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26 mars 2016

fleurir...



"Il n'y a que deux façons de vivre sa vie :
l'une en faisant comme si rien n'était un miracle,
l'autre en faisant comme si tout était un miracle"
A. Einstein




Le printemps est lui-même un miracle.
Il surgit de presque rien, dans la grisaille
Il ose à peine effleurer de sa touche
Les jours qui allongent leur bout de nez.
Mais lorsque paraissent les fleurs
Lorsqu’un rose tendre, un blanc lumineux
Pétillent sur les branches qui n’osent plus
Se balancer dans le vent insistant
De peur d’effaroucher leurs pétales, leurs étamines
Alors le printemps est vraiment là :
Pour nous humains qui l’attendons tant
Il éclaire nos yeux, nos pensées
Et nous donne la joie d’avancer.


La vie en rose
chanson de printemps
des fleurs écloses
bonheur du temps

douceurs mots roses
vent en émoi
l''arbre compose
ses musiques de joie

rires qui osent
bercer les cœurs
qui se reposent
dans leur candeur

rameaux grandioses
du renouveau
l'âme s'y pose
avec l'oiseau

2 déc. 2015

lueurs...



"Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière"
René Char
Les matinaux

 
 
Une faible lueur palpite à l'horizon
Et le vent glacial qui s'élève redresse
Le feuillage des bois et les fleurs du gazon ;
C'est l'aube ! tout renaît sous sa froide caresse.

De fauve l'Orient devient rose, et l'argent
Des astres va bleuir dans l'azur qui se dore ;
Le coq chante, veilleur exact et diligent ;
L'alouette a volé stridente : c'est l'aurore !

Paul Verlaine
envoyé par Tilia
 
 
Le foyer, la lueur étroite de la lampe ;
La rêverie avec le doigt contre la tempe
Et les yeux se perdant parmi les yeux aimés ;
L'heure du thé fumant et des livres fermés ;
La douceur de sentir la fin de la soirée ;
La fatigue charmante et l'attente adorée ;
De l'ombre nuptiale et de la douce nuit,
Oh ! tout cela, mon rêve attendri le poursuit
Sans relâche, à travers toutes remises vaines,
Impatient mes mois, furieux des semaines !
Verlaine
envoyé par Josette T
 
 
Souffle du poète
du matin au crépuscule
une lueur d'espoir  
Miss Yves


Un cri de lumière
déchire les nues
l'ombre se tapit
dans les bois noirs 
Amichel

8 nov. 2015

flammes...




A certains moments de notre vie, notre propre lumière s'éteint et se rallume par l'étincelle d'une autre personne. 
Chacun d'entre nous a des raisons de penser avec une profonde gratitude à ceux qui ont allumé la flamme en nous.
Albert Schweitzer

 




En nous
Ils ont allumé la flamme
Des émotions
Des aventures intérieures
Mon coeur bat la chamade
A leur évocation
Ils sont en nous
Mêlés et différents
Ceux qui nous ont fait
De chair
De sang
De mots,
D'images
De folie
En nous ils sont vivants
Ils font merveille...



Étincelles scintillement
Flammes flamboyant crépitement
Incendie embrasement



Nostalgiques décors
de soleils pourpres et ors
l'automne brûle en nos âmes
les souvenirs des jours d'été
incendiant ris et regrets
qui meurent en beautés
tout feu tout flammes

 

27 juil. 2013

un peu de fraîcheur...

