verne.


Ne pas hésiter à cliquer sur les différentes dates indiquées pour découvrir les mille et une facettes de ce parcours "astronomique"
Incontournable, le site "





envoyé par Odile et Amichel

Rendez-vous masqué
la brume a recouvert la région
pas besoin de binocles !

Marine D

Il a tout fait, tous les métiers. Sa simple vie
Se passe loin du bruit, loin des cris de l'envie
Et des ambitions vaines du boulevard.
Pour ce jour attendu, qui s'annonce blafard,
Les savants ont prédit, avant l'heure où se couche
Le soleil, une éclipse. Et sa maîtresse accouche,
Apportant un enfant parmi tant de soucis !
Il compte, pour dîner, sur ses verres noircis.
Carrières de Montmartre, en vos antres de gypse,
Abritez le marchand de verres pour éclipse !


Gagne-petit Charles Cros

envoyé par Tilia


Une légende raconte que le soleil et la lune étaient amoureux, mais cet amour
était impossible, parce que la lune naissait seulement quand le soleil se couchait, alors, Dieu dans son infinie
bonté à crée l'éclipse comme preuve qu'il n'existe dans le monde aucun amour impossible

Simone


L'hiver s'éclipse
lune et soleil au Rendez-vous
de l'équinoxe

Josette T


La lumière du soleil cache ses taches et ses éclipses montrent sa grandeur.
Proverbe chinois  

envoyé par Denise

La marée du siècle
l’éclipse en déconfiture
déçus les badauds

Malgré les gros titres
circulez y a rien à voir
le ciel nous taquine

Miss Yves


Néant de lunettes
Un ciel lunatique
Les nuées qui nous font la nique
La mer qui a fait la malle
Que dire dans le journal
Au Mont point de galop de cheval
Il y a de quoi se marrer
On a perdu la marée
La folle journée
A marquer dans les Annales

Miss Yves 

18 mars 2015

lumières...


printanières...

tiges tortueuses
lumière malicieuse
promesse délicieuse
une grappe de lumière
pour un champagne de soleil enivrant
quand viendra le temps
des vendanges printanières  




Le printemps s'annonce toujours rempli de promesses... sans jamais nous mentir, sans jamais défaillir.
Michel Bouthot


Soleil translucide
qui nimbe les chatons
d'un noisetier précoce

Marine D 








Juste avant la pluie
Sous le noisetier si petit
Je profite de la première
Lumière printanière

Enitram


Cette lumière peut-elle
tout un monde nous rendre ?
Est-ce plutôt la nouvelle
ombre, tremblante et tendre,
qui nous rattache à lui ?
Elle qui tant nous ressemble
et qui tourne et tremble
autour d'un étrange appui.
Ombres des feuilles frêles,
sur le chemin et le pré,
geste soudain familier.

Jean Richepin

envoyé par Enitram 






Noisetier tortueux
rayons de lumière en gemmes
j'aime le printemps

Miss Yves


Toc Toc
"Qui est là?"
"C'est le printemps qui vous apporte beau temps....."
"Tire le chenillette du noisetier et douceur tu auras!"

Claire Fo


Fini le chemin de lumière droit du ciel à la terre!
Comment imaginer l’ombre d’un instant
Qu’elle écrit des boucles, fait des méandres
Et porte le message à bon entendeur
De la grappe irradiant à l’envi
l’ensemble des promesses de bouche.
Sur fond de bulles de lumière, la boucle est bouclée. 

Maïté Aliénor


10 mars 2015

camélia...




..."Je suis de ceux qui croient que tout est dans peu.
L'enfant est petit et il renferme l'homme;
le cerveau est étroit et il abrite la pensée;
l'oeil n'est qu'un point et il embrasse des lieux..."

Alexandre Dumas

 La dame aux Camélias
envoyé par Jacques




envoyé par Tilia


Comme un soupir posé sur la vie
Comme un respir dans la brume matinale
Comme un baiser au fil de l’eau
Comme une plume légère au vent
Comme un camélia dont la vie comptée
Commence aujourd’hui en bouton serré
Et s’en va, tout doux, tout doux, tendrement
Comme une caresse rose pâle à la croisée des chemins.
Maïté Aliénor





envoyé par Tilia



Camélia et Pâquerette

On admire les fleurs de serre
Qui loin de leur soleil natal,
Comme des joyaux mis sous verre,
Brillent sous un ciel de cristal.

