protégeons la flamme des atteintes du vent passeurs de Lumière
fifi
"Vois sur ton chemin Gamins oubliés, égarés Donne-leur la main Pour les mener vers d'autres lendemains Donne-leur la main Pour les mener vers d'autres lendemains Sens, au cœur de la nuit (au cœur de la nuit) L'onde d'espoir, ardeur de la vie Sentier de gloire (ardeur de la vie, de la vie) Sentier de gloire, sentier de gloire Bonheurs enfantins Trop vite oubliés, effacés Une lumière dorée brille sans fin Tout au bout du chemin Vite oubliés, effacés Une lumière dorée brille sans fin..."
Cela fait quatre milliards et demi d'années que je réinvente ma manière de visiter la terre avant le grand silence de la nuit. Je suis toujours le même coucher de soleil, et pourtant ma présence n'est jamais tout à fait semblable... Chaque jour est l'occasion d'un nouveau miracle!
Il faut faire en sorte que chaque jour s'ouvre sur de nouveaux émerveillements... Le grand art c'est de fabriquer de l'extraordinaire avec de l'ordinaire! François Garagnon extrait de Little Something
"“Dans tous les cas, le jour qui se lève est l'aube d'un nouveau pas sur le chemin de l'évolution, de la croissance de l'être et - qui sait ? - de la sagesse.” Laurence Fritsch Le Petit Livre des jours
un parchemin ondule dans ces montagnes d'hercule sous la couleur cérule nous y avons écrit le dernier chapitre de notre voyage nos visions pullulent sur la pellicule
Bleu glacier pour moi Jusqu’ici c’était Tout à fait abstrait un simple coloris sur un nuancier mais sur ce lac figé comme la mer étale sa couleur glaciale c’est génial c’est concret c’est la réalité et cependant planant c'est un bleu idéal
pieds posés dans la maison du Bon Dieu le vaste monde
fifi
trois échiquiers entrelacés en cohortes de pavés les pieds déplacent les invisibles rois,dames,tours,fous,cavaliers,pions dans un combat imperceptible on couronnera trois rois mages victorieux
Un arbre dont on peut à peine serrer le tronc naît d’une petite pousse. Une haute tour de neuf étages commence par un monticule de terre. Un long voyage de mille kilomètres commence par un seul pas. (Lao Tseu)
Arrêt sur les mots et les images . inspirée par l'ambiance , je pose des notes , non pas des chiffres mais des dièzes , des bémols , des rondes et des silences sur le tout, qui s'accordent ( dans ma tête ) avec une musique . Maylisa-Music .
oh pigeon tu as quitté ta maison l'argent teint ton horizon tu visites les floraisons on te donne raison haut pigeon tu nous rapporteras l'argentin dans tes visions
"Fleur de Cactus, ma petite sœur, tu es choisie Pour fleurir en Sa maison tout au long des jours de ta vie Fleur de Cactus, ma petite sœur, tu es choisie Pour chanter la gloire de Son nom sur les sentiers du Paradis"
tristesse est illusion quand le soleil nous traverse jubilation
fifi
L'automne
L’automne, au coin du bois, Joue de l’harmonica. Quelle joie chez les feuilles ! Elles valsent au bras Du vent qui les emporte. On dit qu’elles sont mortes, Mais personne n’y croit. L’automne, au coin du bois, Joue de l’harmonica.
Oh! les après-midi solitaires d'automne! II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne. Un piano voisin joue un air monotone; Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne.
Comme la vie est triste! Et triste aussi mon sort. Seul, sans amour, sans gloire! et la peur de la mort! Et la peur de la vie, aussi! Suis-je assez fort ? Je voudrais être enfant, avoir ma mère encor.
Oui, celle dont on est le pauvre aimé, l'idole, Celle qui, toujours prête, ici-bas nous console!... Maman! Maman! oh! comme à présent, loin de tous,
Je mettrais follement mon front dans ses genoux, Et je resterais là, sans dire une parole, À pleurer jusqu'au soir, tant ce serait trop doux.
L'automne est arrivé en chantant dans le vent, A pris ses longs pinceaux pour repeindre le monde. Sous ses caresses d'or et ses baisers brûlants, Le feuillage rougit en esquissant une ronde. Marie
feuilles envolées enflammées c'est l'automne marche solitaire
Pour monter sur un cheval Pas besoin d'être ennervé Le paradis s'ouvre tout grand Sur nos chemins et nos collines Le vent souffle sur les naseaux De la belle Hipanema Ebourriffe cheveux et crins Rien ne ternit nos sensations Au pas, au trop, et au galop L'espace entier est aventure...
"La vie, c'est d'abord un vif flamboiement de rêves, puis une terne lumière faite de ternes heures, jusqu'à ce que la vieillesse amène à nouveau le vif flamboiement".
Le matin tout resplendit, tout chante. La terre rit, le ciel flamboie. Mais pour nous qu’il tonne, pleuve ou vente, De tous temps nous chantons notre joie.
Car chaque jour est un jour de fête. Dans notre cœur, un soleil luit toujours. Pleine de joie, d’élan et d’amour, Notre chanson se lève chaque jour.