 

 

Le vieux saule

Quand l’été nonchalant prend la main de l’automne
S’abandonnant à sa douce mélancolie
Quand dans le vent léger les fleurs des champs frissonnent
Nous irons embrasser la rose et l’ancolie
Avant que leur beauté ne se fane et s’oublie
Avant que le ciel bleu passe au gris monotone

Nous nous reposerons sur le banc près du saule
Dont la chevelure qui se mire dans l’eau
S’agite lentement quand la brise la frôle
L’arbre alors semble avoir de douloureux sanglots
Qui ouvrent dans nos cœurs de nostalgiques échos
Tu poseras ta tête au creux de mon épaule

Des beaux jours des moissons gardons le souvenir
Et laissons nous griser par le vin des vendanges
Car en toute saison on trouve du plaisir
Soit au vol de l’alouette ou aux chants des mésanges
Soit quand tombe en hiver tout le duvet des anges
L’amour qui nous unit est gage d’avenir

Amichel


 
Soleil ondoyant
il ne pleure plus le saule
vigueur de l'été


..Je me suis allongée le long de son ombre
et j'ai attendu le coucher du soleil,
le regard porté par l'eau qui se ride,

j'ai frissonné légèrement
bercée par tant de beautés...

Den


"L'arbre est le lien entre les mondes souterrain et céleste. Arbres, éternels efforts de la terre pour parler au ciel qui l'écoute."
Rabindranath Tagore

envoyé par Denise 




" Plus on s'approche de la lumière,  plus on se connait plein d'ombres " 
Christian Bobin
envoyé par Mathilde


Laisse-toi porter par le courant
L'eau est claire et le ciel entrecoupé de nuages blancs
laisse la fraicheur devenue tienne
jusqu'au prochain orage ...

Saravati 




25 juil. 2013

"Traverser une forêt"



Vous pouvez écouter " Traverser une forêt"
un texte court de Roger-Pol droit, lu par Martine Bressan

Et vous pouvez accéder à son site en cliquant sur: 



Qu'est-ce que la forêt ?
La forêt, c'est une mer
sur laquelle qui,où …

Qu'est-ce que la forêt ?
La forêt, c'est une ville
d'où,qui,dans laquelle …

Qu'est-ce que la forêt ?
La forêt, c'est un ciel
dans lequel,faute de ,comme si …

Qu'est-ce que la forêt ?
La forêt, c'est la forêt .
dit par Svetlana Geier


Traverser la forêt
pour voir tout en vert
et surtout
entendre le silence.

Enitram


A la lisière des pins
Retentit l'appel de la nuit
J'avance sans y croire
Sans y voir
L'univers s'entrouvre
J'irai vers cette lumière
Qui m'aveugle
Qui me noie
Dans tout ce vert
Auréolé du couchant
Qui transfigure
Et m'emporte
Pour une autre vie...

Marine Lou


Vert tout vert de peur
traversant à vive allure
la forêt des contes

Miss Yves


22 juil. 2013

sous le ciel bleu...



"À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés"
Aragon
"Un front qui s'appuie
A moi dans la nuit
Deux grands yeux ouverts
Et tout m'a semblé
Comme un champ de blé
Dans cet univers"

Aragon
envoyé par Miss Yves



Blés d'or
sous ciel d'été
Moissons joyeuses
Battage en fête
Grains au grenier
Moulin à eau
Epis après,
Farine et bon pain.

Claude 





"Les bons mots sont comme le blé dans les champs: ils moissonnent le pain du bonheur quotidien."
Michel Bouthot

envoyé par Denise


Dans les blés chauds
cuits et recuits
sous juillet tardif
le ciel bleu se mire
et se régale enfin ...

Saravati


La brise s'est tu
dans les blés mûrs
Et bientôt
je verrai tes yeux bleus
perdus
dans l'immensité du bleu
d'un ciel sans fin...

Enitram 




Quand le soleil
Dore les blés
Et que les coeurs
De joie enfarinés
Jouent les meuniers
Le pain du jour
Plein de saveur
A un goût d'amour
Sans pareil

Amichel


23 juin 2013

"pêcher tranquille dans son coin..."








Si vous cliquez  sur :"Pêcher tranquille dans son coin"   

vous pourrez entendre ce poème d'Amichel, 

lu par Martine Bressan (Sagine)


Une courte présentation de Sagine que vous avez déjà eue l'occasion de rencontrer à partir de ce blog:

"Je suis une lectrice qui aime partager et amoureuse de son jardin. J'aime lire, et, en voulant rendre service à des personnes mal-voyantes, j'ai découvert qu'on pouvait apprécier ma voix et ma diction.
J'ai donc décidé d'enregistrer des textes à leur intention."