Sans que les brises les effleurent
De leurs baisers mystérieux,
Elles naissent, vivent et meurent
Devant le regard curieux.






A l'abri de murs diaphanes,
De leur sein ouvrant le trésor,
Comme de belles courtisanes,
Elles se vendent à prix d'or.

La porcelaine de la Chine
Les reçoit par groupes coquets,
Ou quelque main gantée et fine
Au bal les balance en bouquets.







Mais souvent parmi l'herbe verte,
Fuyant les yeux, fuyant les doigts,
De silence et d'ombre couverte,
Une fleur vit au fond des bois.

Un papillon blanc qui voltige,
Un coup d'oeil au hasard jeté,
Vous fait surprendre sur sa tige
La fleur dans sa simplicité.

Belle de sa parure agreste
S'épanouissant au ciel bleu,
Et versant son parfum modeste
Pour la solitude et pour Dieu.






Sans toucher à son pur calice
Qu'agite un frisson de pudeur,
Vous respirez avec délice
Son âme dans sa fraîche odeur.

Et tulipes au port superbe,
Camélias si chers payés,
Pour la petite fleur sous l'herbe
En un instant, sont oubliés !


Théophile Gautier

envoyé par Amichel



envoyé par Josette T


De n'être pas rose
rougit -il le camélia
sous son vernis clair

Miss Yves 





Un brin mot-rose
Ton parfum me grise
Mon coeur s'embrume....

Claire Fo



envoyé par Enitram


Shiki

un tombe
deux tombent 

camélias


Bashô

la fleur du camélia
tombe,
renversant son eau


envoyés par Miss Yves


Feuilles vernissées
sur la peau douceur satin
giboulées de mars

Miss Yves


Le soie de tes pétales
le satin de tes feuilles
sublime séduction !

Saravati


7 mars 2015

entre les lignes...



Au fil du courant
rien n'est dit mais suggéré
des lignes de vie


Émoi

derrière un rideau
de roseaux :
l'eau nue


ONU derrière les roseaux...
OTAN en emporte le vent
... jusqu'aux nues

Odile b

rit fifi !

à l'abri des roseaux
l'eau deale
de quoi vivre à la gent aquatique
ô temps suspend ton vol
et que le vent ô nues vous emportent
rideau !

Amichel


"J'ai tant de choses à te dire
Que je ne trouve pas les mots
Il va falloir que tu lises
Entre les lignes, entre les mots" 

Mélina Mercuri 
envoyé par Marie-Paule

 
Pour faire un trait beau port-trait...

Ça peut être traits longs ou traits courts
Toujours se tenir traits droits
Y aller traits mot-l'eau,
Par petites touches qui touchent...
Bien afficher ses attraits
Croire en sa beauté
Malgré les rides et la chevelure clairsemée....




L'eau se joue des ombres et des lumières devant des roseaux au garde-à-vous .


je prends le fil et j'enfile l'aiguille pour repriser à contre courant entre vents et marées la rivière trouée par les roseaux d'argent


Des rides des signes
le frémissement de l'eau
un tissu de songes


Le jour du concours
ne pas emmêler sa ligne
à celle du voisin
Tilia 

Les roseaux décharnés
Les feuilles qu’on croirait mortes…
C’est à s’y tromper
Car nous voici catapultés
Dans une forêt magique
De mâts et de navires
De coques à l’arrêt
L’eau écrit en morse
Des signes, des sons
Une aventure lointaine
D’aventuriers découvreurs
D’un monde fantastique
Qui se déroule à nos pieds.

Maïté Aliénor

 Au fil de l'eau à travers les roseaux, scintillements figés comme une portée aquatique.
JMS 


Suivre le fil de l'eau
la violette ponctue la rive
le pivert fait son nid
j'écoute le coeur en fête
les voix fraiches du printemps

marine D



" L' homme est ce qu' il devient ...
Dieu nous a donné à notre naissance une trame .
À nous de tisser notre drap ,
le plus fin et le plus résistant possible..."
M.Peyramaure

envoyé par Mathilde


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