Je t'adore, Soleil ! Tu mets dans l'air des roses, Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson ! Tu prends un arbre obscur et tu l'apothéoses ! Ô Soleil ! toi sans qui les choses Ne seraient que ce qu'elles sont ! Edmond Rostand
Une chanson pour fêter les jours de pluie avec un air joyeux et entraînant ! CM 2
Gouttes, gouttelettes de pluie, mon chapeau se mouille Gouttes, gouttelettes de pluie, mes souliers aussi Je marche sur la route, je connais le chemin Je passe à travers gouttes tout en chantant ce gai refrain
Mais derrière les nuages, le soleil s’est levé Il sèche le village, mon chapeau et mes souliers
Gouttes, gouttelettes de pluie, adieu les nuages Gouttes, gouttelettes de pluie, l’averse est finie
..Il pleut, Sur les jardins alanguis, Sur les roses de la nuit, Il pleut des larmes de pluie, Il pleut, Et j'entends le clapotis, Du bassin qui se remplit, Oh mon Dieu, que c'est joli, La pluie.......
La Quintinie , créateur du potager du roi a écrit :
« J'aime en
premier lieu celles qui ont la chair beurrée, tout au moins tendre et
délicate, avec une eau douce, sucrée et de bon goût, et surtout quand il
s'y rencontre un peu de parfum… en second lieu, à défaut de ces
premières, j'aime celle qui ont la chair cassante avec une eau douce et
sucrée et quelquefois un peu de parfum… en troisième lieu je fais
véritablement cas de celles qui ont un assez grand parfum, mais dont la
chair n'est pas extrêmement dure, pierreuse, et pleine de marc… ».
Avec une poire J'ai de la mémoire Avec deux marrons Je sais mes leçons Avec trois noisettes J'ai tout dans ma tête Avec quatre pommes Je serai un homme. Mais en attendant D'avoir toutes mes dents Avec cinq raisins Je fais du dessin Et je me grime la figure Pour de nouvelles aventures.
Pomme et Poire Dans l’armoire Fraise et noix Dans les bois Sucre et pain Dans ma main Plume et colle Dans l’école Et le faiseur de bêtises Bien au chaud dans ma chemise
Je suis un coeur coquelicot, délicat, gourmand de poésie, gorgé d’un jus de tendresse. Je m’épanouis parmi les framboises qui se mirent aux perles de rosée, les cerises écoutant les rêves aux oreilles des enfants, les fraises sauvages blotties dans les bois dormants.
C’est une balade à faire avec de vieux
amis, à la fin de l’été. C’est presque la rentrée, dans quelques jours
tout va recommencer ; alors c’est bon, cette dernière flânerie qui sent
déjà septembre. On n’a pas eu besoin de s’inviter, de déjeuner ensemble.
Juste un coup de téléphone, au début du dimanche après-midi :
— Vous viendriez cueillir des mûres ?
— C’est drôle, on allait justement vous le proposer !
On
s’en revient toujours au même endroit, le long de la petite route, à
l’orée du bois. Chaque année, les ronciers deviennent plus touffus, plus
impénétrables. Les feuilles ont ce vert mat, profond, les tiges et les
épines cette nuance lie-de-vin qui semblent les couleurs mêmes du papier
vergé avec lequel on couvre livres et cahiers.
Chacun s’est
muni d’une boîte en plastique où les baies ne s’écraseront pas. On
commence à cueillir sans trop de frénésie, sans trop de discipline. Deux
ou trois pots de confitures suffiront, aussitôt dégustés aux petits
déjeuners d’automne. Mais le meilleur plaisir est celui du sorbet. Un
sorbet à la mûre consommé le soir même, une douceur glacée où dort tout
le dernier soleil fourré de fraîcheur sombre.
Les mûres sont
petites, noir brillant. Mais on préfère goûter en cueillant celles qui
gardent encore quelques grains rouges, un goût acidulé. On a vite les
mains tachées de noir. On les essuie tant bien que mal sur les herbes
blondes. En lisière du bois, les fougères se font rousses, et pleuvent
en crosses recourbées au-dessus des perles mauves de bruyère. On parle
de tout et de rien. Les enfants se font graves, évoquent leur peur ou
leur désir d’avoir tel ou tel prof. Car ce sont les enfants qui mènent
la rentrée, et le sentier des mûres a le goût de l’école. La route est
toute douce, à peine vallonnée : c’est une route pour causer. Entre deux
averses, la lumière avivée se donne encore chaude. On a cueilli les
mûres, on a cueilli l’été. Dans le petit virage aux noisetiers, on
glisse vers l’automne.
Lampe du soir Lampe du soir, ma calme confidente, mon coeur n'est point par toi dévoilé ; (on s'y perdrait peut-être ;) mais sa pente du côté sud est doucement éclairée.
C'est encore toi, ô lampe d'étudiant, qui veux que le liseur de temps en temps s'arrête, étonné, et se dérange sur son bouquin, te regardant.
…La faim fait rêver les grands loups moroses ; La rivière court, le nuage fuit ; Derrière la vitre où la lampe luit, Les petits enfants ont des têtes roses.
Je ne sais plus quand, je ne sais plus où, Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Les jours de pluie où l'on s'ennuie, de même lorsque s'en vient la nuit, un geste et voilà que s'éveille la belle lampe au chapeau vert diffusant sa douce lumière dont la clarté nous émerveille.