Si vous cliquez sur "De mes yeux à vos oreilles vous arrivez à "l'Accueil" chez Sagine et 
vous aurez le choix  d'entendre encore d'autres textes. 

  Si vous cliquez sur: "Le Sang des Saisons" vous arrivez sur "In Libro Véritas" et pourrez lire d'autres poèmes d'Amichel.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir à lire et à écouter !

___________

Pêcher tranquille dans son coin
Et pour tromper sa faim
Tartiner son quignon de pain
De beurre de soleil
Et de confiture d'aurore


Pêcher tranquille dans son coin

Dans le mitan du fleuve
Où les bancs de rêves argentés
Flottent dans le silence bleu
Comme poissons dans l'onde



Pêcher tranquille dans son coin

Pour oublier des heures grises
Les arêtes et les amers
Et savourer la chair du jour
Dans une douceur calme
Et les parfums des vents du large



Pêcher tranquille dans son coin
Quand le temps jette ses filets
Remontant les hautes fonds
Les trésors des dorades
Les bonheurs de corail
Et se laisser bercer
Par le chant, les caresses
Des néréides aux longs cheveux
 





Pêcher tranquille dans son coin
Etre du soir au matin
Roi d'Ys ou d'Atlantide
De Golgonde ou des Hespérides 
Dans l'aube des Arctiques
Le couchant des Sargasses



Pêcher tranquille dans son coin

Avant de mordre à l'hameçon
De celle qui nous guette 
Avec sa faux comme épuisette
Pour nous renvoyer au néant
Comme on jette dans un seau
Le menu fretin qu'on attrape 



Pêcher tranquille dans son coin
Partir pour l'ultime croisière
Dans un rai de lumière
De ceux qui font briller
Les écailles de l'eau
Comme la robe des sirènes




Pêcher tranquille dans son coin
Partir dans le sillage
Des nuages
Vers une mer de poésie
Suivre la dans des mots
Dauphins qui plongent
Dans la page




28 avr. 2013

"joue contre joue..."




Coucou dit le coucou
Quant à la cardamine
Elle écoute le hibou
Houhou dit le hibou
Le coucou n'en a cure

Marine Dussarrat


Cardamine des prés
je ne vous cueillerai point
sûrement pas en brassées
vos collerettes de fées
me feront encore rêver.

Enitram


Soyons "Fleurs bleus"!
C'est là bonds danse
parmi les soleils enflent heures
Pré pare ta champs sonnette
En à corps avec les joies-haut!

Claire Fo






Le poète s'en va dans les champs

Le poète s'en va dans les champs ; il admire,
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
- Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.
Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
Comme les ulémas quand paraît le muphti,
Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,
Contemplent de son front la sereine lueur,
Et murmurent tout bas : C'est lui ! c'est le rêveur !
Victor Hugo

envoyé par Denise



Car les cardes à mine
Donnent rose aux joues
Un air de violette !

Véronica





cardamines en rang organisé
quatre à quatre j'ai compté
Vos pétales, sépales harmonisés
blancs, roses ou bien violets
jour après jour plus haut juchées
dans le vent qui veut vous séparer
serrées,Joue contre joue, vous résistez!
Maïté Ladrat



les feuilles délicates des cardamines
donneront naissance un beau jour
à l' « Aurore » aux ailes de velours
qui de fleurs en fleurs vole et butine

Amichel


Dansons la cardamine
Sur un air un peu fou!
Bleu et or: bonne mine
Dans un champ un peu flou,
Le champ du photographe.
Que jamais ne t 'arrachent,
Cardamine ou bourrache,
Le promeneur qui joue,
Les amants joue à joue.

Miss Yves


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